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sement ainsi que plusieurs autres des environs de Paris, sont tous composés de la même manière « c'est-à-dire, d'un plateau calcaire

:

» élevé, placé à une certaine distance du lit >> actuel de la Seine, et d'une plaine qui tantôt >> descend insensiblement de ce plateau vers » la rivière, tantôt part du pied escarpé du >> plateau. Cette plaine est toujours composée » de limon brunâtre, près de la rivière; de >> sable fin dans son milieu, et de gros sable » ou même de cailloux roulés vers le pied du >> plateau '. >>

Ces différens terrains offrent, ainsi qu'on vient de le voir, d'utiles matériaux à plusieurs exploitations industrielles; la terre végétale qui les recouvre est riche en produits agricoles. Les plaines assez inégales qui aboutissent au pied de Meudon sont ensemencées de grains; les hauteurs qui les limitent sont couvertes de bois; et, sur l'autre rive de la Seine, le bois de Boulogne presque entier est compris dans la presqu'île que forme le cours sinueux de ce fleuve. De plusieurs points de cette

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Géographie minéralogique des environs de Paris, par MM. Cuvier et Brongniard, in-4°., page 234.

chaîne qui borne les regards au sud-ouest de Paris, la vue, après avoir parcouru les sites les plus pittoresques, peut planer sur les édifices de cette grande cité. Une colline qui part de l'Étoile, et se prolonge le long de la Seine, au-delà d'Auteuil, vivifie les bords assez nus de ce fleuve. Voici l'élévation des points principaux de cette portion de sol :

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La base des hauteurs de Meudon et de Bellevue forme de ce côté la limite entre les dépar temens de la Seine et de Seine-et-Oise ; à Sèvres et à Saint-Cloud, c'est la Seine qui établit cette limite. De ces hauteurs à Paris, le cours de ce fleuve sert de division entre les arrondissemens de Saint-Denis et de Sceaux.

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CHAILLOT, PASSY, LA MUETTE, AUTEUIL, BOULOGNE, LONGCHAMPS, MADRID, BAGATELLE.

AVANT

S. Ier

CHAILLOT.

VANT de franchir les limites de la capitale, arrêtons-nous un moment à Chaillot, qui forma long-temps un village particulier, remarquable par son heureuse position sur la colline qui domine la rive droite de la Seine.

A une époque très-reculée, et du temps des rois de la première race, il n'y eut dans toute l'étendue du pays compris dans l'angle formé par le cours de la Seine, au-dessous de Paris, qu'un seul lieu du nom de Nimio qu'on a traduit par celui de Nijon.

Chaillot, cité, pour la première fois, dans un acte de la fin du x1o. siècle, porta les divers noms de Caleio, Callevio, Challoio, Caloilum, et enfin de Challoel. Ce n'est qu'au xiv. siècle que l'on commença à écrire Chailluyau, nom

qui fut encore changé dans le siècle suivant en ceux de Chailleau, Chaleau et Chailliau, d'où il est facile de faire dériver le nom actuel.

Chaillot fut de bonne heure érigé en paroisse; en 1097, cette cure appartenait au prieuré de Saint-Martin-des-Champs.

Les auteurs qui ont écrit sur Chaillot rappellent le nom et la généalogie d'un grand nombre de seigneurs fort obscurs : nous nous garderons bien de les imiter. Nous dirons seulement qu'en 1450 à l'extinction des seigneurs particuliers de cette terre, elle passa comme vacante sous la domination du seigneur de Marly-le-Château, mais que le roi en conserva la haute-justice avec le droit d'aubaine et biens vacans appartenant au haut-justicier, droits dont il se démit bientôt en faveur de Philippe de Commines, son chambellan. Les lettres-patentes où est consignée cette donation à Commines portent « une tour carrée et les prisons >> qui sont au dessous, l'hôtel de la seigneurie » qui était alors en ruine, environ sept arpens » de jardin et de cerisaie qui allaient jusqu'aux » fosses des égouts de Paris; trois arpens de >> vigne en une pièce; seize ou vingt arpens de » terre; trente livres parisis de gros cens, huit

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