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partage de matières dont il a été question plus haut, et c'est en particulier dans les objets qui sortent de la sphère des connaissances communes, tels que les sciences et les arts libéraux, que ces avantages se feront sentir, surtout si l'on nous fait la faveur de nous juger un peu par comparaison.

a

La Bibliographie, cette partie si essentielle de la science littéraire, été l'objet d'une attention toute particulière. Les articles, déjà faits soigneusement sous ce rapport, ont été revisés par plusieurs personnes, remplies de zèle et d'instruction, qui se sont livrées à des recherches pénibles et sans nombre, afin de parvenir à indiquer exactement tous les ouvrages dignes de mention, ainsi que les meilleures éditions de ces ouvrages.

L'Histoire politique, qui se trouve nécessairement liée à la vie des monarques, des hommes d'état et des guerriers, et qui compose ce qu'on pourrait nommer la partie publique de leur biographie; l'Histoire politique a été rédigée de manière à former un corps complet, dont tontes les parties pussent au besoin se répondre et se rattacher entre elles. Des renvois signalent le rapport que l'identité des événements établit entre les divers articles; et ainsi l'enchaînement de ces renvois met le lecteur à même de parcourir, de suite et sans beaucoup de peine, toute l'histoire d'une époque ou d'une période intéressante. Quelquefois un renvoi forme à lui seul l'article entier d'un personnage secondaire, lorsque l'existence historique de celui-ci se compose uniquement de la part plus ou moins grande qu'il a prise à quelque événement raconté dans la vie d'un autre personnage de première ligne. Par ce moyen, nous avons évité les redites, et ménagé, au profit de l'ensemble, un espace que tant de matières se disputaient.

Il est souvent arrivé qu'un même personnage ait appartenu à la fois à l'histoire politique et à l'histoire littéraire, ou à quelques branches distinctes de l'une ou de l'autre. Confié à un collaborateur unique, son article eût peut-être été imparfait dans quelqu'une de ses parties. Il a successivement passé dans les mains d'autant de rédacteurs qu'il pouvait comprendre d'éléments divers, ou du moins des notes ont été fournies à un seul par tous les autres, de manière que chaque objet portât l'empreinte d'une étude positive et approfondie. Ainsi l'histoire des animaux d'Aristote, par exemple; n'a pas été jugée par un helléniste, ni sa poétique, par un zoologiste.

Un reproche que l'on fait à tous les Dictionnaires qui ne sont pas de simples lexiques de mots, mais qu'il leur est absolument impossible d'éviter, à moins de cesser d'être des Dictionnaires, c'est le défaut de liaison des matières, et la distance que met entre les objets contigus, le hasard, nous dirions presque le caprice de l'ordre alphabétique. 11 suffirait peut-être d'observer que les Dictionnaires sont

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des livres, non de lecture suivie, mais de recherche et de consultation, et que l'on blâme précisément en eux ce qui les rend propres à cette destination. Il nous semble qu'il n'y aurait pas beaucoup plus d'injustice à se plaindre de la continuité qui règne dans les autres ouvrages, en ce qu'elle empêche de trouver facilement, et au besoin, les choses dont elle est composée et comme tissue. Chaque forme est déterminée par un motif particulier d'utilité ou d'agrément, et l'on n'a pas le droit d'exiger d'elle les avantages d'une autre forme. Toutefois, portant le désir de plaire au public jusqu'à vouloir obvier, autant du moins qu'il est possible, à un inconvénient dont nous sommes peu frappés, nous avons résolu de placer à la fin du Dictionnaire une suite de Tables méthodiques, dont chacune comprend les noms des personnages qui se sont rendus célèbres dans l'histoire d'une nation, ou d'une science, ou d'un art. Par exemple, la série des princes et des hommes d'état et de guerre de la France, formera une sorte de tableau synoptique de notre histoire; et la liste des peintres mettra, en quelque manière, sous les yeux, l'ensemble de l'histoire de la peinture dans tous les pays et dans tous les siècles. Il en sera de même pour toutes les branches de la littérature, des arts et de l'histoire politique.

Le fil chronologique doit lier aussi, mais d'une autre manière, les parties de la Biographie universelle. Il est nécessaire qu'elles soient toutes assujéties à une supputation uniforme. La chronologie ancienne est hérissée de difficultés. Scaliger, Petau, Usserius, Dodwel et beaucoup d'autres savants moins connus ont publié des systêmes différents, très difficiles à concilier. Nous nous sommes conformés de préférence à celui d'Alphonse de Vignoles, qui du moins a eu la sagesse de ne pas vouloir asservir la chronologie d'une nation à celle d'une autre, dans un temps où ces deux nations n'avaient entr'elles aucun rapport connu. Nous avons donc donné la chronologie Egyptienne, telle que la donnaient les Egyptiens; celle des Chinois, telle qu'on la donne encore à la Chine; et ainsi des autres. Du reste, nous comptons toujours par année avant et après Jésus-Christ. Quelquefois, cependant, nous employons le mode de supputation usité dans le siècle et dans le pays du personnage, objet de l'article: ainsi, à l'article d'Anacréon, nous avons dû dater par l'ère olympiadique; à celui d'Appius, par l'année de la fondation de Rome; à celui d'Abderaine, par l'année lunaire de l'hégire. Mais nous avons toujours soin de placer, à côté de chacune de ces dates, l'année correspondante avant ou après l'ère chrétienne.

Nous venons de dire quel but nous nous sommes proposé, quels défauts nous avons voulu éviter, quels moyens nous avons mis en usage, quels efforts nous avons employés; c'est maintenant au public à juger si nous avons réussi. AGR.

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UNIVERSELLE

AA (PIERRE VAN DER), jurisconsulte distingué, né à Louvain, où il était professeur de droit en 1559, fut as sesseur du conseil souverain de Brabant en 1565, président du conseil à Luxembourg en 1574, et mourut en 1594. Il a laissé Commentarium de privilegiis creditorum; Prochiron sive Enchiridion judiciarium. Il était issu d'une ancienne famille de la Belgique, qui possédait déjà au 10. siècle des fiefs nombreux, qui avait donné des châtelains à Bruxelles, et se montra constamment attachée à la liberté et à l'indépendance de sa patrie contre la puissance espagnole. G-T. AA (PIERRE VAN DER), géographe et libraire éditeur établi à Leyde, publia, au commencement du 18°. siècle, un grand nombre de cartes géographiques et plusieurs recueils de voyages, entre autres: I. Collection de voyages dans les deux Indes ; Leyde, 1706, 8 vol. in-fol. I'. Recueil de voyages en France, en Ita lie, en Angleterre, en Hollande et en Moscovie; Leyde 1706, 30 vol. in-12: ces deux ouvrages sont en hollandais; III. un Atlas de 200 cartes faites sur les voyages de long cours, depuis le 13. siècle, jusqu'a la fin du 17.; mais ces cartes sont la plupart inexactes; IV. un recueil de figures, connu sous le titre de Galerie agréa

A

ble du monde, où l'on en voit un grand nombre de cartes et de figures, les empires, royaumes, républiques, provinces, villes, etc. des quatre parties du monde; Leyde, 66 vol. in-fol. relies en 35. Cette énorme collection, qui est saus texte, était néanmoins alors un des monuments les plus précieux de la géographie; mais les progrès que cette science a faits, et les variations qu'elle a éprouvées en out diminué l'utilité. Cet infatigable éditeur a aussi rendu service à la botanique, en publiant plusieurs ouvrages intéressants, qui seraient restés inédits, sans son zèle éclairé pour les sciences; entre autres, le Botanicon parisiense de Vaillant; les œuvres posthumes de Malpighi. Il réimprima en latin le Discours sur la structure des fleurs, de Vaillant; enfin il a été l'éditeur du Thesaurus antiquitatum Græcarum de J. Gronovius, du Thesaurus antiquitatum Italiæ, etc. Van der Aa mourut vers l'an 1730. Son catalogue, qui parut à Amsterdam en 1729, contient la liste très détaillée de ses nombreux ouvrages géographiques. Son frère, H. van der AA, graveur à Leyde, a travaillé principalement pour lui. K.

AA (C. C. HENRI VAN DER), ministre lutherien, né à Zwoll en 1718, fit ses études à Leyde, se

rendit en 1737 à l'université d'Iéna,

fut nommé en 1739 président de la

communion luthérienne à Alcmaer,

et en 1742 à Harlem où il prêcha

pendant 51 ans avec tant de succès,

que son église était toujours remplie

d'auditeurs de toutes les religions. Il

fut un des fondateurs et le secrétaire

de la société hollandaise des sciences,

érigée à Harlem en 1752. On a de lui

des sermons, et des mémoires sur l'his-
toire naturelle lus dans cette société.
Un an avant sa mort, en 1792, il eut
le rare plaisir de célébrer, pour la
cinquantième fois, l'anniversaire de
son entrée dans le ministère à Har-
lem. Un des meilleurs artistes de la
Hollande, J. G. Holtrey, a consacré
cet événement par une médaille dont la
description se trouve dans le 10°. vol.
du Koust-en Letterbode. D- G.

AAGARD (CHRISTIAN ), poète

danois, né à Vibourg au commence-

ment du 17. siècle, fut professeur

de poésie à Soroë et à Copenhague.

Il mourut en 1664, à l'âge de

68 ans. On a de lui quelques poésies

latines qui étaient estimées de son
temps; elles ont été recueillies dans le
tom. Ier. des Deliciæ quorumdam
poetarum danorum Frederici Rost-
gaard, pag. 339. Lugduni Batav.
1693, 2 vol. in-12. Sa vie écrite

par son fils, se trouve également dans

le même recueil. Nicolas AAGARD,

son frère, bibliothécaire de l'académie

de Soroë, a publié des ouvrages de

philosophie et de physique, dont on

trouve le catalogue dans Bartholini

bibliotheca septentrionis eruditi,

pag. 102 et 103. M-B-N.

AAGESEN (SVEND, connu aussi

sous le nom latin Sueno Agonis F.),
historien danois, florissait en 1186,
du temps de l'archevêque Absalon,
dont il paraît avoir été le secrétaire. II
écrivit, par ordre d'Absalon, une his-

toire du Danemarck, sous ce titre :

Compendiosa historia regum Dania

à Skioldo ad Canutum VI. Cet ou-

vrage est très inférieur pour le style à

celui de Saxo Grammaticus; mais sur

quelques points de critique historique,

Svend Aagesen a eu des opinions plus

conformes à la tradition des Islandais,

adoptée aujourd'hui par les savants du

Nord. Il ne remonte pas jusqu'à Dan I,

roi fabuleux de Saxo. On a encore de
lui un ouvrage intitulé: Historia le-
gum castrensium Regis Canuti mag.
ni; c'est une traduction latine de la
loi dite de Witherlag, donnée par
Canut-le-Grand et publiée de nou-
veau par Absalon, sous le roi Canut
VI. Aagesen l'a mise en tête d'une no-
tice historique sur l'origine de cette
loi. On trouve l'un et l'autre ouvrage
dans le recueil intitulé: SUENONIS
AGONIS FILII, Christierni nepotis,

primi Daniæ gentis historici, quæ

extant OPUSCULA. STEPHANUS Jo-

HANNIS STEPHANIUS ex vetustissimo

codice membraneo MS. regiæ bi-

bliotheca Hafniensis primus publici

juris fecit. Soræ, typis Henrici Cru-
sii. 1642. 222 p. in-8°. Dans cet in-
titulé, il faut, par regiæ bibliothecæ,
entendre la bibliothèque de l'universi-
té de Copenhague. On trouve encore
l'Histoire de Danemarck de Svend

Aagesen insérée avec des notes excel-

lentes, dans les Scriptores de Lange-

bek, tom. I. p. 42. sqq. La traduc-

tion des Leges castrenses regis Ca-

nuti Magni est également imprimée

dans les Scriptores, tom. III. p. 139,

sqq.
M-B-N.

AALST. Voyez AELST.

AARE (DIRK VAN DER), évêque et

seigneur d'Utrecht dans le 13°. siècle,
avait été prévôt à Maestricht. Parvenu
à l'épiscopat, il eut bientôt à soutenir
une guerre périlleuse contre Guil-
laume, comte de Hollande, qui le bat-

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