Sayfadaki görseller
PDF
ePub

cathédral, en y appelant, suivant la règle prescrire par le concile de Trente, rappelée par celui de Bordeaux en 1624, des personnages recommandables par leur piété, leur expérience et leurs talens, afin que le clergé qu'ils formeront, passe à justę titre, suivant l'expression des mêmes conciles, pour le sénat de l'évêque, et dont il puisse tirer de salutaires conseils. Nous avons ensuite pourvu à l'organisation des paroisses du diocèse qui nous est confié après avoir consulté sur cette importante opé ration le vou, les besoins, les localités, les habitudes et les rapports mutuels de nos diocésains; après avoir consulté la loi, et nous être assurés de l'approbation du gouvernement, nous avons déclaré et ordonné, déclarons et ordonnons ce qui suit, etc.

Le nombre des autres églises sera déterminé leurs desservans seront nommés ainsi qu'il suit dans le tableau ci annexé.

Notre intention, en fixant les titres de ces différentes églises, et en y attachant des prêtres desservans, n'est pas de préjudicier en aucune manière, aux titres temporels que pourroient avoir les propriétaires actuels de plusieurs d'entr'elles, dont les droits sont reconnus incommutables par l'église : mais nous voulons conserver, au milieu de notre diocèse, des titres précieux; et si l'état présent d'une ou de plusieurs de ces églises, ne permet pas la célébration des divins offices, nous nous réservons de transférer momentanément, du consentement du gouvernement, et de concert avec le préfet du département, dans une autre église ou local du même arrondissement, l'exercice du culte divin, sans rien changer du titre que nous attribuons et attachons à ces différentes églises.

Nous déclarons, en conséquence des dispositions ci-dessus, tous autres titres ecclésiastiques, de quel

que nature qu'ils soient ou puissent être, absolument et entièrement éteints, sans qu'il puisse être permis à aucun de ceux qui en ont été revêtus,de les prendre ou de s'en prévaloir à l'avenir.

Nous enjoignons à chacun des curés de la ville de Versailles, de nous présenter, dans le plus court délai, leur vœu sur l'arrondissement qu'il conviendroit d'assigner, tant à leurs paroisses, qu'à chacune des églises succursales que nous avons déclaré devoir exister sous leur direction dans leurs paroisses, afin que nous puissions statuer ultérieurement sur cet objet, pour éviter toutes discussions et tout genre de discorde.

Il ne reste plus qu'à rappeler à tous ceux qui exerceront les fonctions saintes du sacerdoce, sous notre autorité, qu'ils doivent, pour avoir une grande et juste idée de leur ministère, ne jamais perdre de vue, s'ils veulent reconquérir la confiance des peuples, qu'ils sont comparés par les pères de l'église, à ces deux grandes lumières que Dieu a placées sur nos têtes pour éclairer l'univers : ils doivent présider au jour en conservant la foi et la pieté par leur vigilance et leur zèle; et à la nuit, en dissipant les ténèbres de l'erreur, et les illusions de la cupidité.

Nous invitons donc nos fidèles coopérateurs à se rappeler sans cesse; que trois choses sont nécessaires à des pastears animés du véritable esprit de leur état, et selon le cœur de Dieu.

Ils doivent, selon saint Bernard, offrir au ciel pour le troupeau confié à leur sollicitude, des prières ferventes et continuelles.

Ils doivent les nourrir du pain de la parole et de

la vérité.

Ils doivent sur-tout les édifier par la sainteté de leurs exemples, et les porter à toutes sortes de biens, principalement à des sentimens de paix et d'union, par les puissans aiguillons de la charité.

O vous, qui êtes destinés à juger les consciences, instruisez-vous, et apprenez que vous êtes les pères, les tendres pères et non les dominateurs de ceux qui vous seront soumis dans l'ordre de la religion; que le joug de J. C. est doux et léger; que vous devez vous étudier à vous faire aimer, bien loin de vous faire craindre; et que la sévérité même dont vous serez quelquefois forcés de faire usage, est une sévérité toute paternelle, réglée par la douceur, et rendue salutaire par l'humilité !

[ocr errors]

Erudimini, qui judicatis terram; discite sub» ditis matres vos esse debere non dominos; studetė amari magis quàm metui; et si interdùm severi»tate opus est, paterna sit non tyrannica, matres >> favendo, patres vos corripiendo exhibeatis: man»suescite, ponite feritatem, suspendite verbera projicite ubera; pectora lacte pinguescant, non typho turgeant. Quid jugum vestrum super eos aggravatis quorum potiùs onera portare debetis. » (Saint Léon, in Cantic. Cantic. Serm. 23.)

[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]

(Suit le tableau des prêtres nommés aux cures et aux succursales du diocèse.)

Le premier consul,

Signé BONAPARTE. Par le premier consul, H.-B. Maret.

Le conseiller d'état chargé de toutes les affaires concernant

les cultes,

PORTALIS.

Par le conseiller d'état, le chef de la correspondance générale de toutes les affaires concernant les cultes TH. PEIN.

-Nous observerons que ce tableau ne concerne que la partie de l'ancien diocèse de Versailles, ou le département de Seine-et-Oise, qui est composé de trente-six cures : reste à organiser l'ancien diocèse de Chartres, ou le département d'Eure-et

Loire. Dès le premier coup-d'oeil de ce tableau, on ne peut s'empêcher d'être effrayé de l'étendue des nouveaux diocèses.

Lettre Circulaire de l'évêque de Cazal, aux membres des divers ordres monastiques, ou congrégations régulières.

Pour tranquilliser leurs consciences, et résoudre leurs doutes, il leur est enjoint de se conformer aux réglemens ci-après :

Réglemens provisoires en faveur des personnes régulières de l'un et de l'autre sexe, dont le gouvernement vient de supprimer l'établissement, par l'arrêté des consuls de la république française, en date du 28 thermidor.

1. On se conformera à l'ordre qui a été donné de quitter l'habit religieux, le 17 vendémiaire. 2. Comme aussi d'interrompre les exercices de la vie claustrale, à l'époque que fixera le gouver

nement.

3. Tout ce qui est de l'essence des trois vœux de chasteté, obéissance et pauvreté, sera fidèlement exécuté.

4.° On tâchera de se procurer, autant qu'il sera possible, un logement convenable à des personnes consacrées à l'état religieux.

5. L'obéissance qu'on avoit vouée aux supérieurs réguliers avec lesquels il ne sera plus possible d'entretenir de correspondance, on l'exercera envers les supérieurs ecclésiastiques séculiers; ou envers le directeur spirituel qu'on sera libre de se choisir parmi les prêtres approuvés dans le diocèse.

6. Ce sera au nom de l'église qu'on retiendra non-seulement les meubles et effets échus dans la

distribution qui en sera faite, mais encore tout ce qui sera reconnu et déclaré appartenir à l'usage de chaque particulier : mais on pourra en disposer à la vie et à la mort, ainsi que de la pension qui sera accordée par le gouvernement, pour en faire des aumônes et autres oeuvres pies, et témoigner sa reconnoissance aux personnes dont on aura reçu des services.

7. On observera les jeûnes ordonnés dans son ordre et par son institut.

8." On sera dispensé des constitutions particulières qui prohiboient l'abstinence des viandes, hors le tems où l'église l'exige.

9. On conservera le bréviaire, les offices propres, et la règle et constitutions de son ordre, au cas qu'on puisse en avoir besoin dans la suite.

10.o Les prêtres réguliers pourront, à leur gré, célébrer la messe et réciter l'office divin, conformément au rit qu'ils ont suivi jusqu'ici.

11. Dès le jour où les religieuses rompront la clôture, elles ne seront plus tenues au grand office; il leur suffira de réciter à sa place celui de la sainte Vierge.

12.o Les réguliers qui auront besoin de prendre perruque, pourront s'en servir pendant même la célébration de la sainte messe.

Ces réglemens provisoires seront en vigueur jusqu'à ce qu'il en soit autrement ordonné par les supérieurs ecclésiastiques.

En outre, les réguliers devront tous avoir une soutane pour célébrer les saints mystères, et assister aux offices divins : ils porteront le collet, ainsi que les prêtres séculiers: ils se tiendront en garde, ainsi que les religieuses, contre tout ce qui espire la mondanité et le desir de plaire. Leurs habits,

« ÖncekiDevam »