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dont les fragmens sont de craie et les intervalles d'argile. En avant de la verrerie de Sèvres elle s'élève de quinze mètres au-dessus du niveau de la Seine. On peut facilement suivre la direction de la craie entre Meudon, Sèvres et Saint-Cloud. Les caves des maisons de Bellevue, les fondations du pavillon d'Italie au parc de Saint-Cloud, sont établies dans la craie, Sur d'autres points on la retrouve en creusant un peu plus profondément, Dans la plaine du Point-du-Jour, au sud d'Auteuil, en perçant un terrain formé d'un sable rougeâtre et de cailloux roulés, d'environ cinq mètres d'épaisseur, on arrive à la craie. Là, elle n'est recouverte ni d'argile plastique, ni de calcaire marin, comme dans plusieurs autres lieux.

L'argile plastique ne se fait voir nulle part à la surface du sol; mais on l'exploite sur plusieurs points où elle s'offre par couches peu profondes et continues. Celle qui recouvre la craie à Meudon est d'un rouge presque pur. Cette même couche se prolonge jusqu'à Gentilly. On l'exploite à Vanvres.

Le calcaire marin ne se montre sur l'autre rive que dans une colline étroite, qui s'étend de Chaillot à Passy, Au nord-ouest, le cal

caire va s'enfoncer sous le terrain de transport ancien qui forme le bois de Boulogne et la plaine des Sablons. En creusant à la porte Maillot, au travers du sable et des cailloux roulés, jusqu'à la profondeur de quatre mètres, on trouve les premières couches de calcaire. Les bancs calcaires ont leur plus grande épaisseur à Passy. Ils y présentent une masse de douze à treize mètres. Là, on traverse environ vingt-quatre couches calcaires ou sablonneuses avant d'arriver aux bancs. Les couches supérieures renferment assez souvent des masses de quartz, nommées lenticulaires, composées de cristaux groupés et convergens. Toutes les couches ont environ ɛept mètres d'épaisseur.

On suit les bancs calcaires au-delà d'Auteuil. A Chaillot, on les perd à cent dix ou à cent cinquante mètres des bords de la Seine, tandis qu'à Passy on les retrouve encore jusqu'à quatre cent cinquante mètres des rives de ce fleuve. Des observations récentes donnent lieu de croire que ce terrain de troisième formation, réduit alors à l'état de marne calcaire jaune, se continue de l'ouest à l'est, pour former le premier plateau qu'on rencontre en sortant de Paris par la barrière du nord.

Sur la rive gauche, le calcaire se montre à chaque pas. Il forme un plateau qui s'étend de Meudon à Mont-Rouge. Ce plateau est limité à • l'est par un vallon, où coule la rivière des Gobelins. Tous les bancs calcaires sont coupés par le vallon, en sorte que la petite rivière coule sur l'argile plastique. Le calcaire s'étend jusque dans Paris. Là, les bancs devenus minces, friables et marneux, ont, comme on sait, menacé pendant quelque temps les édifices qu'ils supportent.

Les bancs calcaires paraissent s'amincir sensiblement, à mesure qu'on se rapproche du lit de la Seine. Vers Gentilly, ils présentent une masse de quinze à dix-sept mètres d'épaisseur; près d'Issy, on n'a plus que dix à douze mètres de calcaire à traverser, pour arriver à la glaise. Dans la plaine de Grenelle, il a tout-à-fait disparu; et l'on trouve la craie presqu'immédiatement au-dessous du sol d'attérissement, composé de silex roulés dans un sable argileux et ferrugineux. Ce sol a, près de l'École militaire, six à sept mètres d'épaisseur.

De nombreuses carrières ouvertes dans la plaine de Mont-Rouge, jusqu'à Vaugirard, Issy, Meudon, etc., ont fait connaître la dis

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position ordinaire des couches calcaires. Une carrière observée à Meudon a présenté vingt bancs distincts de marne calcaire et de calcaire marin à coquilles, formant, en y comprenant le calcaire sablonneux, une masse de vingt-trois à vingt-quatre mètres.

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En quittant Meudon, et nous dirigeant un peu vers le sud, nous arrivons au vallon de Sèvres, bordé sur ses deux côtés de carrières nombreuses, d'où l'on ne tire pas d'aussi bonne pierre que de celles de la plaine de MontRouge la raison en est qu'on ne retrouve ici que les couches calcaires inférieures ; c'est-àdire, celles qui sont immédiatement posées sur la craie situation où elles sont toujours sablonneuses, friables, d'un jaune ferrugineux, où elles ont perdu enfin les qualités ordinaires du calcaire. Il en est de même du plateau calcaire de Saint-Cloud, qui offre aussi de nombreuses carrières.

La formation gypseuse ne s'offre ici que sur la rive gauche. On retrouve du gypse dans le vallon de Meudon, sur le chemin du village aux Moulineaux, et dans celui de Sèvres. Quand on monte à Clamart, on quitte le plateau calcaire, et l'on s'élève sur le terrain gypseux.

On trouve là plusieurs plâtrières. La masse de gypse y varie d'épaisseur. Elle s'amincit sur le bord des coteaux, au point qu'elle finit par ne plus valoir les frais d'exploitation. Vers le milieu, elle a jusqu'à six mètres d'épaisseur.

Le terrain de septième formation recouvre, comme nous l'avons dit précédemment, presque tous les autres terrains, au sud de la Seine. La plupart des bois des environs de Paris, tels que ceux de Clamart et de Meudon, sont sur le grès ou sable sans coquilles; et dans les environs de Meudon et de Sèvres, il y a des blocs de grès qu'on exploite pour paver les routes de second ordre de ces environs. Au-dessus de cette formation, et sur le plateau de Meudon seulement, est, au moins en quantité remarquable, la meulière sans coquilles, gissant par bancs minces et interrompus, et qu'on n'exploite que pour les constructions.

Le terrain d'eau douce, abondamment répandu dans la portion du sol que nous décri vons, ne nous y offre rien de remarquable; enfin le limon d'atterrissement se présente à nous sur deux points principaux. Dans la vallée formée par la plaine de Grenelle et le bois de Boulogne, et traversée par la Seine, ces terrains d'atterris

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