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Aymar, paysan de Saint-Véran, près Saint-Marcellin, qui mit alors en vogue la rhabdomantie. Le bruit de ses talents s'étant répandu dans toute la France, il fut appelé à Lyon en 1692 pour découvrir des assassins, qui avaient échappé à toutes les poursuites, et le succès couronna ses recherches; d'autres épreuves, non moins heureuses, portèrent au comble l'admiration qu'inspiraient le paysan et sa baguette. Théologiens et physiciens entamèrent de graves discussions, et mirent aux prises le système des émanations, des corpuscules, avec celui de l'intervention des demons. Cent ans plus tard, Bletton renouvelait à Paris les merveilles de la baguette divinatoire appliquée à la découverte des sources et des métaux. La rhabdomantie devint enfin une science décorée du nom d'électricité souterraine.

La rhapsodomantie était la consultation du sort par l'ouverture fortuite d'un poëme célèbre, d'Homère, de Virgile. Rabelais a parlé des sorts virgilianes que Panurge va consulter sur son mariage.

Enfin l'uranoscopie, divination par l'inspection du ciel, était la spécialité des adeptes de l'astrologie judiciaire. Cette liste, quoique bien longue déjà, 'est loin d'être complète. On trouvera un tableau alphabétique plus étendu des principales espèces de divination, dans le 3 vol. du Rabelais (in-8°) de M. de l'Aulnaye.

DIVISIONS DE TROUPES.-C'est vers l'année 1770 seulement que l'on conçut l'idée de former des divisions de troupes, mais elle n'eut pas de suite. Avant cette époque, la division existait de fait par la réunion de deux brigades que l'on mettait sous les ordres de l'officier général de jour; mais on ne la connaissait point sous cette dénomination, et sa formation n'était qu'accidentelle et point du tout réglementaire. En 1778, le comte de St-Germain, ministre de la guerre, prescrivit la formation de divisions, qui devaient être composées d'une brigade de cavalerie et d'une à quatre brigades d'infanterie. Ce fut encore une entreprise

avortée. Le conseil de la guerre, dans un projet de règlement du 18 août 1788, prescrivit la formation des divisions de cavalerie et d'infanterie, qui devaient être commandées par des officiers généraux sortant de ces deux armes; mais cette nouvelle tentative n'eut pas un résultat plus satisfaisant que les précédentes. Dans les commencements de la révolution française on reprit le projet de cette organisation: un rapport relatif à cet objet fut publié le 1o juin 1790; mais ce n'est qu'au commencement de 1793 que l'adoption de ce système eut définitivement lieu. Dès lors les armées de la république furent formées par divisions et par brigades. Les officiers généraux quittèrent les vieilles dénominations de lieutenant général et de maréchal de camp, pour prendre les titres plus convenables de général de division et de général de brigade. Chaque division se composait de deux brigades d'infanterie (à deux régiments chacune, dont un d'infanterie légère dans la première brigade), de deux régiments de dragons ou de cavalerie légère, et de deux batteries d'artillerie à pied et à cheval. Ainsi l'on vit renaître, par une fausse application des véritables principes de la guerre, la formation de la légion romaine, modifiée toutefois par la diffé rence des armes. Mais ce mélange de troupes diverses, destinées à opérer sur des terrains qui n'étaient point appropriés à la nature de chacune d'elles et sans choix de positions, présentait des inconvénients dont on s'aperçut bientôt. En l'an v, les divisions commencèrent à s'organiser par arme, et elles cessèrent entièrement d'être un amalgame confus d'armes differentes, sous le consulat et sous l'empire. A Marengo il y avait des divisions distinctes d'infanterie et de cavalerie. Depuis lors les armées françaises ont conservé cette organisation. L'infanterie forme des divisions séparées : les carabiniers, les cuirassiers, les dragons, les lanciers, les chasseurs et les hussards sont aussi réunis en divisions.

L'expérience de nos dernières guer

res a démontré que les divisions d'infanterie les plus maniables, et celles dont on peut tirer le meilleur parti, sont celles qui se composent de dix à quinze bataillons. La force la plus habituelle des divisions de cavalerie est de seize escadrons.

DIVISIONS GÉOGRAPHIQUES, ADMINISTRATIVES ET MILITAIRES DE LA

FRANCE. Voyez FRANCE.

DIVITIAC. Ce chef des Éduens, membre du collége des druides, fut envoyé à Rome par ses compatriotes, pour implorer le secours des Romains contre les Séquanais, les Arvernes et les Germains. Suivant une voie toute différente de celle qu'avait choisie Dunmorix son frère (voy. ce nom), il se déclara l'ami de César, quand le général étranger pénétra en Gaule. Après la défaite des Helvétiens, ce fut encore lui qui parla au nom des députés gaulois, demandant à César son appui contre Arioviste. Bien plus, César le chargea de guider les légions à travers des pays où l'aigle romaine avait été inconnue jusque-là. Il rendit des services non moins importants aux conquérants étrangers dans la guerre contre les Belges, qu'il aida à sou

mettre.

Divitiac était druide. On comprend alors dans quelle pensée il appela César au secours des Éduens. Il croyait trouver dans l'étranger un protecteur puissant de son parti, de la cause populaire des druides contre ces barba. res Helvètes et Germains qui n'avaient point de druides, contre ces Belges septentrionaux, les féroces voisins de la Gaule. « C'est ainsi que cinq siècles après, le clergé catholique des Gaules favorisa l'invasion des Francs contre les Visigoths et les Bourguignons ariens (*). »

DIVORCE. C'est la séparation de corps et de biens d'un mari et d'une femme, avec la dissolution de leur mariage. Dans les premiers siècles de notre histoire, le divorce était admis ; nous en trouvons plusieurs exemples:

(*) Michelet, Histoire de France, t. I,

P. 57.

Bazine quitta le roi de Thuringe pour suivre Chilpéric, qui l'épousa; Charlemagne répudia sa première femme, parce qu'elle n'était point chrétienne. Ce n'est qu'à partir du concile de Trente que le divorce cessa d'être en usage en France. Ce concile, en effet, déclara le mariage indissoluble, si ce n'est quand l'un des époux voudrait embrasser la vie religieuse. Ainsi, l'indissolubilité n'était pas même regardée comme absolue; et, en effet, elle ne tient point aux dogmes de la foi catholique, puisque dans l'Allemagne et la Prusse catholique, le divorce est en usage comme dans les pays protestants. En Pologne, les évêques prononcent eux-mêmes le divorce. Il n'en est point de même, il est vrai, en Espagne et en Italie. De ce rapprochement, tirons la preuve qu'il faut l'y admettre pour épurer les mœurs, et faire cesser le scandale de la violation publique du mariage.

Jamais le divorce n'aurait dû entrer dans le domaine ecclésiastique. La preuve qu'il ne lui appartenait point, c'est que le mariage a précédé là religion; c'est que l'Église catholique a toujours reconnu le mariage des hérétiques et des infidèles, et qu'ils n'ont jamais été obligés de le renouveler lorsqu'ils se convertissaient à la foi; c'est que la loi civile en a toujours réglé les conditions, les effets, les empêchements. Mais le clergé, poussé par son esprit d'envahissement, ne fut content que quand il eut confondu la cérémonie religieuse avec l'acte civil, et le prêtre se regarda dès lors comme autorisé à refuser le divorce, en disant qu'il ne pouvait être contraint à un acte opposé à sa croyance, et se retrancha derrière ce paradoxe : Quod Deus conjunxit, homo non separet.

La loi du 20 septembre 1792 ne fit plus du mariage qu'un contrat civil; la liberté des cultes, grande conquête que nous venions de faire, fit tomber, au profit de tous, l'indissolubilité professée seulement par le clergé catholique. Le divorce fut introduit et pratiqué sans réclamation.

La question fut examinée de nou

veau, lors de la discussion de notre Code civil. Il ne s'éleva, au sein du conseil d'État, aucune voix contre le divorce; Bonaparte lui-même, qui venait de relever les autels, et de restituer au clergé plus que celui-ci n'eût jamais osé espérer, jugea la dissolubilité du mariage d'une grande utilité politique, selon l'expression de Montesquieu (*). Toutes les cours de justice que l'on avait consultées furent unanimes pour le conserver, et c'est ainsi que le divorce, après avoir eu la sanction des jurisconsultes les plus éclairés, prit place parmi nos lois fondamentales.

Mais, en 1816, époque funeste de honte et de réaction, où l'on ne pensait pouvoir détruire assez vite les conquêtes que la raison et la philosophie avaient faites pendant la révolution, le divorce fut aboli par la loi du 18 mai. Depuis 1830, deux députés, MM. Bavoux et Odilon Barrot, ont cherché à faire abroger la loi de 1816, et rétablir l'un des plus beaux titres de notre Code civil. Trois fois la chambre des députés, usant du droit d'iniative, a consacré par une loi la dissolubilité du mariage, et trois fois la chambre des pairs a rejeté cette loi. Ce ne peut être qu'un ajournement; il est impossible que la raison ne triomphe point. Il n'est point de contrat perpétuel sur la terre pour vouloir trop resserrer le nœud conjugal, on l'affaiblit. Les peines domestiques sont affreuses, quand on n'a d'autre consolation que de les voir durer toujours; les mœurs sont compromises par des mariages mal assortis; les enfants n'ont pas plus à souffrir du divorce que des discordes qui déchirent un mariage; enfin, l'indissolubilité absoJue est aussi contraire au bien réel des familles qu'au bien général de l'État (**).

Les causes pour lesquelles on pouvait demander le divorce, énumérées dans les articles 229 et suivants du Code civil, étaient l'adultère de la femme, l'adultère du mari quand il avait (*) Liv. 16, ch. 15.

(**) Esprit du Code civil, t. III, p. 22.

tenu la concubine dans la maison commune; les excès, sévices ou injures graves des époux l'un envers l'autre ; enfin, la condamnation de l'un des époux à une peine infamante.

DIVRY (Jean), médecin à Mantes, vers 1472, littérateur et poëte, est auteur de plusieurs ouvrages recherchés encore aujourd'hui par quelques curieux: les Triomphes de la France, traduits du latin de Curre Mamertin, Paris, 1508, in-4°; Poëme sur l'origine et les conquétes des François, depuis Francion, fils d'Hector, jusqu'à présent, ibid., 1508, in-4°; les Faits et Gestes de M. le légat (George d'Amboise), traduits du latin de Fauste Andrelin, 1598, in-4°; les Dialogues de Salomon et de Marcolphus, avec les dits des sages et autres philosophes de la Grèce, en rimes francaises, Paris, 1509, in-8°; les Secrets et Lois du mariage, in-8°, sans date. On lui attribue l'Epitre aux Romains, satire rimée, avec l'Exil de Gênes lá Superbe, poëme de Jean d'Authon; les Etrennes des filles de Paris, en vers, et le Scrinium med., etc., Paris, 1536, et Strasbourg, 1542, in-8°. DIX-HUIT BRUMAIRE. Voyez BRU

MAIRE.

DIX-HUIT FRUCTIDOR. Voy. FRUC

TIDOR.

DIXIÈME (impôt du). C'est le nom que l'on donnait à un impôt que le roi de France levait autrefois dans les besoins pressants de l'État. Il frappait les biens-fonds, et s'élevait au dixième de leur valeur. On l'établit pour la première fois en 1710, et on le supprima en 1749. On le remplaça par le vingtième.

DIZAINIERS. Voyez CENTENIErs.

DIZAINS. Les gros deniers tournois, qui, dans l'origine, valaient 12 deniers noirs, changèrent souvent de valeur en changeant de titre ; ils furent quelquefois portés à 13, 14 et 15 deniers, mais quelquefois aussi, ils eurent une valeur moins considérable. Ainsi, sous le règne de Charles VIII, on frappa une monnaie qui ne courait que pour 10 deniers. Cette monnaie, nominée karolus, était aussi quel

quefois appelée dixains. Son type était celui des deniers. On y lisait d'un côté la légende SIT NOMEN DNI BENEDICTVм, et de l'autre, le nom du roi, KA

ROLVS DEI GRATIA FRANCORVM REX.

DOAZIT OU DOUAZIT, ancienne baronnie du pays de Chalosse, en Gascogne, auj. du dép. des Landes.

DOCTEUR. - Il paraît que ce nom, réservé aujourd'hui à celui qui est promu dans une des cinq facultés au grade supérieur à la licence, n'a été mis en usage que vers le milieu du douzième siècle, à la place de celui de maitre. Pierre Lombard et Gilbert de la Porrée, alors les plus forts théologiens de l'université de Paris, furent les premiers qui le recurent solennellement. Il était importé de l'université de Bologne (1145).

A cette époque, le doctorat, conféré après des épreuves rigides, donnait le droit d'enseigner et de prendre part aux promotions ou créations de docteurs. Dès 1340, ce grade se trouvait établi dans les facultes de théologie, de droit, de médecine, et ès arts.

L'histoire de la réforme et celle de la ligue démontrent que le zèle des docteurs en théologie n'était pas touJours selon la science. Plus tard, les écrivains du siècle de Louis XIV lancèrent contre eux maintes boutades méritées; cependant, le titre de docteur en Sorbonne, de cette faculté théologique qu'on appelait le concile perpétuel de l'Église gallicane, était encore très-grand en 1789.

Les docteurs en médecine ne furent pas plus à l'abri du ridicule, et le fameux intermède du Malade imaginaire ne semble pas une pure invention le tableau n'était pas chargé.

Aujourd'hui, les épreuves du doctorat ne se réduisent plus simplement à un sacrifice pécuniaire de la part du récipiendaire et à une connivence vénale de la part des juges. Mais il est bon de rappeler qu'avant la révolution, il en coûtait environ 6,000 livres pour acquérir le doctorat en médecine dans l'université de Paris; 800 livres pour la faculté de droit; 850 en théologie, et 1200 si l'on voulait être de la maison de Sor->

bonne ou de celle de Navarre. Les docteurs ès arts s'appellent maintenant docteurs es lettres, et le décret de 1808 a institué une nouvelle catégorie de docteurs, celle des docteurs ès sciences.

DOCTRINAIRES ou prêtres de la doctrine chrétienne. Cette congrégation fut instituée en 1592 par César de Bus, chanoine et théologal de Cavailhon, dans le but de catéchiser le peuple. En vertu d'un bref de 1597, confirmé par Louis XIII en 1616, elle devait admettre les hommes de tout état et de toute condition, vivant dans le célibat; les prêtres étaient destinés aux fonctions apostoliques. Des brefs, de 1616 et 1659, permirent aux doctrinaires de faire des vœux. Cependant, leur régularité, contestée par le conseil d'Etat et les évêques. confirmée par les papes, entraîna de vives discussions, terminées enfin en 1726, par des lettres patentes qui déclarèrent la congrégation séculière obligée à des vœux et soumise aux ordinaires.

Les doctrinaires possédaient beaucoup de colléges en France; la destruction des jésuites en augmenta le nombre. Supprimés par la révolution ils ne furent pas rétablis. Ils avaient été affranchis de leurs vœux, quoique simples, quelques années avant leur suppression.

DOCTRINAIRES, nom d'un parti peu nombreux, mais qui, depuis une vingtaine d'années, et surtout depuis la révolution de juillet, a eu sur le gouvernement et sur la politique de la France, une influence considerable. Ce parti, assez difficile à définir, l'a été de différentes manières par les publicistes qui en ont parlé. Suivant le Journal des Débats (1), dont l'opinion sur eux s'est, il est vrai, bien modifiée depuis, les doctrinaires n'ont jamais formé qu'une association imperceptible de cinq ou six songecreux dont la tête se perd constamment dans les brouillards. D'un autre côté, voici en quels termes parle de

(*) Numéros du 8 et du 10 octobre 1820,

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leur système, une encyclopédie, parmi les noms des rédacteurs de laquelle figure celui de M. Guizot: « Ce sys« tème n'a pas reçu de nom parti« culier parce qu'il n'en pouvait point << recevoir; on l'a appelé doctrine << proprement dite. Les uns peuvent y << trouver de la profondeur; pour « d'autres. il sera plus ingénieux que « solide, mais favorable à une époque « de transition, comme la nôtre par << exemple; enfin, aux yeux de beau« coup, il sera un étrange composé d'éléments incompatibles qui tendent sans cesse à s'entre-détruire, « et dont le plus fort étouffera néces<< sairement les autres; un système « sans base rationnelle, par conséquent sans chance de durée, et toujours tellement préoccupé de se « conserver lui-même, et de mainte«nir l'équilibre entre les éléments « discordants dont il se compose, « qu'il oublie la véritable mission de « tout système social, qui est d'aider « le progrès de l'humanité. Enfin, c'est au parti doctrinaire qu'a voulu faire allusion le président de la chambre des députés, en 1836, en disant au roi, dans son discours du 1er mai, que la France ne voulait point « s'abandonner à cet esprit de système « qui brise la puissance des faits, et « qui, sous le mysticisme calculé « d'obscures théories, couvre souvent a de funestes DOCTRINES et nourrit « de fatales pensées. » Il y avait longtemps, d'ailleurs, que M. Dupin s'était déclaré l'adversaire des doctrinaires, et l'on se rappelle qu'il avait été le premier à combattre leur système de quasi-légitimité, et à opposer le quoique Bourbon à leur parce que

Bourbon.

Mais si ces appréciations diverses font connaitre l'opinion que les différents partis se sont formée de la valeur du système doctrinaire, elles ne peuvent en donner une idée exacte. Ce système, selon nous, se résume exactement dans le culte exclusif des faits accomplis; c'est ce que peuvent démontrer quelques citations empruntées aux principaux orateurs du parti.

« Les gouvernements, disait M. Royer « Collard à la chambre des députés, « le 4 octobre 1831, sont des garan« ties: c'est à ce titre seul qu'ils doi« vent être estimés. La garantie est« elle solide, efficace, l'institution « dans laquelle elle réside est bonne, « et vice versa. » On le voit, dans un gouvernement, ce que les doctrinaires considèrent avant tout, c'est la force, c'est la stabilité; quant à l'origine, qu'elle soit dans le droit divin, qu'elle soit dans l'usurpation, peu leur importe, pourvu qu'on ne la cherche pas dans la souveraineté populaire.

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Aujourd'hui comme alors, disait « M. Royer Collard dans le même dis« cours, il est permis d'en appeler du « parterre en tumulte au parterre attentif; de la souveraineté du peuple a à une autre souveraineté, la seule « qui mérite ce nom, souveraineté « supérieure aux peuples comme aux << rois, souveraineté immuable et im« mortelle comme son auteur; je veux << dire la souveraineté de la raison, << seul législateur véritable de l'huma« nité. Mais où trouver un digne interprète, un interprète infaillible de cette raison universelle et immuable? Le plus grand nombre la trouve dans la voix du peuple, vox populi vox Dei; M. Royer Collard, dans le parti doctrinaire.

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Les opinions des disciples sont conformes à celles du maître : « Lorsque « le gouvernement a sacrifié un point « de doctrine, dit M. de Rémusat « dans la chambre des députés du 7 « octobre 1831, il n'a sacrifié aucun « des grands intérêts de l'État; il a rempli ses premiers devoirs, il a « pourvu au salut public. Cette con<< duite peut ne pas être logique, mais « heureusement ce n'est pas la logique qui gouverne le monde, c'est le bon « sens. Les pouvoirs ne se recomman«dent plus que par leur utilité, les « institutions que par leur mérite; « tout relève de la raison. Voyez la « royauté elle-même. Elle n'est point « revêtue de la majesté des siècles, elle << n'a point l'éclat de ces usurpations a victorieuses qui ramassent une cou

«

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