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» mourir indique un châtiment particulier pour le corps, et un châtiment particulier pour l'âme ». »

Plus haut, même partie, chap. 19, Rabbi Joseph Albo développe avec une admirable profondeur la doctrine de la Synagogue, qui admet les peines et les récompenses de l'autre vie, et par conséquent la spiritualité et l'immortalité de l'âme, condamnant comme hérétique l'opinion des Sadducéens qui, faisant consister l'âme en cette matière subtile que les rabbins appellent HIULĖ (417, 3)

י וכאשר נגלה עליו השם יתברך וצוהו ומעץ הדעת טוב ורע לא תאכל ממנו כי ביום אכלך ממנו מות תמות נתבאר לו כי קיום הנפש יהיה במה שתעשה רצון השם יתברך ומיתתה כשתעבור על דבריו וזהו לאדם על עברו ער מצותו כי ביום אכלך ממנו מה שיעד השם יתברך מות תמות והמיתה הכפולה הזאת בלי ספק היא עונש לגוף בפני עצמו

ולנפש בפני עצמה : .41 .partie IV, chap ספר העקרים

• Du terme grec λn. Je ferai remarquer ici, en passant, que les rabbins qui vivaient dans le tems où l'ancien grec était encore une langue vivante, et qui la parlaient eux-mêmes, figuraient en hébreu l'n par ↑ (è), et l'v par ↑ (u). De même les grecs figuraient constamment l'ê long (?) de l'hébreu par un n⚫ La première page venue de Josèphe, des Septante, d'Origène, du Lexicon græcum nom. hebr. de S. Jérôme, etc., en offre des

exemples. Comme 42 (N), incoūs (17), paxn) (577). Quant au ↑ (u

T

long, ou 3 arabe ayant le son du w anglais) tantôt ils le figuraient par un simple; comme, nouũ (12V), dauld (717), tantôt ne trouvant pas suffisant l'v, ils recouraient à la diphtongue ov; comme xepovbip (020979), oaμovnλ (Tripw).

Les hellénistes se sont livré des combats à outrance au sujet du son de ces deux voyelles, et chaque parti apportait d'excellentes preuves en faveur de son opinion. C'était le quanquam de la langue grecque. Et adhuc sub judice lis est! Ne pourrait-on pas proposer le système suivant qui donne raison à tout le monde? Probablement ces deux voyelles changeaient de prononciation selon leur position dans les mots. C'est ce que nous voyons dans d'autres langues. En arabe, par exemple, les voyelles Fatha, Kesra et Dhamma changent de son selon leur position dans le mot, et selon les consonnes qu'ils accompagnent. Le premier se prononce tantôt a, tantôt e; le second tantôt e, tantôt i; le troisième tantôt o, tantôt ou. En anglais l'i se prononce tantôt i, tantôt aï; a, tantôt a, tantôt e, etc. Et même en grec nous voyons le g (y) se prononcer comme » (») devant les trois muettes. gutturales, 7, 9 %

croyaient son existence subordonnée à celle du corps, et, par suite, niaient l'autre vie 1.

Dans le livre Tseror-Hammór, que j'ai cité plus haut, on lit: « Comme Adam a péché spirituellement, puisque tout péché » vient de la volonté de l'âme, Dieu le punit d'une peine spiri»tuelle, et c'est là ce qu'indique le texte : et il le chassa du parandis 2. D

Rabbi Isaie Hurwitz, dans son célèbre ouvrage cabbalistique Schalah, dit : « Quand Adam fut condamné à mourir, la même >> peine frappa tous ses descendans, car ils étaient tous virtuel»lement en lui, puisque son âme était la racine de toutes les »âmes, lesquelles s'en propagèrent ‘. »

Les rabbins expliquent la solidarité de l'âme et du corps par une parabole fort ingénieuse, que le Talmud attribue au fameux Rabbi Juda le Naci, et le Médrasch-rabba', comme aussi le Yalkut 7, attribuent à Rabbi Yischmagnel (Ismaël): « Un roi » avait un verger qui renfermait des fruits magnifiques. Un jour » il y plaça un aveugle et un cul-de-jatte, et il leur dit : Gardez»vous de manger de ces fruits, car j'en connais le nombre; et il se » retira. Plusieurs jours étaient déjà tombés dans l'abîme de l'Occident, quand l'impotent dit à l'aveugle : J'aperçois de bien beaux fruits! Et l'aveugle lui dit : cherche-les et nous les man» gerons ensemble. Mais l'impotent dit : Est-ce que je puis faire » usage de mes jambes? Et l'aveugle : et moi, est-ce que je vois ? » Que firent-ils ? L'impotent monta sur les épaules de l'aveugle, » et ils cueillirent les fruits et les mangèrent. Puis, chacun se

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1 Confer. Matth. XXII, 23. Act. XXIII, 8. Sadducæi qui dicunt non esse resurrectionem.

י וכמו שהוא חטא חטא רוחני כן נתן לו עונש רוחני וזהו וישלחהו מתוך הגן : .2 .Fol. 9, col .les deur tables de la lot שני לוחות הברית abreviation de של"ה 5 4 ומאחר שנשמת אדם שורש לכל הנשמות וממנה נתפשטו כל הנשמות ע"כ כשנקנסה מיתה עליו נקנסה על כל הבאים ממנו כי

Fol. 8. verso, édit. de Fürth, 1760. :

Traité Sanhedrin, fol. 91, verso.

6 Lévit. parascha 4.

7 Partie première, n.

464.

D

»retira à sa place, et s'y tenait. Au bout d'un certain tems le roi » revint, et il leur dit : Que sont devenus mes fruits ? L'aveugle » répondit : ô Roi, mon Seigneur, est-ce que je vois ? L'impotent > répondit: ô Roi, mon Seigneur, suis-je en état de marcher? » Mais le roi était fin; et que résolut-il? Il chargea l'impotent » sur l'aveugle, et les châtia ensemble, en disant : Voilà comment » vous avez fait pour manger mes fruits.

» Ainsi, il viendra un tems, où le Très-Saint (béni soit-il) dira » à l'âme : Pourquoi as-tu péché? Et elle dira devant lui: Maî>>tre des mondes, je n'ai pas péché; c'est le corps qui a péché. Car, depuis le moment que j'en suis sortie, je vole par l'es» pace, innocente comme un oiseau. Comment ai-je pu pécher >>contre toi? Alors il dira au corps: pourquoi as-tu péché de» vant moi ? Et il répondra: Maître des mondes, je n'ai pas pé»>ché; c'est l'âme qui a péché. Car, depuis le moment où elle »m'a quitté, et que je suis couché là comme un bloc jeté sur » la terre, ai-je péché contre toi? Que fera le Très-Saint (béni » soit - il)? Il prendra l'âme et la jetera dans le corps, et punira >> tous deux ensemble. »

D

Le Mêdrasch-ruth, inséré dans le Zohar hhadasch, ajouté : Et de même, si l'homme a été juste, le Très-Saint (béni soitil) les réunira (l'âme et le corps) pour recevoir ensemble la >> bonne récompense 1. »

י וכן אם היה צדיק מחברם הקב"ה ומקבלים שכר טוב יחד :

Page 64, col. 4.

Le chev. P. L. B. DRACH,

Bibliothécaire de la Propagande à Rome.

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DEPOSITIO. C'est le jour de la mort d'un saint, ou de son inhumation : cette expression, longuement expliquée dans le 70e sermon de S. Ambroise, est fréquemment employée dans les inscriptions funèbres et dans les calendriers de l'Eglise romaine, et les martyrologes

DESPOTIQUES (dimanches), voir Cyriaques.

DIACENESIME. Nom donné dans les liturgies anciennes au dimanche de la Quasimodo, du mot grec diaxoiveos, qui signifie renouvellement, parce qu'en ce jour on renouvelle toutes les cérémonies de la fête de Pâques. L'on trouve ce mot cité dans le Typicon de Jean Curopalate 3.

DIACONIUM, lieu où l'on renfermait les trésors des églises, et qui était nommé ainsi, parce que la garde des reliques et de tout ce qui constituait les richesses pieuses des églises était sous la surveillance spéciale des diacres 4, d'après le décret du concile de Brague, 5o canon, les diacres seuls étaient chargés de porter les reliques en procession, et de les renfermer dans les trésors.-Le diaconicon était la sacristie même.

Voir le 2o article, N° 83, t. xiv, p. 332,

• Gualterus in Tabul.-Grutter, Inscrip. monument. christ.

3

Sup. sabbat.-Allatius de Dominicis en a parlé aussi.

4 Claude Villette, des off. de l'Egl. cathol. 422,

DIACRES CHRYSMATISÉS de la sainte Ampoule, nom, donné aux rois de France, par Froissard et quelques autres. chroniqueurs.

DIAPSALMA. Cette expression est diversement expliquée par les anciens liturgistes. Isidore de Séville pense que c'est une pose faite à de certains endroits du chant d'un psaume, comme entre des versets ou même entre les parties du même verset, pour distinguer soit des personnages qui interviennent dans le récitatif, soit des sentences qui sont mêlées au texte même. Quia idea interponitur ut conversio sensuum vel personarum

4sse noscatur '.

DICERION. C'est le nom d'un cierge (cereus bisculus) à deux branches, dont l'évêque se servait dans les premiers siècles pour bénir le peuple, et qu'il tenait fréquemment dans la main 2.

DISCON, nom de la Patène dans les liturgies grecques

DIES SCRUTINII, le jour des Scrutins, où l'on examinait les catéchumènes destinés au baptême. Il y avait ordinairement sept scrutins, le premier se faisait le lundi ou le mercredi de la troisième semaine de Carême, le second le samedi de la même semaine, les cinq autres le mercredi de la quatrième semaine. et les quatre jours suivans dans plusieurs églises.

Quelques églises distribuaient leurs scrutins différemment; mais dans toutes les églises, le mercredi de la quatrième semaine de Carême était toujours réservé pour le grand scrutin.

DIES VIRIDIUM, le Jeudi-Saint, nommé ainsi dans un vieux calendrier allemand du 10° siècle, peut-être à cause des fleurs, dont on entoure le tombeau de Jésus.

DIMENGE CABÉE, vieux mots qui, dans la langue de la province de Béarn, signifient le dimanche de la quadragésime. DODECAMERON, nom donné dans les liturgies grecques à l'espace de tems compris entre la fête de Noël et celle de l'Épi

1 Cap. xix, de officiis, numér. 50.

• Bona, De rebus liturgic. Lib. 1, cap. xxv, p. 268.-Hervet, dans les Liturgies anciennes.

› Bona, loco citat. 262,

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