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a notablement contribué à développer et élargir l'hypothèse de Mendel.

La dissociation mendélienne a été aussi constatée et étudiée pour les caractères du feuillage (feuilles vertes: feuilles panachées ; feuilles normales: feuilles laciniées; feuilles profondément dentées : feuilles peu échancrées); pour les caractères de la tige (taille élevée : taille naine; tige ramifiée tige simple); pour les caractères de la surface des organes (présence de poils épidermiques : absence de poils); pour les caractères du fruit et de la graine (graine amylacée et ronde graine sucrée et ridée; forme des grains d'amidon, simples et allongés, ou bien composés); pour les caractères de l'épi dans les Graminées (épi sans arêtes dans le froment: épi avec arêtes). Chose plus remarquable, certaines particularités physiologiques sont soumises aux lois mendéliennes la durée des plantes (bisannualité: annualité); les relations avec les parasites (l'absence de résistance aux rouilles végétales étant dominante sur l'immunité à cet égard).

Telles sont quelques unes des catégories principales de caractères mendélisants chez les végétaux (1). Nous ne citerons en détail qu'un seul exemple, spécialement intéressant et d'ailleurs absolument normal, de dihybridisme.

Correns croise un Maïs à grains bleus et ridés, (planche III, cd) avec une variété à grains jaunes et lisses (a).

L'épi issu de cette fécondation et qui représente la première génération (2) ne possède que des grains

(1) On a étudié l'application des lois de Mendel à la répartition des sexes dans les espèces animales et végétales. C'est à dessein que nous négligeons ici ce point. La question de la détermination du sexe mérite de faire l'objet d'un article spécial.

(2) C'est ici un cas spécial, différent de celui que nous avons exposé pour le Pois, mais dont l'explication nous entraînerait trop loin.

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bleus et lisses (pl. III, I. Gen.) (1); les plantes issues de ces grains portent des épis qui représentent la seconde génération; or chacun de ces épis (pl. III, Il. Gen.), est une image parfaite de la dissociation dihybride on y trouve des grains bi-dominants, bleus et lisses, mélangés à des grains bi-récessifs, jaunes et ridés (2), et à deux sortes de grains mixtes, jaunes lisses et bleus ridės; de plus, on constate nettement que les grains bi-dominants sont les plus nombreux, que les deux formes mixtes sont moins abondantes et que les grains bi-récessifs sont les moins nombreux de tous. Un seul épi montre donc les quatre génotypes de F2, à peu près dans leurs proportions normales: 9, 3, 3, 1.

b) Animaux.

Ici encore les caractères de coloration fournissent de nombreux exemples de mendélisme; en général, la pigmentation est dominante sur l'albinisme et on constate souvent de l'épistatisme.

On a aussi observé l'hérédité mendélienne pour les caractères du pelage et du plumage (poils courts : poils Angora); pour les caractères de la crête dans les Gallinacés (crête pas de crête; crête ramassée en forme de pois : crête ordinaire; crête dédoublée: crête simple); pour les caractères des cornes dans le bétail (absence de cornes présence anormale de cornes); pour des caractères physiologiques (démarche ordinaire des souris : démarche « valseuse » de certaines souris du Japon). Des caractères anormaux dominent parfois sur des caractères normaux (polydactylisme: nombre normal de doigts).

(1) La dominance est toutefois un peu imparfaite.

(2) Chacun des deux parents étant dominant par rapport à une des paires allélomorphiques et récessif par rapport à l'autre, c'est la forme hi-dominante et la forme bi-récessive qui représentent ici les nouveautés de F2.

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c) Homme.

On a aussi étudié l'hérédité chez l'homme, au point de vue mendélien, à l'aide de statistiques familiales. La coloration des yeux mendélise certainement (yeux bruns ou noirs yeux bleus ou gris) mais la question ne manque pas de complexité. Chose plus remarquable, certaines anomalies ou certaines dispositions pathologiques se montrent dominantes (brachydactylie: main normale; cataracte : oil normal, etc.).

C. Exceptions aux formules méndéliennes
de la dissociation polyhybride.

« Couplement » et « Répulsion » des facteurs (1).

Dans tous les cas de polyhybridisme que nous avons rencontrés jusqu'ici, les proportions numériques, suivant lesquelles les diverses « associations » possibles de caractères parentaux se trouvent réalisées dans la génération F2, se calquent parfaitement sur les formules établies par Mendel lui-même. Les résultats qui, à un premier examen, paraissaient démentir les proportions mendéliennes, ont pu y être aisément ramenés à l'aide de quelques hypothèses subsidiaires. Aussi la concordance est-elle demeurée adéquate entre les faits et l'hypothèse mendélienne de la ségrégation, sans qu'il ait fallu sacrifier aucun des éléments de celle-ci. Il n'en va plus de même pour les deux les deux groupes d'expériences que nous entreprenons maintenant de rapporter. Ici, les associations de caractères parentaux dans la génération F, et, en général, dans la descendance dissociée, n'obéissent plus parfaitement aux formules mendéliennes et, si l'hypothèse de la ségrégation peut encore leur être appliquée, ce n'est qu'au prix d'une modification assez importante.

(1) Outre les ouvrages cités plus haut, consulter: Bateson et Punnett. On the Inter-relation of genetic factors. PROC. OF THE ROY. SOCIETY, London, 3 juillet 1911.

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