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DIABLES (phys., techn.). Descartes, dans l'un de ses ouvrages, parle de petits plongeons de verre qui, étant renfermés dans un vase plein d'eau, à goulot étroit, descendent au fond, remontent, et font tels mouvements qu'on veut. D'après son nom, on les a appelés diables cartésiens. Ces plongeons, qui doivent être un peu moins pesants qu'un égal volume d'eau, étant ainsi sur le liquide, descendent ou remontent suivant que l'air se dilate ou se condense, lorsqu'on presse avec le doigt la superficie de l'eau au goulot ou qu'on le retire.

On a donné aussi le nom de diable à un jouet chinois importé en Angleterre et en France, vers la fin de l'empire, et qui consistait d'abord en un double cylindre creux, en bois ou en métal, puis en un double ovoïde fait d'après le même système, ayant un trou des deux côtés de la traverse qui les réunit, et qu'on agitait vivement, suspendu en l'air, pour y établir un courant. Il en résultait un ronflement semblable à celui d'une toupie d'Allemagne, et le jouet dansait gracieusement sur une corde faiblement tendue.

S.

DIACODE, sirop préparé avec les capsules du pavot indigène et pourvu de propriétés calmantes assez faibles. On a renoncé généralement à le préparer et on lui substitue le sirop d'opium contenant deux grains d'extrait d'opium par once. Des accidents fâcheux ont eu lieu par suite de cette substitution: plusieurs enfants ont été empoisonnés par ce dernier sirop qui renferme une proportion d'opium beaucoup trop considérable pour eux, et dont un grand nombre de personnes font un imprudent usage. Voy. OPIUM. F. R.

DIACONAT, voy. DIACRE.

DIACOUSTIQUE. On sait que, quand un corps quelconque est ébranlé fortement, il rend un son qui se transmet à l'oreille par l'intermédiaire des divers corps placés entre elle et le corps vibrant. Pendant son trajet, la vibration perd constamment de son intensité lorsqu'elle passe d'un milieu dans un autre milieu de nature différente, comme de

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l'eau dans l'air, de l'air dans un solide. La partie de l'acoustique (vor.) qui a pour objet l'étude des modifications qui surviennent aux vibrations dans leur passage d'un corps à un autre est la diacoustique. On n'a jusqu'à présent découvert qu'un petit nombre de résultats généraux sur ce sujet. M. Savart est un des savants qui ont le plus fait à cet égard il a démontré le premier que le mouvement imprimé à un corps sonore se transmet à tous les corps susceptibles de vibrer, qui sont en communication immédiate avec le premier, et que, dans cette transmission, la direction même du mouvement primitif est conservée. C'est ainsi qu'une lame de verre horizontale, mise en contact avec le bord d'un vase de verre, exécute des vibrations longitudinales et dispose le sable qui la recouvre en lignes nodales transversales, lorsqu'on frotte le bord du vase du côté opposé à celui du contact. De même, quand une corde sonore est tendue entre un point fixe et une plaque de bois horizontale sur laquelle on puisse projeter du sable, on voit ce sable se mouvoir, dans tous les cas, parallèlement à la direction de l'archet ou au plan dans lequel la corde exécute les vibrations transversales.

Quand la vibration produite dans un corps sonore se communique à un corps en contact avec le premier, elle perd beaucoup de son intensité; mais cependant elle conserve sa nature, c'est-à-dire que le second corps vibre à l'unisson du premier. Aussi M. Savart a-t-il encore fait voir que, dans un violon, par exemple, toutes les parties de l'instrument vibrent à l'unisson des cordes, mais cependant leur forme, le rapport de leurs sons propres, la place et la courbure donnée aux échancrures, le lieu de l'ame, qui sert principalement à communiquer le mouvement à la plaque inférieure, avaient la plus grande influence sur la nature du timbre et sur la bonne ou mauvaise qualité de l'instrument. A-É.

que

DIACRE (du grec dixovos, serviteur), nom de l'un des ministres inférieurs de l'ordre hiérarchique, de celui qui est promu au second des ordres sacrés et chargé de servir à l'autel dans la cé

palais étaient attachés à l'église de SaintJean de Latran, où était le palais du pape ; les diacres stationnaires remplissaient leurs fonctions dans les églises où il y avait des stations marquées.

lébration des saints mystères; il peut aussi baptiser et prêcher, si l'évêque l'y autorise. Les apôtres avaient institué les diacres au nombre de sept, et longtemps ce nombre fut conservé dans plusieurs églises. Les diacres devaient servir dans les agapes, administrer l'eucharistie aux communiants, la porter aux absents et distribuer les aumônes. Les diacres pouvaient se marier, selon les anciens canons; mais depuis bien des siècles ils ne le peuvent plus dans l'Église romaine sans une dispense qu'il est toujours difficile d'obtenir du pape. Dès qu'ils sont mariés

ils redeviennent laïcs.

Les diacres, dans les anciens temps, ne devaient pas s'asseoir avec les prêtres, et les canons leur défendent de consacrer. Au vIe siècle il fallait avoir 25 ans pour devenir diacre; l'âge de 23 ans suffit aujourd'hui. Il n'y avait qu'un diacre à Rome sous le pape Sylvestre; depuis, on en fit 7, puis 14, enfin 18, et on les appela cardinaux-diacres pour les distinguer de ceux des autres églises.

Leurs attributions consistaient à avoir

soin du temporel et des rentes de l'Église, des aumônes des fidèles, des besoins des ecclésiastiques et même de ceux du pape. Les sous-diacres faisaient les collectes, et les diacres en étaient les dépositaires et les administrateurs aussi leur autorité et leurs prétentions augmentèrent avec les revenus de l'Église. Saint Jérôme, s'élevant avec force contre leur orgueil et leurs empiétements, démontra que leur position était inférieure à celle des prêtres. On distingua bientôt les diacres destinés au service des autels de ceux qui distribuaient les aumônes des fidèles. Les diacres récitaient dans les offices certaines prières qui, pour cette raison, furent appelées diaconiques, et surveillaient le peuple à l'église; ils ne pouvaient enseigner publiquement, mais ils instruisaient les catéchumènes et les préparaient ́au baptême. Chargés d'abord de garder les portes de l'église; ils furent dans la suite remplacés dans cette charge par les sous-diacres et plus tard par des portiers (ostiarii).

Outre les diacres cardinaux ou principaux, on distinguait à Rome deux espèces de diacres : les diacres palatins ou du

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Les Maronites (voy.) du Mont-Liban ont deux diacres, seigneurs séculiers, administrateurs du temporel, gouverneurs du peuple, juges des différends, traitant avec les Turcs de tout ce qui concerne les tributs et de toutes les autres affaires.

Autrefois le plus ancien des diacres prenait le nom d'archidiacre, que l'on donnait aussi à celui que l'évêque choisissait pour le mettre à la tête des diacres. Dans les temps modernes, c'est un ecclésiastique pourvu d'une dignité à laquelle est attachée une sorte de juridiction. Les archidiacres furent longtemps les grands-vicaires de l'évêque, et ils exercèrent en son nom la juridiction épiscopale sur les églises de leur dépendance. Ils avaient soin de l'ordre et de la décence du service divin; ils étaient les maîtres et les supérieurs des clercs, ils leur assignaient leur rang et leurs fonctions. S'il n'y avait pas d'économe, ils recevaient les oblations et les revenus de l'église, et prenaient soin de la subsistance des clercs et des pauvres. Ils étaient les censeurs des mœurs, avertissaient l'évêque de tous les désordres, et faisaient à peu près les fonctions des promoteurs pour en poursuivre la réparation. Dans la hiérarchie, leur place était fixée immédiatement après l'évêque. Vers le vi siècle on leur attribua la juridiction sur les prêtres, et dans le x1 on les considéra comme des juges ordinaires, qui avaient de leur chef une juridiction propre et le pouvoir de déléguer d'autres juges; ils usaient en leur nom des droits dont ils ne jouissaient que comme délégués de l'évêque. Plusieurs ont même prétendu en France avoir le droit de juger en première instance toutes les affaires ecclésiastiques de leur archidiaconé, et de pouvoir établir un official pour terminer ce qui dépendait de la juridiction contentieuse. Mais au commencement du XIIIe siècle les évêques s'attachèrent à renfermer dans de justes bornes les entreprises des archidiacres, qui s'étaient emparés de presque toute

sacré tribunal ou du siége pontifical; c'est la place où les diacres sont assis, à la droite du pontife, quand il est sur son trône. Le diaconique était encore, chez les Grecs, un livre ecclésiastique qui contenait et expliquait tous les devoirs, toutes les fonctions des diacres.

leur juridiction: ils leur ôtèrent la juri-, Le diaconique est aussi une partie du diction volontaire par l'établissement des grands-vicaires, la juridiction contentieu. se par celle des officiaux, et ils resserrèrent ce qu'ils leur en laissaient en multipliant les archidiaconés. Par l'édit d'avril 1695, le droit le plus considérable qui ait été conservé aux archidiacres est celui de visiter les églises de leur archidiaconé, de dresser des procès-verbaux de l'état dans lequel ils trouvent chaque paroisse, des plaintes que peuvent former les paroissiens contre leurs curés, de recevoir les comptes des revenus des fabriques, et de faire des ordonnances pour le recouvrement et l'emploi des deniers qui en proviennent.

Jadis un archidiacre perdait sa dignité en se faisant ordonner prêtre; mais dans les derniers temps il n'en fut plus ainsi. L'archidiacre ne pouvait être privé de son titre qu'après des procédures régulières, et lorsqu'il avait mérité cette peine par quelque délit. Originairement il n'y avait qu'un archidiacre dans chaque église cathédrale; lorsqu'il y en eut plusieurs, l'archidiacre de la ville épiscopale prenait le titre de grand archidiacre.

Le diaconat est l'ordre et l'office de diacre, qu'on regarde comme un sacrement dans l'église catholique, bien que des théologiens aient soutenu le con

traire.

La diaconie était, dans les monastères de l'église grecque, une charge dont les attributions étaient de recevoir et de distribuer les aumônes; c'est ce qu'on appelait aumônerie dans les abbayes de France. On appelait aussi diaconies des chapelles et oratoires situés dans la ville de Rome et gouvernés par chaque diacre dans sa région, c'est-à-dire dans son quartier. Les diaconies étaient des hôpitaux ou plutôt des bureaux pour la distribution des aumônes. Selon Fleury, le bureau de charité, joint à l'église de la diaconie, avait pour le temporel un administrateur nommé le père de la diaconie, qui était tantôt clerc, tantôt laïc.

Le diaconique était un lieu autour de l'église où l'on conservait anciennement les vases sacrés et les ornements destinés au service de l'autel (voy. SACRISTIE).

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DIACONESSE et quelquefois diaconisse, mot en usage dans la primitive église pour désigner des femmes dévotes consacrées au service religieux. Elles remplissaient auprès des femmes certaines fonctions dont les diacres n'auraient pu s'acquitter sans blesser la pudeur, dans le baptême, par exemple, qui se donnait par immersion aux chrétiens des deux sexes. Les diaconesses, dont il est fait mention dans l'épître de saint Paul aux Romains, et que Pline le jeune fit tourmenter (comme le prouve sa lettre à Trajan, L. X, 97), étaient encore préposées à la garde des églises ou du lieu des assemblées, du côté des femmes, séparées des hommes selon l'ancienne coutume. Elles avaient soin des pauvres, des malades, des prisonniers. Durant les persécutions, quand on ne pouvait envoyer un diacre aux femmes pour les exhorter et les fortifier, on leur envoyait une diaconesse. Différentes raisons décidèrent quelques conciles à interdire la consécration des diaconesses. Celles-ci portaient un habit particulier. On ne sait si leur nombre était fixé; on ne peut pas non plus déterminer l'époque précise de leur suppression, parce qu'elle n'est pas la même pour tous les pays; en général on ne trouve plus de diaconesses en Orient à partir du x111° siècle, ni en Occident à partir du x11o. On a encore appelé diaconesses les femmes que les diacres avaient épousées avant leur ordination. A. S-R.

DIADÈME. C'était anciennement un bandeau tissu de fil, de laine ou de soie, dont les rois s'entouraient le front; car longtemps la couronne (voy.) fut réservée aux dieux. Presque toujours le diadème était simple et uni, de couleur blanche; quelquefois cependant on l'ornait de broderies d'or, de perles et de pierreries. Souvent on le plaçait autour des couronnes de lauríer. Ainsi qu'on l'a

des études constantes des médecins de tous les temps; c'est d'ailleurs le résultat de l'observation et de l'expérience personnelle, beaucoup plus que des leçons et de l'expérience d'autrui. Pour arriver à la connaissance précise des maladies, il faut d'abord une étude approfondie de la forme et de la structure des organes, et de leurs fonctions dans l'état de santé, afin de pouvoir y rapporter les lésions matérielles ou vitales qui peuvent s'y inanifester. Les difficultés se présentent sans nombre dans le diagnostic à raison de la multiplicité, de la complication des cas, de l'insuffisance des renseignements; et la sagacité, l'attention, ne mettent pas toujours à l'abri de l'erreur. Le meilleur moyen de l'éviter est de procéder à l'examen des malades avec une scrupuleuse exactitude, de ne négliger aucune circonstance; car les plus indifférentes en apparence peuvent conduire au résultat qu'on cherche.

dit à l'art. BANDEAU, Pline l'Ancien veut que Bacchus ait été l'inventeur des diadèmes, et, suivant Athénée, les buveurs s'en ornaient la tête pour se garantir des fumées du vin; plus tard seulement on en a fait un insigne royal. On ne sait en quel temps les empereurs romains prirent le diadème, innovation qui froissait la haine antique des Quirites contre les rois. L'opinion générale est toutefois que Dioclétien, qui régularisa le luxe de la cour impériale et lui donna toute la pompe de l'Orient, prit le premier cet ornement d'une manière formelle, Il est du reste certain que les premières effigies des empereurs sont ornées de diadèmes ou de simples bandeaux. Dans la suite, ils prirent des couronnes rayonnées, pour faire comprendre par un signe extérieur que leur dignité était sur la terre une image de la majesté divine. Ce n'est que depuis Constantin que les empereurs sont représentés avec le diadème sur les médailles; quelquefois il est relevé par des perles ou par des diamants, en un seul ou à double rang; ce n'est aussi que depuis la même époque qu'il fut permis aux impératrices de porter cet ornement. Le mot diadème vient du grec donaci et d'en composer le groupe qu'on veut (bandelette circulaire), qui lui-même vient de dade (je lie à l'entour). Diademe se prend en général pour la dignité royale, surtout en poésie : c'est en ce sens que l'on dit accepter, refuser le diadème.

Le diagnostic est une opération d'analyse et de synthèse. Chaque maladie ayant des symptômes qui lui sont propres et d'autres qui lui sont communs avec diverses affections, il s'agit d'isoler ceux

attaquer par le traitement. Les éléments qui se présentent sont les renseignements de tout genre et l'examen immédiat du sujet. Ainsi, pour donner un exemple, le médecin appelé auprès du malade doit en examiner l'âge, le sexe, le tempérament, la constitution, etc., s'enquérir de ses antécédents, en remontant quelquefois assez haut. Arrivé à l'état présent du malade, il s'assurera, par l'application de ses sens, quels sont les organes ou les fonctions lésés, de quelle manière et dans quelle proportion ils le sont, On a coutume de suivre un certain ordre dans cette exploration afin de ne rien oublier; on observe d'abord l'aspect extérieur du malade, son attitude, la température du corps, la sensibilité générale et partielle; puis successivement chacune des fonctions digestive, circulatoire, respiratoire, etc., s'attachant d'une manière DIAGNOSTIC, partie de la méde- | particulière à ce qui s'écarte plus ou

Diademe, en terme de blason, se dit des ceintres ou cercles d'or qui servent à fermer les couronnes des souverains, et à porter la fleur de lys double ou le globe croisé qui leur sert de cimier. Les couronnes diffèrent en ce qu'elles sont formées d'un plus ou moins grand nombre de diadèmes. On a prétendu que jadis les prélats portaient une espèce de diadème appelé nimbe. En blason encore, on nomme diadème ou tortil le bandeau qui ceint les têtes de more sur les écus. C'est de plus une sorte de cercle que l'on voit quelquefois sur les têtes de l'aigle éployée. A. S-R.

cine qui consiste à reconnaître les maladies et à les distinguer les unes des au

tres. C'est la base du traitement et le but

moins de l'état normal.

Les médecins appellent séméiotique la science qui enseigne la valeur des dif

férents phénomènes morbides; elle sert à établir le diagnostic différentiel entre eux, et fournit les moyens de porter un jugement sur leurs éventualités. Ainsi le diagnostic ne saurait être absolument isolé du prognostic.

Il est fâcheux que l'instrument ne puisse pas donner exactement les proportions du mélange; mais on peut cependant juger du plus ou moins d'huile étrangère qui se trouve dans tel ou tel mélange par la perte qu'éprouve, dans la puissance électrique de ses effets, la pile sèche qui sert aux différentes expériences et dont on connaît l'intensité habituelle.

bilité des corps sont si faciles que, parmí eux, la laque et le charbon de fusain ont été jusqu'à présent les seuls qui n'aient pas manifesté d'une manière sensible la propriété de transmettre l'électricité. L'huile d'olive pure n'est presque pas On ne peut nier que depuis cinquante conductrice du fluide électrique; mais il ans le diagnostic n'ait fait d'immenses n'en est pas ainsi dès qu'on mêle à cette progrès. La culture de l'anatomie patholo- | huile la plus petite dose d'huile d'œilgique et le perfectionnement des moyens let, de colza ou de toute autre sorte. d'investigation ont amené des résultats Aussi devient-il alors très facile à l'hord'une précision surprenante. Bien sou- logerie de reconnaître la pureté des vent, il est vrai, cette connaissance pré- | huiles qu'elle emploie; car si l'huile est cise ne fait que nous révéler l'impuis- sophistiquée, et si, après l'avoir mise sance de l'art; mais, outre qu'en effet le dans un godet sur l'anneau du diagomètraitement de plusieurs maladies a été tre, on plonge dans l'huile un fil ménotablement perfectionné, on doit con- tallique en contact avec une pile sèche sidérer comme un progrès d'avoir mieux non isolée, le moindre atome d'huile fixé les limites de la médecine et d'avoir étrangère devient, pour ainsi dire, un empêché des tentatives inutiles contre des centre d'action conductrice. maladies évidemment incurables. Voy. MALADIE, SYMPTÔME, PROGNOSTIC. F. R. DIAGOMÈTRE (diyo, je transmets, je conduis, et psrpov, mesure), instrument inventé par M. Rousseau et propre à comparer les conductibilités des différentes substances. Cet appareil est d'une grande utilité dans les arts et dans les sciences. La sensibilité de l'aiguille qui donne la mesure des plus faibles degrés d'électricité est si grande, et cette aiguille peut si facilement être mise en mouvement sur le style vertical où elle est posée et dont elle reçoit l'électricité, qu'on est obligé de mettre tout le système sous une cloche, de peur que les courants d'air ne deviennent une cause perturbatrice. Un anneau qui communique au style dont nous avons parlé, et sur lequel on met les corps que l'on veut soumettre à l'expérience, est seul en dehors de la cage de verre, et sur celle-ci, à la hauteur de l'aiguille, se trouve un quart de cercle gradué, limite qui suffit à la mesure des mouvements que l'aiguille peut exécuter dans ses répulsions avec un conducteur vertical communiquant à l'anneau et au style au moyen d'une corde métallique horizontalement placée sur un plateau de ré. sine (voir pour la description de l'appareil, les Annales de Chimie, avril 1825). Au moyen du diagomètre, les appréciations du plus ou moins de conducti

Cet instrument, qui supplée d'une manière ingénieuse et commode à l'imperfection des moyens chimiques, a fourni aussi le moyen de faire des expériences sur la conductibilité des différentes espèces de charbon. Les plus mauvais conducteurs sont ceux que l'on a reconnu être les meilleurs pour la fabrication des poudres. R. DE P.

DIAGONALE, du grec Siάyovios, passant d'un angle (yovia) à l'autre. On appelle ainsi la ligne qui joint les sommets de deux angles non adjacents d'un polygone. Dans un polyèdre, c'est aussi la ligne qui joint les sommets de deux angles solides non adjacents.

Dans tout parallelogramme, les deux diagonales se coupent mutuellement en deux parties égales, chacune d'elles divise ce parallelogramme en deux triangles égaux, et la somme des carrés des côtés est égale à la somme des carrés des diagonales.

Si le parallelogramme est rectangle,

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