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choses dans l'ordre. Mais le plus souvent on ne peut atteindre que des effets, c'està-dire mettre les parties malades, et même l'économie entière, dans un état tel que l'action de la cause inconnue, ou du moins insaisissable, soit anéantie ou affaiblie notablement.

On entend par antiphlogistiques, non pas, comme le nom devrait le faire croire, tout ce qui peut combattre l'inflammation, mais seulement les moyens généraux ou locaux de diminuer la tension, la chaleur et la sensibilité nerveuse; au reste, ce mot a été l'objet d'un article particulier. Pour le vulgaire et pour les systématiques, il n'y a pas d'autre méthode, et de nombreuses victimes l'attestent. Mais le véritable observateur, tout en convenant qu'elle est souvent et très souvent utile, sait d'autres voies pour arriver au même but. La connaissance de l'équilibre de l'organisme lui révèle la révulsion (voy.) ou méthode indirecte qui suscite une diversion dans une partie éloignée et moins importante, et qui, par un véritable système de bascule, ramène l'ordre et le calme. Ainsi agissent les vésicatoires, par exemple, que, dans quelques cas, on a placés avec succès sur la partie malade elle-même, enveloppant ainsi la maladie primitive dans une affection secondaire et artificielle. La perturbation, qui remue la machine entière, quelquefois un peu au hasard, est employée par le médecin éclairé par l'observation dans les cas où il y a peu de danger à tenter, en quelque sorte, la fortune, à cause de l'opiniâtreté du mal. Il ne dédaigne pas même les ressources de l'empirisme, c'est-à-dire qu'il recourt aux pratiques dont les effets, non expliqués par la théorie, sont bien démontrés par l'expérience. Enfin il tire parti de la spécificité de certains agents dont l'action sur tels ou tels organes semble constante et indépendante des circonstances accessoires.

Les soins hygiéniques, et principalement le régime, jouent un rôle immense dans le traitement des inflammations, et souvent les guérissent à eux seuls, tandis que leur absence rend infructueux tous les autres moyens. Voy. HYGIÈNE ET RÉGIME.

La question de l'inflammation est un

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de ces champs de bataille éternels des controverses médicales. Nous n'avons pas voulu nous engager même à en retracer l'histoire, ni à plus forte raison à en procurer la solution. F. R. INFLEXION (d'inflexio, composé de flectere in, courber en ou plier à). Ce mot, qui désigne un changement ou une aptitude à des changements, signifie, en grammaire, les diverses modifications dont sont susceptibles les mots variables. On a fait une distinction fondée entre inflexion et terminaison. On a dit que ces deux mots expriment également ce qui est ajouté à la partie radicale d'un mot; mais que la terminaison n'est que le dernier son de ce mot. Alors l'inflexion est ce qui peut se trouver entre le radical et la terminaison. Dans j'aimerai, tu aimeras, il aimera, aim est le radical; er, l'inflexion; ai, as, a, la terminaison.

Les mots n'ont pas à remplir tous une fonction unique dans l'expression de nos idées : autrement ils seraient tous invariables, comme l'adverbe, la préposition la conjonction et l'interjection. Les autres parties du discours sont appelées à des fonctions qui se diversifient: de là les changements qu'elles subissent et que nous ne devons qu'indiquer ici, puisqu'il en est traité aux noms respectifs de ces changements. Voy. NOMBRE, GENRE, CAS, VERBE (temps, mode), etc.

Les inflexions établissent les rapports des mots entre eux, selon les besoins de notre esprit. Elles constituent presque en entier la partie élémentaire de la grammaire d'une langue, puisqu'elles embrassent les déclinaisons et les conjugaisons: les déclinaisons, c'est-à-dire toutes les variations dont les noms, les pronoms, les adjectifs, les participes, les articles, sont susceptibles pour indiquer les genres, les nombres et les cas; les conjugaisons, c'està-dire toutes les variations dont les verbes sont susceptibles pour indiquer les voix, les temps, les modes, les genres, les nombres et les personnes.

C'est une véritable richesse que les inflexions multipliées : une langue leur doit les moyens non-seulement d'exprimer un plus grand nombre de rapports, mais encore de varier les sons, et de contribuer puissamment à l'harmonie. J. T-v-s.

TION.

INFLEXION (opt.), voy. DIFFRAC❘ que temps et à séparer ensuite le produit, par simple décantation ou par filtration, d'avec le marc ou partie insoluble. C'est par infusion que se préparent le café, le thé et la plupart des tisanes faites avec les fleurs et les feuilles odorantes.

INFLORESCENCE, voy. FLORAISON, FLEUR, ÉPI, OMBELLIFÈRES, CoRYMBIFÈRES, PANICULE, etc.

INFLUENZA, nom italien donné à presque toutes les épidémies catarrhales, qui semblent se propager par l'influence atmosphérique. C'est tantôt le catarrhe pulmonaire, tantôt l'ophthalmie, l'otite, l'entérite, etc. Le même nom a été spécialement affecté à la grippe (voy.). F. R. INFORMATION, acte judiciaire qui constate les dépositions des témoins sur un fait poursuivi criminellement.

Les officiers de police judiciaire désignés en l'art. 9 du Code d'instruction criminelle ont tous le droit de procéder aux informations.

Anciennement, les informations étaient quelquefois appelées enquêtes (voy.); mais pour les distinguer des enquêtes en matière civile, on les nommait enquetes de sang.

Sous l'ancien régime, on donnait le nom d'information de vie et mœurs à une sorte d'enquête qui se faisait à la requête du procureur général ou du procureur du roi, sur la conduite et les mœurs de celui qui devait être reçu dans une charge imposant l'obligation de prêter serment entre les mains du juge. E. R.

INFRACTION. Ce mot exprime, en général, la transgression, la violation d'une loi, d'un ordre, d'un traité. Dans le langage du droit criminel français, il désigne toute action qui est incriminée par une loi positive et pénale. L'art. 1er du Code pénal déclare que les infractions punies par la loi de peines criminelles sont des crimes; celles qui sont punies de peines correctionnelles, des délits; et celles qui sont punies de peines de simple police, des contraventions. Le jugement de ces diverses infractions est attribué à des tribunaux différents. E. R. INFUSION. Ce mot, dérivé de infundere, verser dessus, désigne l'opération de chimie domestique, pharmaceutique ou industrielle,qui consiste à verser un liquide bouillant, ordinairement de l'eau, quelquefois de l'alcool, sur une substance composée, et coutenant des parties solubles; à laisser en contact pendant quel

Le principe de cette opération est la solubilité de certaines matières dans l'eau bouillante, tandis que d'autres ne se dissolvent pas. En effet, l'eau qu'on verse bouillante tombe immédiatement au-dessous de cette température, et par conséquent laisse intacte telle substance amère ou mucilagineuse qui nuirait au produit, en même temps qu'elle prend et conserve dans toute leur intégrité les particules volatiles et aromatiques qu'une plus grande chaleur aurait dissipées dans l'atmosphère.

Les infusions doivent donc être faites dans des vases clos; ceux de métal poli sont préférés comme conservant mieux la chaleur : ils doivent être préalablement échauffés avec de l'eau bouillante; puis il faut y placer la substance à infuser, verser l'eau à la température de 100°, point au-dessous comme on le fait souvent par négligence, couvrir le vase et le laisser à quelque distance du feu. Au bout de dix à douze minutes, l'opération est complète.

A l'infusion, qui ne peut agir convenablement que sur de petites quantités de matière, on a substitué avec avantage la méthode dite de déplacement, qui consiste à lessiver par l'eau bouillante, au moyen d'un entonnoir garni d'un filtre ou d'une chausse, les substances qui ne font point pâte avec l'eau. Ce procédé a le grand avantage d'enlever la totalité des matières solubles dont une grande quantité demeurait autrefois dans le marc. F. R.

INFUSOIRES. Plusieurs naturalistes ont passé leur vie à étudier avec une infatigable patience ces atomes vivants. Iis découvrirent des myriades d'animalcules dans les infusions de diverses plantes, dans les eaux plus ou moins corrompues; et, persuadés qu'ils en étaient le produit spontané et exclusif, ils dirigèrent tous leurs travaux vers un seul but, celui d'en constater l'animalité. Continuateur des recherches de Leuwenhoek, de Spallanzani, le savant Müller désigna ces animalcules sous le nom d'infusoires, en raison de leur

origine; dénomination vicieuse depuis
qu'il est constaté que les êtres dont il s'a-
git vivent dans les eaux les plus limpides,
dans celle de la mer, tant qu'elles ne sont
pas putréfiées, et dans diverses autres sub-
stances. De ce fait, un de nos plus studieux
micrographes, M. Bory de Saint-Vincent,
a conclu avec raison qu'il serait conve-
nable de remplacer le nom d'infusoires
par celui de microscopiques, puisque ce
n'est qu'à l'aide du microscope que l'on
peut constater l'existence et connaître
l'organisation de ces êtres; connaissance
dont les progrès ont marché d'ensemble
avec le perfectionnement de cet instru- |

ment.

des infusoires (Die Infusionsthierchen als vollkommene Organismen, Leipz., 1839, in-fol., et Organisation, Systematik und geographisches Verhältniss der Infusionsthierchen, Berlin, 1840, in8o), et un moyen ingénieux qui lui a facilité ses recherches. Ce procédé consiste à colorer l'eau dans laquelle vivent ces animalcules quelques minutes après, les parties colorantes sont avalées ou absorbées, et alors les organes les plus déliés deviennent appréciables.

Au moyen de ce procédé, ce naturaliste a pu reconnaître dans quelques espèces la présence de cinquante estomacs qu'elles peuvent remplir et vider séparément; d'autres sont pourvues de petites papilles, instruments de progression. M. Ehrenberg a constaté que toutes les espèces proviennent

La différence des types et des degrés de développement des infusoires rend leur classification presque impossible. Des détails sur l'organisation de quelques in-d'œufs ou de gemmules, et que la généradividus sont insuffisants pour la détermination de leur caractère commun, qui, pour nous, se réduit à leur petitesse, leur transparence, puisque nous avons dit qu'on peut contester à leur égard l'impossibilité de vivre et de se développer exclusivement dans les fluides tenant des substances animales ou végétales en dissolution.

Ceux même de ces animalcules microscopiques dont l'animalité est reconnue offrent entre eux des différences palpables. Tantôt leur corps est nu et tantôt couvert d'une enveloppe qui varie de nature et de forme. Quelquefois sa forme et celle de ses appendices est symétrique, comme chez les branchions, qui présentent tous les caractères de l'animalité, les organes locomoteurs, circulatoires, de la vision et de la génération. Chez d'autres, on aperçoit un corps vermiforme, symétrique, sans vestige d'appendices (les vibrions); bien que l'existence du canal intestinal ne soit pas constatée, leur motilité les a fait ranger au nombre des animaux. Il en est de même de quelques autres espèces analogues aux polypes, et de forme radiaire. Enfin il en est d'amorphes, ou dont la formeest indéterminable, tels que les protées, les volvaces, et les monades: ceux-ci n'offrent aucun caractère d'animalité.

tion spontanée ou l'agglomération d'infusoires, pour former les rudiments végétaux ou animaux, est décidément une chimère. Dans les infusoires polygastriques les plus petits, il a reconnu les organes de la mastication, et dans un grand nombre de ceux-ci, une bouche armée d'une vingtaine de dents; chez d'autres polygastriques, l'existence d'un pharynx, des vaisseaux, un système d'organes simple ou multiple offrant l'apparence des organes sexuels mâles. Le même naturaliste a pu donner des détails exacts sur certains organes jusqu'alors mal étudiés, tels que les procès observés chez quelques polypes et dont l'animal se sert pour prolonger ou raccourcir son corps et en changer les formes à volonté ; les soies, servant à la progression, comme le font les aiguillons de l'oursin de mer; les cils, principal organe du mouvement particulièrement chez les polygastriques, existant constamment chez les rotatoires, formant l'appareil qui leur est spécial et qui, par son mouvement circulaire, leur sert à attirer leur proie et peut-être aussi aux fonctions respiratoires en amenant toujours de nouvelle eau en contact avec la surface de l'animal.

Déjà on avait reconnu l'existence de petits points rouges, régulièrement placés C'est au professeur de Berlin, M. Ehren- à la partie antérieure du corps des infuberg(voy.), que la science doit les observa-soires, mème chez ceux de la plus petite tions les plus positives sur les divers organes! espèce. Le professeur Grant ayant re

marqué que plusieurs zoophytes (voy.), quoique privés de la vue, cherchaient ou fuyaient la lumière, en conclut que ce principe n'exigeait pas la présence des yeux chez ces animaux, et qu'à tort on voulait l'admettre chez les infusoires privés de nerfs optiques et de tout centre nerveux. Le fait de l'influence de la lumière sur les mouvements de ces animalcules était constaté: il restait à en chercher la cause ailleurs.

Contrairement aux expériences et aux conclusions de ce naturaliste, M. Ehrenberga démontré que ces points rouges sont des yeux véritables; il a décrit ceux des rotatoires, des polypes, avec leur position qui varie comme leur nombre. La précision des mouvements des infusoires lorsqu'ils❘ se dirigent vers leur proie, leur habileté à la saisir, prouvent qu'ils jouissent de la faculté de voir, d'où M. Ehrenberg a conclu que chez ceux où l'on ne voit pas de ces petits points rouges, la vision s'opère par certaines parties de leur peau munies de points analogues.

Les infusoires subissent des changements notables dans les diverses époques de leur développement. La durée de leur vie paraît varier selon les espèces : eile est de 18 à 20 jours chez les rotatoires; on estime qu'elle doit dépasser ce terme chez les polygastriques.

Les animalcules infusoires se trouvent en grand nombre à l'état fossile. Le tripoli d'Oran, la substance que présentent les ruisseaux, les fossés marécageux, cossidérée comme un dépôt de fer oxydė, se composent de diverses espèces d'infuscires. On en a trouvé dans les sels gemmes, dans les marnes argilo-calcaires et dans diverses substances. M. Ehrenberg en a trouvé trois espèces dans les mines de Sibérie, à 56 toises de profondeur, et dans divers lieux privés de lumière. Il a trouvé dans la farine fossile dont on fit du pain en Laponie lors de la disette de 1839, vingt-deux espèces d'infusoires, dont cinq analogues à des espèces vivantes de nos jours. Ce savant déposa, l'année dernière, à l'Académie des Sciences de Berlin, un morceau d'étoffe naturelle, d'un pied de grandeur, et extraite d'une pièce de plusieurs centaines de pieds carrés, trouvée en Silésie, près de Sabor, après une inondation. Ce tissu est principalement formé de branches de conferva rivularis, entremêlées de quinze espèces d'infusoires, dont une grande partie est connue des naturalistes. L. D. C.

En effet, les organes de la vision ne sont pas exclusivement placés à la partie antérieure du corps. M. Ehrenberg a découvert récemment un infusoire que M. A. de Humboldt affirme avoir vu vivant, l'amphicora sabella. Cet infusoire est pourvu de deux yeux situés de chaque côté de la tête, et de deux autres placés de chaque côté de l'extrémité de sa queue. Il a aussi deux cœurs situés de chaque côté de la tête et deux autres qui se présentent à la partie postérieure de son corps; cet animal marche à reculons. M. Arago, auquel M. de Humboldt a envoyé la figure de cet infusoire, a été chargé de la déposer au Muséum, au nom de M. Ehrenberg. La faculté reproductive des animalcules infusoires est plus active, plus développée que dans aucune classe d'êtres organisés. Il suffit de peu de jours pour voir naitre plusieurs milliers d'individus, soit par des œufs, soit par division. Il résulte d'expériences faites sur des rotatoires, qu'au 10e jour on a obtenu 1 million d'individus, 4 millions leger (voy.) exercèrent sur lui. Comme 11 jour, 16 millions le 12o. On a observé qu'au moyen d'une alimentation substantielle on donnait une plus grande activité à leur reproduction.

INGEMANN (BERNARD-SEVERIN ), un des poètes danois les plus distingues, naquit en 1789, et fit ses études à Copenhague. Nommé, en 1822, lecteur d'æsthétique et de littérature danoise à l'académie de Soroë, il fixa l'attention publique par un recueil de poésies (Copenhague, 1811-1812, 2 vol. in-8°; nout. édit., 1817), qui brillent, sinon par une imagination hardie et grandiose, du moins par une élégante facilité et par la noblesse des sentiments. Dans cet ouvrage, comme dans tous ceux qu'il publia par la suite, on reconnaît l'influence que les œuvres de son compatriote OEhlenschle

poëte lyrique, M. Ingemann a produit des morceaux d'un grand mérite; son style riche en images est ordinairement pur et gracieux; ses chants patriotiques,

en France et en Allemagne, et finit par s'établir dans une maison de campagne à Bowood, près de Londres, où il mourut, le 7 septembre 1799.

comme Au Danebrog (le pavillon danois), sont pleins d'un véritable enthousiasme. Son poëme épique en neufchants, Les Chevaliers noirs (Copenh., 1814), offre, à côté de beautés réelles de détail, de grandes imperfections dans l'ensemble.

Ses tragédies Mazaniello et Bianca, publiées toutes deux la même année(1815), semblèrent aussi devoir lui ouvrir une brillante carrière comme poëte dramatique; mais ses autres pièces, telles que La Voix dans le désert, Reynold, L'Enfant du miracle, ou ne furent pas composées pour le théâtre, ou bien, comme Le Pátre de Tolose, et Le Chevalier du Lion, n'eurent pas le même succès que les premières. Parmi les contes en prose de M. Ingemann, nous devons mentionner les Étrennes de Noël, 1816, et La Vie souterraine (Die Unterirdischen), 1817. Il a décrit, dans une série de petits poemes (2 vol., 1820) le voyage qu'il fit en Allemagne, en France et en Italie, pendant les années 1818 et 1819. Dans son poème épique Waldemar-leGrand (1824), il peint, à la manière de Walter Scott, l'esprit, les mœurs, les usages et la vie du siècle dans lequel figure son héros. Son poëme dramatique, La délivrance du Tasse (traduit en allemand par Gardthausen, Leipzig, 1826), se rattache, pour la composition, au Torquato Tasso de Goethe. C. L. INGELBURGE, princesse de Danemark et reine de France, voy. PHILIPPEAUGUSTE et INNOCENT III.

Tous ses ouvrages se rapportent aux points les plus intéressants de la physique et de l'histoire naturelle. Nous mentionnerons seulement ses Expériences sur les végétaux, spécialement sur la propriété qu'ils possèdent à un haut degré, soit d'améliorer l'air quand ils sont au soleil, soit de le corrompre la nuit ou lorsqu'ils sont à l'ombre; auxquelles on a joint une méthode nouvelle de juger du degré de salubrité de l'atmosphère (trad. de l'angl., Paris, 1780; 2o éd., 1787 et 1789, 2 vol. in-8°): cet ouvrage contient la découverte de l'exhalation de l'oxygène des plantes; et ses Nouvelles expériences et observations sur divers objets de physique (trad. de l'angl. par l'auteur, Paris, 1785, 2 vol. in-8°). On lui doit le premier emploi des plateaux de verre dans les expériences d'électricité et divers perfectionnements d'instruments de physique. L. L-T.

INGENIEUR. Nous avons donné l'étymologie de ce nom en recherchant celle du mot GÉNIE (voy, ce mot et ENGIN) : on a vu que la science des ingénieurs est la science des engins et de leur emploi, c'est-à-dire des grandes constructions pour lesquelles de puissantes machines sont nécessaires. Mais ce nom s'applique aujourd'hui à tous ceux dont les fonctions ont pour résultat de perfectionner les diverses branches de l'industrie générale d'un pays, soit par des travaux d'utilité publique commandés par l'état, soit par des travaux d'utilité générale ou privée pour le compte de particuliers ou de compagnies. Ceux qui ont ce dernier emploi s'appellent ingénieurs civils. Nuł doute qu'autrefois les ingénieurs ne fussent obligés d'embrasser tous les genres de constructions, et qu'ils ne dussent em

INGENHOUSZ (JEAN), naturaliste et physicien hollandais, naquit, en 1730, à Breda. Il avait exercé la médecine dans cette ville, lorsqu'il vint à Londres, où il se lia bientôt d'amitié avec le docteur Pringle, président de la Société royale. Cette société elle-même voulut le compter parmi ses membres. Pringle l'ayant désigné à l'impératrice Marie-Thérèse, qui lui demandait un médecin pour ino-ployer leur génie aussi bien à tracer des culer les membres de la famille impériale, routes, à creuser des mines, qu'à élever dont deux venaient d'être moissonnés des monuments et à construire des vaispar la petite-vérole, Ingenhousz se rendit seaux. Aujourd'hui encore, tous les ingéà Vienne, devint conseiller aulique et nieurs, en France, partent d'un même médecin de la famille impériale et fut point et se trouvent réunis dans les mêgratifié d'une pension considérable. Après mes classes de l'École polytechnique avoir revu sa patrie, Ingenhousz voyagea | (voy.); mais là s'arrêtent leurs études

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