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ce. Il a pour titre Khird- Namèh Iskandéry (Livre de la sagesse d'Alexandre). Après l'Heft-Aurenk, les plus précieux des ouvrages de Djâmy sont : 1° le Beháristán (le Printemps), mêlé de prose et de vers, divisé en huit raoudhat ou parterres qu'on peut comparer au Gulistan de Sâdi (voy.) sur le plan duquel il le composa et qu'il dédia au sulthan Hossein. Les fables du Béhâristân ont été publiées par M. de Jenisch dans l'Anthologia Persica, Vienne, 1778, in-4°, et réimprimées par M. Wilken dans sa Chrestomathia Persica, Leipzig, 1805; elles ont été traduites en notre langue par M. Langlès, dans ses Contes, sentences et fables tirés d'auteurs arabes et persans, 1788. Le Journal des Muses a publié en outre quelques fragments du Béhâristân traduits par cet orientaliste. Nous citerons encore de Djâmy ses trois divans, deux traités sur la musique, un commentaire sur le Kafieh, traité de grammaire arabe très célèbre et qui a été imprimé, ces dernières années, à l'imprimerie de Constantinople avec les gloses de Mahroum effendi; et enfin Nisab Tedjnis alloghat, petit poème très court, traduit à Londres dans le Persian Moonski de Gladwin, et dont la seconde édition, formant un vol. in-18, a paru dans cette ville en 1811.

Parmi les manuscrits orientaux que la grande bibliothèque de Paris acquit du célèbre Anquetil du Perron se trouve le Koulliat de Djâmy, ou recueil de ses productions. Ce rare manuscrit renferme plus de vingt ouvrages de cet auteur qui manquaient à la France. G. L. D. R.

LIS.

DJEMJID, voy. PERSE et PERSÉPO

DJEZZAR, c'est-à-dire boucher, surnom sous lequel est principalement connu le fameux ACHMET, pacha d'Acre, et qui lui fut donné à cause de ses cruautés et du massacre auquel il livra environ 70 Arabes qui étaient venus négocier avec lui. On sait qu'avec l'appui des Anglais, il arrêta le cours des victoires de Bonaparte en Égypte et en Syrie. Né en Bosnie vers l'an 1720, il arriva en Égypte dans l'année 1755, et se vendit lui-même, dit-on, comme esclave à Ali-Bey; il fut successivement ichagassy (garde-du

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corps) et mamelouk. Achmet sut captiver à un tel point les bonnes gràces de son maitre que, de simple cavalier de cette dernière milice, il s'éleva au rang de commandant du Caire; puis il monta en dignité autant par son courage et ses talents que par sa perfidie envers son bienfaiteur. Comme pacha d'Acre, il se rendit tellement redoutable aux rebelles qu'il avait à combattre, que la Porte lui conféra le rang de pacha à trois queues. Mais bientôt se méfiant du caractère trop entreprenant d'Achmet, elle songea à l'écarter. Djezzar ne s'en maintint pas moins dans son poste par la ruse et la violence, et n'obéit aux ordres qui lui venaient de Constantinople qu'autant que cela lui convenait. L'invasion que fit Bonaparte en Syrie (1799) jeta Djezzar dans la plus grande fureur : il ne put concevoir que l'audace des chrétiens d'Europe allât jusqu'à tenter la conquête de sa province. Cette animosité ne fit qu'augmenter sa bravoure naturelle. Secondé par le Français Philippeaux, qui comme ingénieur dirigea parfaitement la défense de sa ville, et appuyé surtout par sir Sidney Smith, qui l'assista de plusieurs vaisseaux de guerre anglais, AchmetDjezzar put se vanter d'avoir forcé à la retraite l'homme qui jusque-là avait marché de victoire en victoire, et d'avoir le premier opposé une barrière à son ambition. Il soutint ensuite plusieurs luttes sanglantes contre le grand-visir et le pacha de Jaffa, et se soutint dans son poste, où il exerça souvent d'atroces cruautés. Cependant il mourut paisiblement dans son kiosque en 1804. C. L. DJINGHIZ - KHAN, voy. TCHINGHIZ-KHAN.

DJINNS. La mythologie de l'Orient, à laquelle nous avons vraisemblablement emprunté nos lutins, nos fées et nos feux follets, est féconde en puissances fantastiques de ce nombre sont les djinns, sorte d'esprits malfaisants, sur le compte desquels le fatalisme des musulmans rejette les maux dont ils ne veulent pas rechercher ou ne peuvent pas trouver les causes. Ces esprits, selon eux, d'une substance plus grossière que Chaitam ou Satan, le prince des démons, ne sont ni des anges, ni des diables, ni des hommes; lę

des mortels est entre leurs mains; à eux sont dues toutes les misères, toutes les calamités qui frappent la nature hu

maine.

Les Arabes possèdent un ouvrage intitulé Akám al mergián fi ahcamal gian, c'est-à-dire Perles de corail amassées sur ce qui concerne les djinns. Cet ouvrage, dans lequel on trouve quelques traditions historiques assez curieuses, contient un grand nombre de fables qui ont été souvent mises à contribution par les poètes et les romanciers de l'OG. L. D. R.

rient.

DJOLIBA, voy. Niger.

Koran dit qu'ils avaient été formés d'un feu ardent et bouillonnant. C'étaient autrefois des géants ou plutôt des génies que Dieu avait mis sur la terre avant la création du premier homme, qui, suivant Tous les Orientaux croient qu'il y a quelques auteurs orientaux, occupaient des djinns måles et des djinns femelles ce monde conjointement avec les dives, | (voy. l'article PÉRIS). les péris, sous l'empire de Gian-benGian, leur monarque. Le nom de djinns leur est venu de ce souverain, appelé par les Arabes Gian ou Ginn, par les Persans Giannian et Ginnian, par les Turcs Ginniler et Ginler. S'il faut en croire les chroniques persanes, ils habitaient principalement les monts Elbrouz. Gianben-Gian les avait gouvernés pendant deux mille ans, lorsque Dieu, contre lequel ils s'étaient révoltés, envoya pour les punir Eblis, qui était de la nature des anges. Celui-ci les attaqua, les vainquit et les chassa à l'extrémité du monde. Ce fut alors que Dieu créa le genre humain et leur ordonna de se soumettre à Adam; ils refusèrent d'obéir à une créature qu'ils regardaient comme au-dessous d'eux par sa nature, et en punition de cette nouvelle désobéissance ils furent frappés de malédiction. L'histoire turque de Tahmourat parle beaucoup des djinos; elle rapporte que cette race finit par être exterminée. L'épitaphe placée sur la tombe de Kaïmourah, premier roi de Perse et empereur de tout l'Orient, selon les annales des Persans, semble même confirmer le fait de leur extinction; on y lit: Qu'est devenu le peuple de Gianben-Gian? vois ce que le temps en a fait.

Le Tahmourat Nameh rapporte tous les hauts faits et toutes les grandes choses accomplies par Gian; les traditions orientales lui attribuent même l'élévation des pyramides d'Égypte.

Les djinns font leur résidence sur la terre et choisissent différents lieux pour leur habitation. Si le malheur veut qu'un homme s'approche par hasard de leur demeure, il tombe aussitôt victime de la colère de ces esprits vindicatifs et méchants. Ils savent tout ce qui se passe; ils tiennent constamment l'œil ouvert sur les hommes et sur les affaires de ce monde; ils sont les auteurs du mal; tous les événements dépendent d'eux, et la destinée

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DLUGOSZ (JEAN), appelé aussi Longinus, chanoine de Cracovie et historien polonais au xv siècle, mort le 10 mai 1480, peu avant le jour où il devait recevoir le sacre comme évêque de Reusch - Lemberg. Son grand ouvrage dont il termina 12 livres et qu'il poursuivit jusqu'en 1444, fut continué par d'autres mains après sa mort; il parut d'abord à Dobromil en 1615; mais nous citerons de préférence l'édition plus complète de Leipzig: Historia Polonic usque ad an. 1480, libri XIII │(Lips., 1711, 2 vol., in-fol.). Dlugosz est un des auteurs les plus importants pour l'étude de l'histoire polonaise.

DMITRI, voy. DIMITRI.

S.

DNIEPER ou DNIEPR, fleuve de la Russie, que les anciens connaissaient sous le nom de Borysthène, c'est-à-dire détroit septentrional,nom qu'on avait probablement donné d'abord à son embouchure. Ils le regardaient comme un des plus beaux fleuves du monde. Hérodote le vante comme fertilisant ses bords à l'instar du Nil sous le rapport des pâturages et des moissons, et comme fournissant beaucoup de poissons et une eau très agréable à boire. Ce fleuve sort des marais boisés de Bieloi, gouvernement de Smolensk, arrose la ville de ce nom traverse le gouvernement de Mohilef, sépare ceux de Minsk et de Tchernigof, passe à Kief et à Tcherkassy, puis à Iékaterinoslaf, ville au-dessous de laquelle il reçoit la Samara. Sur un espace de 18 lieues

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le fleuve passe ensuite à travers un immense banc granitique où son lit est hérissé d'écueils et de roches en forme d'iles qui rendent la navigation très difficile, surtout quand les eaux sont basses. Ces passages s'appellent poroghi (cascades). Autrefois on débarquait les marchandises des grands bateaux à Novoi-Kaidak, et on les transportait à terre jusqu'à Alexandrofsk; mais depuis on a pratiqué des passages à travers tous ces écueils, en sorte que les bateaux peuvent actuellement descendre. On compte en tout 13 poroghi. Sorti du gouvernement d'Iékaterinoslaf, le Dniéper forme la limite entre ceux de Kherson et de Tauride, et au-dessous de la ville de Kherson il se jette dans le golfe d'Otchakof, qui, faisant partie de la mer Noire, reçoit aussi le Boug et a 16 lieues de long sur environ 3 de large; on y pêche beaucoup d'esturgeons. L'embouchure ou le liman du fleuve a 2 à 10 verstes de large; on y trouve la petite ile de Beresan. Cette embouchure a en été si peu de profondeur que les navires ne peuvent y entrer. Il faut remarquer encore, à 270 verstes au-dessus du liman, l'île de Kortitzkoi, où les Cosaques zaporoghes avaient anciennement un petit fort, et qui est occupé maintenant par une colonie de Mennonites d'origine allemande. Le Dniéper a un cours rapide et long de 360 lieues. C'était au moyen-âge une des principales voies de communication entre l'intérieur de la Russie et l'empire grec. D-G.

DOBBERAN ( EAUX DE ). Dobberan est un bourg de 2,200 habitants, avec un château de chasse, ancien couvent des religieux de Citeaux; il est situé à une lieue de la mer Baltique, dans le grandduché de Mecklembourg-Schwerin, et il est connu surtout par ses bains de mer. L'église de ce bourg renferme les sépulcres des anciens ducs de Mecklembourg et d'autres personnages célèbres. A un quart de mille de Dobberan commence, pour s'étendre au loin dans la Baltique, une digue très élevée appelée digue sacrée et formée de pierres singulièrement colorées et rangées avec art. Selon la tradition, elle se serait formée de la terre soulevée par un tremblement de terre, et une nuit aurait suffi pour l'élever jusqu'au-dessus du ni

Encyclop. d. G. d. M. Tome VIII.

veau de la mer. Les bains de Dobberan, les plus anciens de l'Allemagne, furent établis par ordre du duc de Mecklembourg en 1793. On voit, non loin de la côte de la Baltique et entouré d'autres maisons plus petites, le grand hôtel des bains froids et chauds. On y trouve des douches, etc. Dans la mer même, on se baigne au moyen de petits cabinets portatifs posés sur quatre roues, qui, pendant la saison des bains, restent dans la mer, et du fond desquels l'on descend dans l'eau par un escalier. Le rivage est garanti de l'impétuosité des vagues par un mur. Une espèce de portique s'élève auprès et garantit des ardeurs du soleil le baigneur qui va y chercher du repos. Depuis 1811 on a aussi construit une maison pour 12 pauvres malades qui reçoivent les bains gratuitement. L'hôtel des bains ne peut loger qu'un petit nombre de baigneurs; tous les autres vont s'établir dans le bourg. On a construit à Dobberan en 1805 une salle de spectacle; près du camp, grande place ombragée par des arbres, est une salle de concerts; le grand hôtel renferme une salle pour le jeu et la conversation, et les plaisirs plus bruyants sont relégués dans un autre édifice. Dans les environs de Dobberan on se procure le spectacle de la mer animée par de nombreuses voiles du haut du Jungfernberg on découvre Rostock du côté de la terre. A une distance un peu plus grande, Dietrichshagen se présente sur une des collines les plus élevées du Mecklembourg; on y domine la plus grande partie du pays, la mer Baltique avec plusieurs îles jusqu'au Holstein; puis Warnemunde, le lac Covent, où on se livre au plaisir de la chasse aux cygnes, etc. Voir Vogel, Handbuch zur Kenntniss von Dobberan (Guide Dobberan), Rostock, 1819, in-8°.

C. L.

DOBROWSKY (l'abbé JOSEPH), que Goethe a appelé le doyen de la critique historique, et que tous les slavinistes regardaient comme leur maître et leur modèle, en même temps qu'il était dans le lieu de sa résidence l'oracle du peuple, naquit le 17 août 1753 à Gyermet, non loin de Raab, en Hongrie. Son père, Bohême de naissance, avait pour vrai nom Jacques Daubrawsky; il servait dans un

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régiment dont le chapelain, étranger à la Hongrie, conféra au fils du militaire, dans le baptême, le nom de Dobrowsky, qu'il garda depuis. Sa première éducation, qu'il reçut à Bischofteinitz en Bohême, fut tout-à-fait allemande, et il n'apprit la langue de son pays qu'à Deutschbrod, où, en 1763, son père le mit en pension chez un débiteur qui ne pouvait s'acquitter envers lui qu'en recevant son fils à sa table et dans sa maison, pendant qu'il suivrait dans cette ville, les leçons du gymnase. Dobrowsky, le père, avait un autre débiteur de ce genre à Klatau: ce fut donc encore là qu'il en voya son fils pour continuer ses études au collége que les jésuites y entretenaient. En 1768, Joseph Dobrowski alla à l'université de Prague, et en 1772 il se fit recevoir dans la compagnie de Jésus; mais cet ordre fut aboli dès l'année suivante, et le novice retourna à Prague pour s'y livrer sérieusement à la théologie; et en acceptant la proposition qu'on lui fit en 1776 de se charger de l'éducation des enfants du comte de Nostitz, il ne renonça pas à cette étude. Son premier écrit Fragmentum Pragense Evangelii S. Marci, vulgo autographi (Prague, 1778, in-4°), fit une grande sensation dans le monde savant, par l'érudition que l'auteur déploya pour prouver que ce prétendu manuscrit autographe de saint Marc devait au contraire être regardé comme apocryphe. La publication d'une feuille périodique, consacrée aux productions contemporaines de la littérature nationale de Bohème et de Moravie, et commencée en 1779, lui suscita une multitude de querelles; mais l'esprit avec lequel il les soutint, ainsi que d'autres écrits qu'il fit paraître, ajouta considérablement à sa réputation. Nommé en 1787 vice-recteur, et en 1789 recteur du séminaire général d'Hradisch, près d'Olmutz, il fut mis à la retraite dès l'an 1790, après la mort de Joseph II, victime pour la seconde fois des innovations de cet empereur, dont les séminaires-généraux, fondés en Autriche, furent généralement abolis. En 1791 Dobrowski fut accueilli à titre d'ami dans la maison de Nostitz, et, pour conserver son indépendance et consacrer tout son temps à ses études favorites, il

refusa depuis toute fonction publique, la pension dont il jouissait suffisant au besoin à sa modeste existence. L'abbé Dobrowski fit souvent des voyages, et de préférence à pied. En 1792, il en entreprit un à Stockholm, à Abo, à Saint-Pétersbourg et à Moscou, pour le compte de la Société royale des lettres (qui s'était constituée à Prague en1784), avec la mission de rechercher et d'examiner des manuscrits importants pour l'histoire de la Bohême qui devaient se trouver, surtout dans la première de ces villes, où Dobrowsky accompagnait le comte Joachim de Sternberg*. Deux ans après, il visita dans le même but l'Allemagne, l'Italie et la Suisse. A son retour de ce second grand voyage il fut affligé d'un accès d'aliénation mentale (1795). Cette terrible maladie n'ayant fait que s'accroître, on fut réduit à le mettre, en 1801, dans un hospice. La raison lui revint en 1803, et depuis ce moment il vécut alternativement l'hiver à Prague et l'été à la campagne, dans les terres du comte de Nostitz, ou du comte François de Sternberg-Manderscheid, et plus tard à Chudenitz, chez le comte Eugène Czernin. C'est à Brunn, où il passait en retournant de Vienne à Prague et où il devait faire un court séjour, qu'il mourut le 6 janvier 1829, universellement regretté.

Les écrits de Dobrowsky sont très nombreux; bornons-nous à en mentionner les principaux, ceux surtout qui contribuèrent le plus au développement de la littérature slavonne : Scriptores rerum Bohemicarum è bibliotheca ecclesiæ metropolitanæ Pragensis (2 vol., Prague, 1783-84), recueil qu'il publia en société avec Pelzel; Histoire de la langue et de la littérature bohéme (Prague, 1792, 2me éd., 1818), ouvrage qu'on trouve maintenant assez difficilement, et le seul du genre historique mixte qu'il écrivît; Introduction à un dictionnaire allemand

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| proportion du métal que ces minerais contiennent, surtout lorsqu'on veut exploiter le terrain qui les renferme.

La docimasie emploie deux méthodes: l'une connue sous le nom de voie sèche, l'autre de voie humide. Le plus souvent on n'emploie la seconde qu'après avoir fait usage de la première. S'il s'agit, par exem ple, d'un minerai (voy.), on le concasse, on le met dans le creuset avec sa gangue, et on y ajoute un fondant pour en former une espèce de pâte qu'on traite ensuite par la voie humide, en se servant de différents réactifs. C'est le choix et la recherche de ces réactifs, ainsi que leur bon emploi, qui constituent l'art de la docimasie, art qui, de nos jours, a fait des

Klaproth, des Vauquelin, des Collet-Des-
cotils, des D'Arcet, etc. S'il nous était pos-
sible d'entrer dans les détails de l'opé-
ration, nous aurions à passer en revue,
pour la voie sèche, la pulvérisation, la
calcination, la précipitation, l'essai
au chalumeau, etc.; pour la voie hu-
mide, il faudrait indiquer les emplois
si variés des réactifs, leur action sur les
métaux, la manière de reconnaître ces
métaux lorsqu'ils se précipitent, ou
bien les sulfures, les carbures, les chlo-
rures, etc. Mais cela nous entraine-
rait à faire presque un cours entier de
chimie.
V. DE M-N.

et boheme (2 vol., Prague, 1804 et 1821), ouvrage auquel ont coopéré MM. Leschka, Puchmayer et Hanka; Précis des déclinaisons en langue bohéme (Prague, 1808); Slawine, ou Message adressé de Bohême à tous les peuples slavons, ou pièces diverses recueillies pour faciliter la connaissance de la littérature slavonne dans tous ses dialectes (Prague, 1806-1808); Glagolitica (Prague, 1807; 2me édition, 1832), appendice au Slawine, concernant la littérature glagolitique*; Système complet de la langue bohéme (Prague, 1809; 2me édition, 1819); Plan d'un dictionnaire étymologique de la langue slavonne (Prague, 1813; 2me édition, de Hanka, 1833); Institutiones linguæ Sla-progrès immenses, grâce aux travaux des vica veteris dialecti (Vienne, 1822), ouvrage classique et fondamental qui recherche l'origine de l'idiome et le réduit à des règles fixes et certaines M. Peninski en a donné un très bon abrégé en langue russe; Cyrille et Méthode, les apôtres des Slaves (Prague, 1823). Plusieurs traités intéressants de Dobrowski se trouvent dans les Traités de la société royale des sciences de Bohéme, ainsi que dans plusieurs écrits périodiques. Dobrowsky fut le premier qui comprit et exposa la structure particulière des langues slavonnes, sans avoir cependant la prétention de croire que ses recherches eussent épuisé toute la question. Voir l'ouvrage allemand de M. Palacky, Vie et activité littéraire de Dobrowsky (Prague, 1833). C. L. et S. DOCIMASIE. Ce mot grec est dérivé du verbe doxμá¿w, essayer, éprouver; en effet, la docimasie a pour objet de déterminer la nature et la proportion des principes qui constituent un corps. Pris❘ dans un sens général, c'est l'art qui donne les moyens de connaître la formation de tous les corps qui nous entourent; mais on est convenu d'en restreindre la signification et de l'appliquer particulièrement à l'analyse des minerais qu'on se propose d'étudier pour les imiter ou pour savoir en quoi ils peuvent être utiles aux arts, ou bien pour connaître la

(*) Nous avons déjà fait connaître cette litté rature à l'article CYRILLE ET MÉTHODE, et nous lui consacrerons de plus un article spécial. S.

|

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DOCIMASIE PULMONAIRE, expression empruntée à la métallurgie, et employée en médecine légale pour désigner une expérience tendant à déterminer si un enfant est né mort ou vivant. Elle consiste à placer dans un grand vase d'eau le cœur et les poumons d'un enfant nouveau-né: s'ils surnagent, il est probable que la respiration aura eu lieu, et, en conséquence, que l'enfant sera né vivant; s'ils gagnent le fond de l'eau, au contraire, on devra croire, toutes choses égales d'ailleurs, que l'enfant n'aura point vécu. En effet, le poumon des fœtus n'étant pas dilaté par l'air est spécifiquement plus pesant que l'eau. Il ne faut pourtant pas s'en rapporter à ractère unique, car la putréfaction, par exemple, pourrait développer dans les poumons des gaz capables de les faire surnager quand même il n'y aurait pas

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