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108. On the Synchronismus of Seismic Activity in different Districts (16th R. S. 1. 27. 1912).

De son grand catalogue des tremblements de terre destructeurs (v. 21), Milne déduit que les périodes de grande activité sismique pour certaines régions correspondent à des périodes de repos relatif pour d'autres. C'est, en somme, énoncer la constance de l'activité sismique mondiale.

109. On a new Periodicity in Earthquake Frequency (17th R. S. J. 27. 1912).

De ce même catalogue il déduit que les mégaséismes se produisent par groupes serrés, séparés par des intervalles grossièrement réguliers de 15 et de 30 jours. D'où cette conséquence, que si le globe est considéré comme un tout, la tension sismique se résoudrait en tremblements de terre tous les 15 ou 30 jours.

110. Catachtonic Observatory in Japan (NATURE. XIX. 413). 111. Earthquake Effects. Emotional and moral (T. S. J. XI. 91. 1887).

Ce très intéressant mémoire a un aspect surtout historique et philosophique, quant aux effets des tremblements de terre sur l'esprit de l'homme et sur les conséquences religieuses ou les superstitions auxquelles il a donné lieu dans le cours des siècles.

112. Note on the Effects produced by Earthquakes upon the lower Animals (T. S. S. J. XII. 1. 1888).

D'après Milne, les animaux sembleraient pouvoir sentir parfois les frémissements préliminaires des séismes, mais dans aucun cas ils ne posséderaient le don de précision, comme on l'a souvent prétendu.

IIIo SÉRIE. T. XXV.

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ART. XIV. BIBLIOGRAPHIE ET BIOGRAPHIE

Il n'est pas facile d'établir une bibliographie complète des travaux de Milne, tant son œuvre est considérable, mais dans celle que nous présentons ici, il ne nous a certainement échappé aucun mémoire important, et lui-même a donné deux listes bibliographiques dont l'une à la fin de sa Seismology (p. 312) et dans :

113. Recent Publications chiefly referring to seismic and volcanic Phenomena in Japan (T. S. S. J. 89. 1883-04).

Enfin Lou Henry Hoover a publié une intéressante biographie du regretté et incomparable maître :

John Milne, Seismologist (BULL. SEISMOL. SOC. AMERICA. II. March. 1912. 2. Stanfort Leland University. California).

En raison des circonstances difficiles dans lesquelles nous nous trouvons au Chili relativement aux cherches bibliographiques, on voudra bien nous excuser si quelques-unes des références ne sont pas aussi complètes qu'il eût été désirable.

C DE MONTESSUS DE BALLORE Directeur du Service Sismologique du Chili.

L'ÉLÉMENT NERVEUX (D)

§ 2. L'Élément nerveux associé

Nous avons parlé jusqu'ici de l'élément nerveux considéré en lui-même, dans ses caractères propres de structure intime et de morphologie externe, sans nous occuper des relations qu'il contracte avec des éléments de même nature cytologique.

C'est la question de ces rapports que nous abordons maintenant.

Deux points sont à traiter. On peut, en effet, se demander quelle est la nature des relations anatomiques qui s'établissent entre différentes cellules nerveuses, et aussi, quels sont les divers genres de groupements que ces cellules réalisent dans l'organisme.

A.

NATURE DES RELATIONS INTERCELLULAIRES

Ces relations sont différemment comprises suivant l'opinion que l'on adopte sur la constitution de la cellule nerveuse. Nous pouvons, de ce point de vue, distinguer les théories anti-neuroniennes, les théories mixtes et les théories neuroniennes.

(1) Voir REVUE DES QUESTIONS SCIENTIFIQUES, livraison de janvier 1914, pp. 5-63.

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Pour les adversaires absolus du neurone, les longs prolongements cellulipètes et cellulifuges que nous avons dit appartenir en propre au corps cellulaire, dont ils ne sont, en effet, génétiquement, que des ramifica tions plus ou moins étendues, n'appartiendraient pas à la cellule nerveuse. Ils seraient constitués, comme nous l'avons déjà fait observer précédemment, par des faisceaux de neurofibrilles élaborées hors des centres, et qui ne feraient que traverser les corps cellulaires dont nous parlons. C'est, avec des variantes de détail, l'opinion émise déjà par Bella-Haller (1885) et soutenue après lui, par Apathy, Dohrn, Bethe, G. Lévi, etc.

La question des relations intercellulaires ne se pose pas dans une semblable théorie. C'est, en effet, par leurs prolongements, que les cellules des centres nerveux peuvent contracter entre elles des rapports directs; or, pour les polygenistes, ces prolongements n'existent pas. La cellule ganglionnaire (cellule nerveuse des centres) se termine, à leur avis, au niveau de ce que les neuroniens regardent comme les cones d'origine des prolongements de cette cellule. Ainsi amputés de leurs ramifications, et réduits par leurs adversaires à n'être plus que des éléments dynamogènes, les neurones restent forcément isolés les uns des autres : seules les neurofibrilles étrangères qui les traversent pour s'y charger d'énergie, établiraient entre eux des relations. tout à fait accidentelles et d'ailleurs sans aucune importance pour le fonctionnement nerveux.

Quant aux neurofibrilles issues des cellules extracentrales (les vraies cellules nerveuses pour les antineuroniens), elles seraient mises en continuité totale. dans le névraxe, par la constitution d'innombrables anastomoses, au cours du développement du système.

On ne trouverait donc de bouts de neurofibrilles nulle part, si ce n'est à l'origine des voies centripètes et à la terminaison des voies centrifuges.

Ces opinions ne sont plus à discuter, depuis que des recherches plus précises sur le développement de la cellule nerveuse et la genèse des neurofibrilles ont donné raison aux partisans du neurone.

II. -Theories mixtes

Nous entendons par théories mixtes celles qui admettent l'existence du neurone, mais soutiennent qu'il existe, d'un neurone à l'autre, des anastomoses qui mettent en continuité de substance certains de leurs prolongements. Ces relations sont d'ailleurs conçues différemment, suivant les auteurs.

Pour Gerlach, par exemple, la continuité s'établit par anastomoses entre prolongements neuroniens cellulipètes. Il se constitue de la sorte, dans la moelle épinière, un réseau diffus très riche, d'où émanent des fibres qui pénètrent dans la substance blanche périphérique. Ces fibres, ou bien ne sortiraient pas de l'axe nerveux, et elles constitueraient alors les cordons blancs médullaires, ou bien elles se prolongeraient au dehors, et ce sont celles-là qui formeraient les racines postėrieures. Comme dans l'opinion précédente, il y aurait donc continuité totale à travers tout le système cérébro-spinal; seulement ici, la continuité, au lieu d'affecter des éléments étrangers aux cellules des centres, serait réalisée par l'aboutement anastomotique direct de ces cellules.

Golgi, après Gerlach, soutint essentiellement les mêmes idées. Il admit l'existence du réseau diffus des centres nerveux et la constitution des racines postérieures aux dépens des fibres émanées de ce réseau central. Pour lui cependant l'origine du réseau est plus

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