>> nombreux coteaux, et s'étend jusqu'à Mont>>fort-Lamaury et la vallée de Houdan. De tout >> temps, la vaste étendue de bois a fait de » cette contrée un lieu favorable à la chasse : » c'est à cet avantage que le château de Ram>> bouillet dut sa construction. >>

Les rois de France séjournaient quelquefois à Rambouillet. François 1er y mourut en 1547, à l'âge de cinquante-deux ans. On rapporte que la maladie à laquelle il succomba lui arrachait pendant ses souffrances cette fréquente exclamation: Dieu me punit par où j'ai péché.

Déjà le château et la terre de Rambouillet avaient reçu des améliorations et des accroissemens considérables, grâce aux différens séjours qu'y faisaient des princes de la famille royale 2. Louis xvi comptait aussi y en ajouter On fit sur cette mort et sur sa cause, ces rimes historiques :

En mil cinq cent quarante-sept
François mourut, à Rambouillet,
De la vér... qu'il avait.

Le médecin Fernel, qui avait déjà guéri plusieurs personnes atteintes du même mal, entre autres Mezierre, prieur de Saint-Denis de la Chartre, comme il le raconte lui-même, ne put guérir le roi, n'osant pas employer sur lui le mercure, dont il ne connaissait pas toutes les propriétés.

Citons une anecdote racontée par Saint-Simon (suppl.

de nouveaux; plusieurs projets de restauration lui furent présentés par l'architecte Renard; mais, en attendant la décision du roi, une partie du château fut démolie.

I

Tel qu'il est aujourd'hui, le château de Rambouillet ne couvre guère au-delà de trois cents toises de terrain. Son plan est très-irrégulier et la décoration des plus simples. Une partie de sa construction en brique ne paraît pas remonter au-delà du règne de Henri iv. Des cinq tours qu'il présente, la grosse tour seule paraît antérieure au xv. siècle; c'est là qu'on voit la chambre où mourut François 1er.

L'intérieur des appartemens se ressent de l'irrégularité de l'édifice et n'offre rien de did'être cité. Le portrait de François 1o, son gne casque, son épée et sa cotte d'armes n'y sont

er

aux mém. ). Il est question de la duchesse de Berry : « Ses galanteries furent si promptes qu'il (son mari) ne put se les >> cacher; ses particularités journalières et sans fin avec M. le >> duc d'Orléans, et où tout languissait pour le moins quand » il y était en tiers, le mettaient hors des gonds. Il y eut >> entre eux des scènes violentes et redoublées. La dernière » qui se passa à Rambouillet, par un fâcheux contre-temps, >> attira un coup de pied dans le cul, à madame la duchesse » de Berry, et la menace de l'enfermer dans un couvent » pour le reste de sa vie. » ( Tom. 1, p. 233.) Voyez la gravure.