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prudence au sein de parties qu'on doit | c'est-à-dire de l'orbite terrestre. L'attrac ménager; de dedans en dehors, lorsqu'il s'agit d'agrandir des ouvertures fistuleuses, de débrider des aponévroses ou des sacs herniaires. Dans ces cas, on se sert de sondes cannelées de différents genres pour diriger l'instrument et l'empêcher de se fourvoyer; quelquefois aussi d'instruments complexes, qui portent en même temps et le tranchant et ce qui peut limiter son action.

L'incision de la peau est seule douloureuse avec la section des nerfs; les autres parties molles ne manifestent point de sensibilité: on a pu s'en assurer dans toutes les opérations chirurgicales. La moelle des os, malgré l'opinion vulgaire, ne fait point exception, et dans toutes les amputations ce fait peut être vérifié.

tion mutuelle des planètes fait varier cette inclinaison; variation qui cause la rétrogradation des nœuds ou points de leurs orbites passant dans le plan de l'écliptique. Il est hors de doute que ce plan lui-même soit soumis à cette variation, dont l'effet est alors de faire approcher la coincidence de l'écliptique avec l'équateur. Voy. ces mots.

Si, dans l'état actuel, les révolutions des nœuds et les perturbations qui en résultent sont pour ainsi dire sans importance relativement à la constitution physique des planètes, il n'en serait pas de même de plus grandes inclinaisons mutuelles de leurs orbites entre elles ou par rapport à l'équateur de chaque planète. Une variation dans la position de l'écliptique, par exemple, qui changerait la distance de son pôle à celui de l'équateur, troublerait nos saisous.

Ainsi, dit sir John Herschel, si le plan de l'orbite de la terre pouvait jamais changer jusqu'à tomber en coincidence avec

On incise les parties minces et flottantes avec des ciseaux ; mais il ne faut avoir recours à cet instrument qui broie toujours un peu les tissus et occasionne par conséquent plus de douleur, que dans les cas où l'on ne peut pas s'en dispenser. Les incisions doivent être prudem-l'équateur, nous aurions un printemps ment ménagées; trop petites, comme les font souvent les novices, elles ne produisent pas le résultat qu'on désire; trop étendues ou trop nombreuses, elles multiplient les cicatrices et les difformités, et prolongent le traitement. I importe que la peau surtout se trouve divisée nettement et dans toute son épaisseur, si l'on ne veut pas augmenter les souffrances des malades, sans nécessité. En un mot, il faut se conformer au vieux précepte citò, tutò, jucundè qu'on peut traduire ainsi : Il ne faut jamais couper que quand il faut, ce qu'il faut, comme il faut.

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éternel sur tout notre globe; et, au contraire, s'il pouvait coincider avec un meridien, les extrêmes de l'été et de l'hiver deviendraient insupportables. » Mais la va riation totale des inclinaisons planétaires est comprise dans de très étroites limites, et les géomètres ont démontré la stabilite du système planétaire, quant aux inclinaisons mutuelles de ses orbites.—For Bernoulli, Recherches physiques et astronomiques sur la cause physique de l'inclinaison des plans des orbites des planètes, par rapport au plan de l'equateur, 2° éd., in-4o, tirée à 25 exempl.

INCLINAISON DE L'AIGUILLE AIMANTIE. Les expériences dont on s'est servi pour trouver la déclinaison (voy.) d'une aiguille aimantée, ne nous indiquent que la direction du plan vertical suivant lequel s'exerce, en chaque lieu, la force magnetique de notre globe. Pour trouver la direction absolue de cette force dans ce plan, plaçons une aiguille d'acier bien cylindrique sur un axe qui lui soit perpendiculaire au milieu de sa longueur; puis suspendons-la ainsi par son centre sur des plans bien polis, et mettons-la dans une position parfaitement horizon

avant de l'aimanter. Lorsque nous s serons assurés qu'elle est parfaiteat en équilibre, communiquons-lui le nétisme, et remettons-la sur ces sup ́s: alors, si nous la dirigeons dans le idien magnétique, elle ne se tiendra horizontalement. Dans notre hémière boréal, l'aiguille se penchera vers le d; dans l'hémisphère austral, elle se chera vers le sud en s'inclinant à l'hon, et, après quelques oscillations, elle rêtera en formant avec la verticale un ain angle fixe. C'est cet angle qu'on me l'inclinaison magnétique ou de quille aimantée. On doit conclure de hénomène que la force qui influe sur direction de l'aiguille aimantée ne erce pas horizontalement et qu'elle est gée de part et d'autre de l'équateur. 'inclinaison est encore plus variable les différents lieux que la déclinaiElle augmente vers le nord, et il y a semblablement dans l'Amérique seprionale, à environ 14 ou 17o du pôle al, une place où l'aiguille prend une tion tout-à-fait verticale. Vers le sud, linaison diminue, et il y a dans la torride une ligne qui fait le tour de rre, qu'on nomme équateur magnée(voy.), s'écartant de l'équateur terre seulement de 10 à 12o, où l'aiguille eure horizontale; au-delà de cette li, le côté sud de l'aiguille commence à liner, d'autant plus fortement qu'on signe davantage, et il est probable que s la Nouvelle-Zélande, environ à 35 40o du pôle austral*, il y a une place l'aiguille prend encore une situation icale. Le pôle magnétique, qu'on supdans l'Amérique septentrionale, ad le nom de pôle boréal, celui qui rouve à la Nouvelle-Zélande doit être elé pôle austral.

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mouvement, dirigé de l'est à l'ouest, a été découvert par M. Arago, sur la comparaison des observations de Cook et de Duperrey, de Van Couver et de M. Freycinet. Il se manifeste dans les deux hémisphères, et produit un changement des latitudes magnétiques, d'où résulte le changement d'inclinaison de l'aiguille pour les mêmes lieux terrestres. M. de Humboldt a déterminé ces changements annuels d'inclinaison avec une précision de quelques fractions de minutes.

Pour mesurer exactement l'inclinaison magnétique, on place l'axe de suspension de l'aiguille au centre d'un cercle vertical de cuivre dont le limbe, divisé en degrés, tourne autour d'un axe pareillement vertical, de manière à pouvoir être placé dans tous les azimuts (voy.). Cet axe du cercle vertical est lui-même placé au centre d'un autre cercle horizontal, également divisé en degrés, qui sert à déterminer la direction dans laquelle on a tourné le premier cercle; cet appareil s'appelle boussole d'inclinaison.

On a trouvé ainsi que l'inclinaison à Paris est d'environ 70° vers le nord.

Lorsqu'une aiguille d'inclinaison a été dirigée dans le plan du méridien magnétique et a pris naturellement la direction qui lui convient, si on la détourne tant soit peu de cette direction, elle y revient par une suite d'oscillations, de même qu'un pendule (voy.) sollicité par la pesanteur revient à la verticale lorsqu'on l'en a écarté. Ces deux phénomènes sont absolument pareils, et, dans l'un comme dans l'autre, l'intensité de la force est indiquée par la plus ou moins grande rapidité des oscillations. On peut donc, en comptant le nombre des oscillations d'une même aiguille à différentes latitudes, savoir si la force magnétique qui les produit est conComme la déclinaison, mais beaucoup stante ou variable, et quelles sont les lois * lentement et dans des limites infini- de ces variations, de même que les oscilit plus petites, l'inclinaison change lations du pendule servent à déterminer si, dans un même lieu, avec le temps les variations de la pesanteur. Des expéle mouvement progressif des nœuds riences de ce genre, faites par M. de Humpoints d'intersection de l'équateur ma-boldt, ont prouvé que les oscillations de tique avec l'équateur terrestre. Ce l'aiguille aimantée s'accélèrent en allant de l'équateur magnétique vers les pôles, ce qui montre que la force magnétique du globe augmente en allant d'une de ses limites à l'autre de la même manière que

M. Damont d'Urville place le pôle magué le austral sur la terre Adélie qu'il a découe en 1840, vers 66° 30' lat. sud, et 138° 21

gest.

cela a lieu pour la pesanteur terrestre. | veloppement, mais encore nous pou

vons, à l'égard de celles qui s'acquierent, leur donner ou ne pas leur donner lieu de naitre ; de là le pouvoir de l'éducation. En surveillant nos premières impressions, dont elle dispose en partie, elle détermine notre âme à incliner, à se porter habi

La Société royale de Londres a entrepris (1839) une grande série de recherches et d'observations sur tous les points de la terre, pour trouver la direction des lignes magnétiques du globe et les variations de cette force mystérieuse, dont on examinera la nature au mot MA-tuellement vers tels ou tels objets; moyen GNÉTISME terrestre. L. L-T.

précieux de préparer à la raison, pour la conduite future, d'utiles auxiliaires. Car on a beau traiter les inclinations de faits moralement insignifiants et vouloir detruire leur influence, c'est à elles, en rea

Mieux vaut donc les régler et les tourner à bien, que de tenter la chimérique entreprise de les déraciner toutes.

INCLINATION. Transporté du physique au moral, ce mot exprime, comme celui de passion, une disposition de l'âme, une pente de la volonté vers certains objets ou certaines personnes; c'est un dé-lité, que nous obéissons le plus souvent. sir continu, permanent, d'une influence ordinaire. Mais l'inclination n'a pas la force de la passion; son seul caractère distinctif est sa spécialité, c'est-à-dire consiste à marquer les directions particulières de l'âme. C'est ce qui résulte de l'étymologie même du mot inclination: il indique simplement que, au lieu de rester indifférent, de ne pencher d'un côté ni d'autre, on se sent porté dans un certain sens, on a un goût arrêté, on a fait un choix. Autant il y a de buts vers les-moignages d'inclination, comme on dit quels aspirent de préférence et constamment les volontés des hommes, autant il y a en eux d'inclinations. C'est à la différence des inclinations, dont la variété est très grande par conséquent, qu'il faut rapporter la différence des vocations et des caractères.

Lorsque l'inclination a pour objet une personne, c'est un commencement d'smour ou d'amitié (voy. ces mots qui tient à la spécialité de notre organisation, à un goût qui nous est propre; on ne saurait se l'expliquer, c'est le secret de la nature. Elle est, de plus, vague et indéterminee; ce qui fait qu'on ne dit pas donner des te

donner des témoignages d'amour ou
d'amitié. Elle emporte une idée de pre-
férence, mais de préférence instinctive,
aveugle, non réfléchie.
L-F-E.

INCOGNITO, adverbe italien, forme du latin incognitus, inconnu. Par caprice ou par de hautes convenances politiques, Puisque nos inclinations exercent, ainsi les princes voyagent quelquefois incoque nos passions, une action de tous les gnito, c'est-à-dire qu'ils consentent à deinstants sur notre conduite, et puisqu'el- poser momentanément leur caractere les comprennent toutes les détermina- exceptionnel et à n'être que de simples tions et, pour ainsi dire, toutes les in- mortels, à condition bien entendu qu'a flexions de notre âme vers certains buts travers le voile diaphane de leur travesd'activité, rien ne serait plus déraison-tissement on ait soin de reconnaître tounable que de les négliger. Il importe au jours leur majesté ou leur altesse. L'anbonheur et à la moralité de chacun de cognito d'un souverain est la plus transles régler, de faire prévaloir les bonnes parente des fictions, puisqu'elle n'équisur les mauvaises. Heureusement, elles of vaut pas même à celle qui, sur la scene, frent moins de résistance que les passions, met pendant deux heures aux mains d'un parce qu'elles ont moins de force et de artiste le sceptre du « roi des rois. » vivacité. D'ailleurs, si quelques-unes sont naturelles et dépendent du tempérament, la plupart résultent d'habitudes contractées ou d'impressions reçues; c'est en cela surtout que les inclinations diffèrent des penchants (voy.). Or, non-seulement nous pouvons les maîtriser toutes en favorisant ou bien en empêchant leur dé

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Il arrive cependant que des princes, par ennui, par hasard, ou bien par le desir sincère d'épier les vœux de leurs sujets, d'entendre leurs plaintes et d'y porter remède, se mêlent inconnus dans la foule, et l'histoire ancienne et moderne a consigné dans ses pages les moins graves plus d'une anecdote piquante sur ces tournees

fortuites ou préméditées. Nous renvoyons le lecteur à l'histoire d'Haroun al Raschid et aux Mille et une Nuits qui en sont le roman. Dans les temps modernes, nous choisirons pour exemple ce bon roi Maximilien de Bavière,qui affectionnait les façons bourgeoises, et s'amusait volontiers des rencontres inattendues auxquelles l'exposait souvent sa royauté déguisée. Mais cette abdication momentanée de leur dignité ne rentre point dans l'incognito officiel.

L'incognito d'un auteur, qui s'affuble d'un nom de guerre pour se cacher aux yeux du public, est très souvent un mensonge à jour, comme l'incognito d'un prince. On est convenu d'appeler du terme de pseudonyme cette ruse innocente. L'anonyme (voy.) même, sans excepter celui des premières représentations, n'est pas toujours un incognito sérieux. L. S.

INCOMBUSTIBLES. Cet adjectif, qui exprime la propriété attribuée autrefois à certaines substances de résister à l'action du feu, est presque un mot vide de sens aujourd'hui. Il est, en effet, reconnu maintenant qu'il n'existe pas de corps véritablement incombustibles. Les minéraux, les pierres, les alcalis, l'eau elle-même, sont des combinaisons d'éléments qui ne sauraient échapper à la décomposition par le feu. C'est donc à tort si des voyageurs ont assuré qu'il se trouvait en quelques endroits de l'Espagne et de l'Italie des arbres sur le bois desquels ni le feu des brasiers, ni celui d'un miroir ardent ne produisaient d'effet. Pline et Vitruve attribuent cette propriété au laryx; mais l'arbre que les botanistes appellent ainsi est loin de la posséder.

Une seule substance peut-être semblerait déroger à la règle commune : nous voulons parler de l'amiante (voy. ce mot). On sait qu'avec ce fossile soyeux, nommé aussi asbeste ou incombustible, les anciens faisaient des tissus qu'ils nettoyaient en les jetant dans les flammes, des tuniques funéraires pour y brûler les morts, des mèches pour les lampes sépulcrales. Il est vrai que, de nos jours, on a également utilisé la propriété qu'a cette substance d'éprouver peu de perte quand elle est soumise à l'action du feu (voy. ALDINI); mais des expériences consciencieuses et bien

dirigées ont prouvé qu'au bout d'un certain temps elle finissait par s'y décomposer comme toutes les autres. D'où il suit que c'est encore par un abus de mot qu'on appelle incombustibles les différents objets que l'on fabrique avec cette matière, tels que des bourres de briquets phosphoriques, des mèches de veilleuses, des dentelles grossières, des vêtements pour les pompiers, et même un papier qui, s'il était plus connu, pourrait devenir précieux pour les actes publics. Tous ces produits peuvent supporter longtemps l'action du feu, mais non lui résister absolument. A bien plus forte raison devrait-on refuser cette qualification aux toiles, papiers et bois imprégnés d'une dissolution de certains sels solubles (les phosphates, les silicates, etc.), que l'on emploie dans les théâtres pour éviter les incendies. Ainsi préparées, ces matières, comme l'a prouvé M. Gay-Lussac, ne jettent pas de flamme en brûlant et avertissent du danger par l'odeur qu'elles répandent: elles sont donc ininflammables, mais non pas incombustibles.

Dès la plus haute antiquité, il s'est trouvé des hommes qui se sont prétendus incombustibles ou qui ont passé pour tels. Les prêtresses de Diane persique, à Tyane, marchaient sur des brasiers ardents; Virgile nous apprend que les prêtres du temple d'Apollon sur le mont Soracte en faisaient autant; Strabon attribue des prouesses semblables aux prêtresses de la déesse Feronia. L'imposteur Barcokheba (voy.) qui, sous le règne d'Adrien, excita les Juifs à la révolte en se disant le Messie, tenait dans sa bouche de la paille embrasée et vomissait des flammes. Il est question dans l'histoire d'Espagne des saludadores et des santiguadores, prétendus descendants de sainte Catherine, se disant incombustibles par droit de naissance, qui se lavaient les mains dans du plomb fondu et jouaient avec des lames de fer rouge. Au moyen-âge, lorsque l'on avait recours à ce qu'on appelait le jugement de Dieu (voy. ÉPREUVES JUDICIAIRES), ceux qui voulaient prouver leur innocence traversaient des bûchers enflammés, saisissaient des barres de métal ardent, etc. Plus tard, les convulsionnaires (voy.) renouvelèrent

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née. Par exemple, 3 n'est pas un carré parfait, car puisque le carré de 1 est 1, et que celui de 2 est 4, il s'ensuit que la racine carrée de 3 est nécessairement entre 1 et 2; elle sera donc 1 et une fraction. Mais, à quelque puissance qu'on l'eleve, une fraction reste toujours une fraction, et, par conséquent, une puissance quelconque d'un nombre fractionnaire ne peut être un nombre entier. Le carré de l'unite suivie d'une fraction quelconque ne sera donc jamais exactement 3. Par la méme raison, 2, 5, 7, etc., ne sont point des puissances parfaites du second, du troisieme degré, etc. De même, algebriquement, a ou a1 n'est pas un cube parfait, parce qu'il n'est point de quantité littérale qui, multipliée par elle-même deux fois, donne

des jongleries dans lesquelles Marie Sonnet, surnommée la Sœur au Feu ou la Salamandre, se fit une réputation toute particulière. Dans le courant du xvii siècle, un Anglais, Richardson, et au commencement de celui-ci, un Espagnol, ont éveillé l'attention des savants par leur prétendue incombustibilité. Ils machaient des charbons ardents, tenaient dans leur main et sur leur langue du soufre enflammé, faisaient cuire un morceau de viande dans leur bouche, saisissaient un fer rouge avec les mains et avec les dents, avalaient du verre fondu, du soufre et de la poix bouillants, vomissaient des flammes et faisaient mille autres miracles de cette espèce. Les recherches de l'académicien Dodart et du professeur Sementini eurent bientôt dé-a, ou, ce qui revient au même, parce montré que l'incombustibilité de ces hommes n'avait rien de réel; ils acquirent la certitude qu'elle était le résultat d'une constitution personnelle et d'une longue habitude qui leur permettaient de supporter sans danger, mais non pas toujours sans souffrance, un très haut degré de chaleur. Au moyen de frictions répétées avec de l'acide sulfureux, ou bien de l'alun et du savon dur, le professeur Sementini parvint à donner à sa peau assez d'insensibilité pour y pouvoir appliquer un fer rouge; il réussit aussi à avaler de l'huile bouillante. Il suffit de ces expériences et de la révélation de quelques petits artifices familiers aux jongleurs pour rendre compte des prodiges des incombustibles.

V. R.

Deux

INCOMMENSURABLES. quantités sont dites incommensurables lorsqu'elles ne peuvent avoir une mesure commune. Par exemple, le côté d'un carré est incommensurable avec sa diagonale, parce que le côté étant représenté par 1, la diagonale est représentée par ✓2 (la racine carrée de 2), suivant la loi du carré de l'hypotenuse (voy.), et qu'il n'existe aucun nombre, si petit qu'il soit, qui puisse rendre exactement la racine carrée de 2. De même la circonférence du cercle est incommensurable avec son rayon.

Lorsqu'on ne peut assigner exactement une racine quelconque d'une quantité, c'est que cette quantité n'est pas une puissance parfaite du degré de la racine don

qu'on ne peut diviser exactement par 3 l'exposant 1 de a1, ni, par conséquent, extraire la racine cubique exacte de a. ED général, toutes les quantités dont on cherche une racine quelconque sont incommensurables avec l'unité lorsqu'elles ne se réduisent pas à des nombres entiers par l'extraction des racines. Alors ces quantités prennent le nom de nombres errationnels. Leurs racines, dites sourdes on incommensurables ne peuvent que s'in

3

3

diquer : ou a indique la racine cubique de a, et a ou a la racine cubique de a7.

Il y a peu d'équations (voy.) où l'on ne rencontre des incommensurables, c'està-dire des racines de puissances imparfaites, sur lesquelles cependant il faut faire toutes les opérations qu'exigent les differentes règles de la solution des équations. Ce calcul se fait de deux manières : l'une par le calcul des radicaux (voy.) dans lequel on laisse le signe radical aux termes dont on exprime les racines; et l'autre qu'on nomme le calcul des puissances par leurs exposants (voy.), en substituant des exposants négatifs ou fractionnaires à la place des signes radicaux, et sur lesquels on opère comme s'ils étaient entiers ou positifs, en observant néanmoins à leur égard les règles prescrites pour les fractions ou pour les signes. Si nous avions par exemple à calculer sur la racine m (quelconque, carrée, cubique, tc., n'im

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