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Les lettres C. L. indiquent qu'un article est traduit du Conversations-Lexicon ou de son supplément intitulé Conversations-Lexicon der Gegenwart, le plus souvent avec des modifications (m.). Enc. amer. signifie Encyclopædia americana. Enfin la signature Enc. autr. se rapporte à l'Encyclopédie nationale autrichienne.

DES

GENS DU MONDE.

H (suite de la lettre).

HESSE - DARMSTADT (GRAND-|(1678-1739): ce fut ce landgrave qui DUCHÉ DE), voy. à la fin du T. XIII la première section de cet article, intitulée 1° Géographie et statistique.

commença la construction du château de Darmstadt. Son fils et son successeur, Louis VIII (1739-1768), n'étant encore que prince héréditaire, agrandit l'état, à la mort de son beau-père Jean-Reinhard, dernier comte de Hanau, du pays de Hanau-Lichtenberg. Son fils, Louis IX (1768-1790), qui passa la plus grande partie de sa vie à Pirmasens, dans le comté de Hanau-Lichtenberg (aujourd'hui partagé entre la France, la Bavière rhénane et Bade), fut un enthousiaste fanatique des institutions militaires prussiennes et du roi Frédéric II. Il eut pour successeur son fils Louis X (1790-1830). Ce prince prit d'abord constamment part, avec ses 5,000 hommes, à la guerre contre la France. A la paix de Lunéville, il perdit la partie du comté de Hanau-Lichtenberg située sur la rive gauche du Rhin; puis en 1803, par le recès de la députation d'Empire, il y eut une foule de mutations, mais qui, en définitive, lui offrirent pour résultat un accroissement de 69 milles carrés géogr., et de 124,700 habitants. En 1806, au moment où ce landgrave entra dans la Confédération du Rhin, il prit le titre de grand-duc et se fit nommer depuis Louis Ier. On lui accorda, dans cette circonstance, une augmentation de 122,000 âmes de population, et en 1809, le grand-duché s'accrut encore de Schiffenberg et de Kloppenheim. L'année suivante, après la se

2o Histoire. Ainsi qu'on l'a vu dans l'art. HESSE-CASSEL, le landgrave George Ier, ou le Pieux, dernier fils de Philippe le Magnanime, fut le fondateur de la branche de Hesse-Darmstadt, pourvue de la partie supérieure du comté de Katzenellenbogen, et gouverna de 1567 à 1596. Il laissa trois fils dont l'aîné, Louis V, le Fidèle (1596-1626), lui succéda. Le second, Philippe, eat Butzbach, qui, à sa mort, retourna à la ligne principale; et le troisième, Frédéric, fut le fondateur de la branche de Hesse-Hombourg. Louis V, héritier de Louis IV de Marbourg, réunit à son patrimoine une partie de la Hesse-Supérieure, fonda, en 1607, l'université de Giessen, et prit, dans la guerre de Trente-Ans, le parti de l'Autriche, ce qui attira la coalition dans ses états. Son fils et son successeur, George II (16261661), que Gustave-Adolphe appelait ironiquement le Faiseur de paix, tantôt rechercha la neutralité, tantôt fit la guerre à la Suède, et toujours avec malheur. Ce fut sous lui, en 1629, que fut fondé le gymnase de Darmstadt et que Marbourg retourna à la branche de HesseCassel. Son fils Louis VI (1661-1698), amassa beaucoup d'argent, mais, malgré son avarice, encouragea les arts et les sciences. Louis VII régna à peine une année, et eut pour successeur son demi-conde paix de Vienne, des traités avec la frère Ernest-Louis, d'abord sous la tutelle de sa mère Élisabeth - Dorothée

Encyclop. d. G. d. M. Tome XIV.

France et Bade lui donnèrent encore 30,000 âmes. En novembre 1813, le

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puté E.-E. Hoffmann, en faveur de la liberté de la presse.

grand-duc de Hesse passa du côté des al- | souverain et les membres de la famille liés. Il dut à la convention de Paris (1815) grand-ducale. Ce fut aussi alors qu'euet à des traités ultérieurs (1816) des mo-rent lieu les débats soulevés, par le dédifications de territoire qui, en définitive, lui donnèrent encore 5,000 âmes de plus. Les États, autrefois communs pour le pays de Hesse Cassel et celui de HesseDarinstadt, avaient été supprimés par un édit du 1er octobre 1806, où le grand-duc déclarait agir en vertu de sa suprême autorité. Quoiqu'il se fût prononcé au congrès de Vienne, le 16 novembre 1814, pour une constitution représentative, ses sujets sollicitèrent longtemps en vain la convocation d'une assemblée d'États. Enfin parut, sous la date du 18 mars 1820, un édit en 27 articles; mais les députés appelés montrèrent tant de répugnance pour ce projet que le gouvernement se vit dans la nécessité de faire rédiger une constitution nouvelle plus complète, et qui fut publiée, le 21 décembre 1820, à titre d'octroi, bien que, à parler historiquement, elle fût le résultat d'un compromis entre le peuple et le souverain. La première session dura 11 mois, et vit naitre un grand nombre de lois importantes pour le pays, presque toutes constitutives. Dans la seconde, ouverte le 16 août 1823, close le 1er mars 1824, l'œuvre commencée par la première fut complétée. La 3e devint célèbre par le procès intenté au conseiller de commerce E.-E. Hoffmann. Elle dura du 3 septembre 1826 au 12 juin 1827. Ce fut la première fois qu'on vit se développer le germe d'une opposition sérieuse entre le gouvernement et les États. La scission aurait peut-être été complète sans la mort du ministre de Grolman (voy.), qui eut lieu au commencement de 1829. Il fut remplacé par M. du Thil, à qui on devait la conclusion du traité de douanes (14 février 1828) entre la Prusse et la Hesse. La 4o session, ouverte, sous d'assez heureux auspices, le 3 novembre 1829, et que signala la rentrée du député Hoffmann, fut interrompue, le 6 avril 1830, par la mort du grand-duc Louis Ier. Il eut pour successeur son fils Louis II, né en 1777. Les États furent prorogés du 7 avril au 16 juin 1830, et la session se termina le 1er novembre. Les chambres s'y montrèrent très généreuses envers le

Cependant la Hesse grand-ducale ne put se soustraire à la fermentation que la révolution de juillet avait répandue dans toute l'Europe. Les troupes envoyées pour réprimer quelques troubles blessèrent et tuèrent, dans des excès produits de l'ivresse, plusieurs citoyens inoffensifs. Le gouvernement s'opposa imprudemment aux demandes d'enquête et trouva trop légères les peines portees contre les auteurs de ce crime. Le consentement d'abord donné aux bourgeois des villes de former une milice nationale, et presque aussitôt révoqué, le refus de confirmer dans les fonctions de bourguemestre des individus qui déplaisaient au gouvernement, l'ordonnance du 12 mai 1832 sur les associations politiques, celles du 22 juin 1832 sur la suppression de la Cour de cassation pour la Hesse rhénane, et sur les fêtes et assemblées populaires; la publication des décrets de la diète du 28 juin 1832, de ceux du 14 juin, des 5 et 9 juillet, avec une masse d'instructions et d'ordonnances, enfin les poursuites dirigées contre la presse, ne laissèrent plus de doute sur ce fait que le gouvernement était entré dans une voie réactionnaire. C'est dans ces circonstances que parut, le 9 novembre, l'ordonnance qui convoquait les États pour le 1o décembre 1832. L'accord, qui semblait exister d'abord entre le gouvernement et les États ne fut pas de longue durée : toutes les réformes demandées par la 2o chambre, presqu'à l'unanimité, échouèrent soit contre les refus du gouvernement, soit contre les votes de la première chambre, et l'assemblée fut dissoute le 2 novembre 1833. Le gouvernement prit alors contre la presse les mesures les plus acerbes. Tous les journaux du grand-duché furent étouffés ou suspendus. Les élections se firent dans le sens de l'Opposition; mais le gouvernement, dans l'espérance de la briser, refusa la permission de siéger à 12 fonctionnaires. La nouvelle assemblée, qui, sous beaucoup de rapports, continuait la précédente, réunie le 26

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