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bien quitter la plume, quoique nous n'ayons certainement pas tout dit sur votre charité, sur votre patience, sur votre vie religieuse d'une régularité si constante et si exemplaire. Après avoir parlé de vos œuvres et de vos amis, non pas de tous: il en est de si modestes qu'on craindrait de les offenser en les désignant par une allusion trop transparente, ne me reste plus qu'à exprimer, au nom de tous vos élèves, religieux et hommes du monde, le sentiment profond d'attachement filial que vous avez su leur inspirer; sentiment qui ne sera pas stérile, car il n'en est pas un parmi eux qui, se rappelant ce que vous fûtes pour lui, ne se sente engagé, en honneur et en conscience, à se rendre digne d'un tel maître et d'un tel père.

CH. DANIEL.

BIBLIOGRAPHIE DES OUVRAGES DU P. CAHOUR

1. Notre-Dame de Fourvières, ou Recherches historique sur l'autel tutélaire des Lyonnais, par M. l'abbé A. M. Cahour. Lyon, Pélagaud, 1838, in-8, p. LIV-450.- Introduction aux Recherches historiques sur Notre-Dame de Fourvières, par M. l'abbé A. M. Cahour. Ibid. 1838, in-8, p. 54. C'est la préface de l'ouvrage précédent.

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2. Des Jésuites, par un Jésuite, première partie. Paris, PoussielgueRusand, 1843, in-12, p. 180. — Bruxelles, Mertens, 1844, in-12, p. 192. - Seconde partie. Examen des faits historiques. Paris, PoussielgueRusand, 1844, in-12, p. 381.

3. De l'action oratoire et de ses exercices. Discours prononcé le 16 août 1847 à la distribution des prix du collège de Brugelette. Paris, Lecoffre, 1847, in-8, p. 70.

4. Baudouin de Constantinople. Paris, Poussielgue-Rusand, 1850, in-12, p. 356. Tournai, 1850, in-8 et in-12. - Balduinus van Constantinopolen. Kronyk van 1225, door den V. A. Cahour, van het Genootschap van Jesus. Doornik, Casterman, 1852, in-8, p. 348.

5. Des études classiques et des études professionnelles. Paris, Poussielgue-Rusand, 1852, in-8, p. 280.- Deuxième édition, 1853. (Publiée par le Comité de l'enseignement libre.)

6. Chefs-d'œuvre d'éloquence française accompagnés de notes historiques, morales et littéraires, et d'un tableau chronologique du mouvement de l'art oratoire en France à son époque classique. Paris, Julien Lanier, 1854, in-8, p. XII-630. Deuxième édition, revue et augmentée par l'auteur. Paris, Douniol, 1863, in-18 jés., p. 482.

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7. Poésies françaises à l'usage des colléges, distribuées et annotées par le R. P. A. Cahour. Paris, Douniol, 1856-1859, in-8, 5 vol.

8. Manuel des enfants de Marie d'après les règles de la Congrégation Prima Primaria. Paris, Poussielgue, 1867, in-16, p. 268.

9. Différents cantiques. - Cantique en l'honneur de S. Joseph. Paroles du P. A. Cahour, musique du P. Lambillote. Bruxelles, Dewageneer, in-4, p. 2.-Douniol, 1863, in-32, p. 4. - A la Mère de Dieu. Cantique pour le mois de mai. Solo et choeur à trois voix. Paroles de M. l'abbé Cahaur (sic), musique de L. Lambillotte. Paris, Ve Canaux, in-4, p. 7. Le retour à Marie. Cantique. Paris, Douniol, 1863, in-32, p. 4. L'École des enfants de Marie. La Persévérance. Cantique. Paris, Douniol, 1863, in-32, p. 8. — Cantique en l'honneur de NotreDame du Chêne. 1864, in-32, p. 3.

10. Articles dans des journaux et revues: Ami de la Religion. Du christianisme et du paganisme dans l'enseignement, par M. l'abbé de Valroger; t. CLIX, p. 109-114; 285-290; 305-311. (1853). -- Étude sur la collection des Actes des Saints, par dom Pitra, t. CLI, p. 86-89. (1850). - Précis historiques. De l'enseignement classique et chrétien du XVIIe siècle. 1852. Légende de Saint-Joseph (en vers), 1868. Études religieuses. Du Drame liturgique. 1859, p. 362; 1860, p. 37, 234.-Le génie de Corneille. 1862, p. 129-158.- Théâtre latin des Jésuites à la fin du XVIe siècle et au commencement du XVII. 1862, p. 460-479. Étude sur le petit Carême de Massillon. 1863, p. 92-112. Des mystères au XVe siècle et au commencement du XVIe. 1864, t. III, p. 153-175; 389-408. - De la prose française au XIIIe siècle, t. IV, p. 156-174. Préjugés contre l'éloquence de la chaire au XVII siècle, t. V, p. 21-30. La Rhétorique du XIIIe siècle, t. V, p. 341-352. Les Auditoires, t. VI, p. 48-62; 202-215.- La Chanson de Roncevaux, t. XII, p. 449-480.- Le chantre de Roncevaux, t. XIII, p. 165-194. Virgile, Dante et Béatrix. 1869, ive série, t. IV,

p. 900-918.

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11. Chœurs de tragédies, en français, insérés dans les programmes suivants : Diocletiani diem supremum, tragoediam sacram, in festo onomastico R. P. Joannis Baptista Stumpf Rectoris Collegii Metensis S. J. Discipuli e classibus philosophiæ et rhetoricæ in scena exhibent actores die 22 junii 1859. In-8, p. 23. (A la fin: Metz, typ. et lith. Nouvian.) R. P. Achillei Guidei Rectoris gymnasii Ambianensis S. J. in festo onomastico. Diocletiani diem supremum tragoediam sacram perpetui testimonium amoris Discipuli ex philosophia in scena exhibent actores die 26 maii 1862. In-8, p. 20. (A la fin : Abbeville, imp. P. Briez.) - Diocletani... onomastico R. P. Eugenii Coüé convictus Pictaviensis S. J. Rectoris discipuli e classe humanitatis in scena exhibent actores die 2 junii 1863. In-8, p. 30. (Poitiers, typ. Oudin.) Biotide, tragédie chrétienne représentée à l'occasion de la fête patronale du R. P. Jean-Baptiste Stumpf, recteur de Saint-Clément, à Metz, le 23 juin 1863. In-8, p. 14. (Metz, typ. et lith. Nouvian.)

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Ive série.

T. VI.

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L'ARCHÉOLOGIE PREHISTORIQUE ET LE TOMBEAU DE JOSUÉ

DÉCOUVERTE DE SILEX TAILLÉS A KIIRBET-TIENEH, PAR M. L'ABBÉ RICHARD.

Le 28 août dernier, M. l'abbé Richard faisait à l'Académie des sciences une intéressante communication relative à ses recherches d'archéologie préhistorique. M. l'abbé Richard est universellement connu par ses travaux d'hydrologie. Dans toutes les parties de la France et de l'Allemagne, il a découvert de nombreuses sources, et partout on a admiré la précision avec laquelle, à la seule inspection du sol et de sa configuration extérieure, il indique l'endroit précis où il faut creuser, la profondeur à laquelle on trouvera la nappe souterraine, la richesse et le débit du filet d'eau invisible à tous les regards, mais que ses yeux semblent apercevoir à travers la couche d'argile qui le recouvre. A peine arrivé devant une plaine inconnue pour lui, après avoir embrassé du regard l'étendue de l'horizon, il désigne aussitôt, et sans hésiter, les différents points où coulent des sources. Et si quelquefois sa perspicacité vous semble en défaut, si l'une de ses indications vous paraît inexacte, attendez avant de le juger; creusez à l'endroit même qu'il vous a montré, et l'eau, paraissant obéir à ses ordres, sortira de terre pour confondre votre incrédulité. Il va de soi qu'il n'y a point ici de sorcellerie, point de magie blanche ou noire; l'innocente baguette de coudrier n'y joue elle-même aucun rôle. La découverte des sources est un des points où l'on aimerait à trouver du merveilleux, et beaucoup de personnes se persuadent encore qu'il existe des instruments capables, par une influence mystérieuse, de mettre en évidence les courants souterrains. M. Molteni, constructeur d'instruments de physique, me racontait naguère qu'il y a quelques années on lui demandait de tous les points de la France l'appareil inventé par M. l'abbé Richard pour découvrir les sources. Après avoir cru pendant quelques jours à une mystification, il fut bien obligé de prendre au sérieux ces nombreuses commandes, et il s'adressa à quelques-uns de ses confrères pour avoir des renseignements: presque tous avaient reçu des demandes semblables et tous étaient également embarrassés. C'est que, en effet, le savant hydrologue n'emploie dans ses recherches qu'un seul instrument qui ne lui est point particulier; c'est un petit baromètre de poche destiné à mesurer les hauteurs. Il n'est point non plus doué d'une organisation spéciale ni d'un système nerveux particulièrement sensible. Mais en revanche, il possède une science véritable, une science de bon aloi,

aussi éloignée des vagues procédés de l'empirisme que des ridicules pratiques de la charlatanerie. M. l'abbé Richard est avant tout un savant, un géologue; il n'est donc pas surprenant que dans ses nombreux voyages il se préoccupe autant des questions géologiques que des recherches d'hydrographie.

Aussitôt que les travaux de M. Boucher de Perthes eurent créé l'archéologie préhistorique, M. l'abbé Richard crut apercevoir un lien entre la science qui lui est familière et cette nouvelle branche de connaissances. S'il est vrai que les hommes aient autrefois employé des haches, des couteaux et autres instruments en silex, ils ont dû avoir des ateliers où ils fabriquaient leurs outils. Ces ateliers ont dû être installés non loin des lieux habités, et par conséquent dans le voisinage des cours d'eau. Donc, dans les pays où l'eau est rare, on devra trouver de semblables ateliers dans le voisinage des sources anciennement connues. L'événement est venu vérifier ces prévisions; en Algérie surtout, dans le voisinage d'un grand nombre de sources, le savant hydrologue a trouvé des débris de silex provenant évidemment de la fabrication des outils, et même un certain nombre de haches, de couteaux, de pointes de flèches ayant généralement quelque défaut qui les avait fait rejeter comme inutiles.

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Mais la découverte la plus importante de M. Richard est incontestablement celle qu'il a faite au tombeau de Josué. Nous lisons dans l'Ecriture sainte que Dieu ordonna à Josué de faire des couteaux de pierre pour circoncire les enfants d'Israël qui, étant nés dans le désert, n'avaient point subi cette opération. «< Ait Dominus ad Josue : fac tibi cultros lapideos et circumcide secundo filios Israel » (Josué, V, 2.). — Plus tard, lorsque Josué mourut, à l'âge de 110 ans, les Israélites l'ensevelirent dans la terre qu'il possédait à Tamnath-Saré, sur la montagne d'Ephraïm, au nord du mont Gaas. « Et post hæc mortuus est Josue filius Nun servus Domini, centum et decem annorum; sepelieruntque eum in finibus possessionis suæ in Tamnath-Sare, quæ est sita in monte Ephraïm, a septentrionale parte montis Gaas. » (Josué, XXIV, 30.) La version des Septante ajoute: «On mit dans son tombeaux les couteaux de pierre qui avaient servi, suivant l'ordre du Seigneur, à circoncire les enfants d'Israël à Galgala, après leur sortie d'Egypte, et ils y sont encore de nos jours. « Ἐκεῖ ἔθηκεν μετ' αὐτοῦ εἰς τὸ μνῆμα εἰς ὃ ἔθαψαν αὐτὸν ἐκεῖ τὰς μαχαίρας ἐν αἷς περιέτεμε τοὺς υἱοὺς Ἰσραὴλ ἐν Γαλγάλοις, ὅτε ἐξήγαγεν αὐτοὺς ἐξ Αἰγύπτου, καθὰ συνέταξεν αὐτοῖς Κύριος· καὶ ἐκεῖ εἰσιν ἕως τῆς σήμερον ἡμέρας. »

M. V. Guérin, envoyé en Palestine par le gouvernement français en 1863, entreprit de découvrir le tombeau où furent déposés les restes du successeur de Moïse, Guidé par le texte sacré, il chercha dans le massif des monts Ephraïm l'emplacement de la ville de TamnathSaré, ou Thimnath-Serah, que les Septante appellent Tamnathares, et quelquefois de Thamnasachar ou Tamna-Sarach, et il arriva à cette conclusion que la ville de Josué était située à l'endroit appelé

L'ARCHÉOLOGIE PREHISTORIQUE ET LE TOMBEAU DE JOSUÉ

DÉCOUVERTE DE SILEX TAILLÉS A KHIRBET-TIBNEH, PAR M. L'ABBÉ RICHARD.

Le 28 août dernier, M. l'abbé Richard faisait à l'Académie des sciences une intéressante communication relative à ses recherches d'archéologie préhistorique. M. l'abbé Richard est universellement connu par ses travaux d'hydrologie. Dans toutes les parties de la France et de l'Allemagne, il a découvert de nombreuses sources, et partout on a admiré la précision avec laquelle, à la seule inspection du sol et de sa configuration extérieure, il indique l'endroit précis où il faut creuser, la profondeur à laquelle on trouvera la nappe souterraine, la richesse et le débit du filet d'eau invisible à tous les regards, mais que ses yeux semblent apercevoir à travers la couche d'argile qui le recouvre. A peine arrivé devant une plaine inconnue pour lui, après avoir embrassé du regard l'étendue de l'horizon, il désigne aussitôt, et sans hésiter, les différents points où coulent des sources. Et si quelquefois sa perspicacité vous semble en défaut, si l'une de ses indications vous paraît inexacte, attendez avant de le juger; creusez à l'endroit même qu'il vous a montré, et l'eau, paraissant obéir à ses ordres, sortira de terre pour confondre votre incrédulité.

Il va de soi qu'il n'y a point ici de sorcellerie, point de magie blanche ou noire; l'innocente baguette de coudrier n'y joue elle-même aucun rôle. La découverte des sources est un des points où l'on aimerait à trouver du merveilleux, et beaucoup de personnes se persuadent encore qu'il existe des instruments capables, par une influence mystérieuse, de mettre en évidence les courants souterrains. M. Molteni, constructeur d'instruments de physique, me racontait naguère qu'il y a quelques années on lui demandait de tous les points de la France l'appareil inventé par M. l'abbé Richard pour découvrir les sources. Après avoir cru pendant quelques jours à une mystification, il fut bien obligé de prendre au sérieux ces nombreuses commandes, et il s'adressa à quelques-uns de ses confrères pour avoir des renseignements: presque tous avaient reçu des demandes semblables et tous étaient également embarrassés. C'est que, en effet, le savant hydrologue n'emploie dans ses recherches qu'un seul instrument qui ne lui est point particulier; c'est un petit baromètre de poche destiné à mesurer les hauteurs. Il n'est point non plus doué d'une organisation spéciale ni d'un système nerveux particulièrement sensible. Mais en revanche, il possède une science véritable, une science de bon aloi,

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