Celui-là qui fouit mon jardin, il a, ce matin, enterré son père ou son fils. Les noms même de quoy ils appellent les maladies en adoucissent et amollissent l'âpreté. Montaigne - Sayfa 173Fortunat Strowski tarafından - 1906 - 356 sayfaTam görünüm - Bu kitap hakkında
| Michel de Montaigne - 1836 - 814 sayfa
...curieusement en l'eschole : combien en veois ie ordinairement qui mescognoissent la pauvreté ; combien qui désirent la mort , ou qui la passent sans alarme et sans affliction? Celui-là qui fouît mon iardin, il a, ce matin, enterré son père ou son fils. Les noms mesme, dequoy ils appellent... | |
| Charles Augustin Sainte-Beuve - 1853 - 468 sayfa
...l'extrémité, même dans leur douleur, même dans leurs maladies, jusqu'au moment où la force leur manque : « Celui-là qui fouit mon jardin, il a ce matin enterré son père ou son fils... ils ne s'alitent que pour mourir. » Tout ce chapitre est beau, touchant, approprié, se sentant à... | |
| Michel de Montaigne - 1860 - 752 sayfa
...l'escbole : combien en veois ie ordinairement qui mescognoissent la pauvreté ; combien qui desirent la mort , ou qui la passent sans alarme et sans affliction? Celui-là qui fouit mon iardin, il a, ce matin, enterré son pere ou son fils. Les noms mesme, dequoy ils appellent lCH maladies,... | |
| Michel de Montaigne - 1866 - 560 sayfa
...curieusement en l'eschole : combien en veois ie ordinairement qui mescognoissent la pauvreté ; combien qui désirent la mort, ou qui la passent sans alarme et sans affliction ? Celuy là qui fouît mon iardin, il a, ce matin, enterré son père ou son fils. Les nomsmesme, dequoy... | |
| Charles Augustin Sainte-Beuve - 1878 - 678 sayfa
...l'extrémité, même dans leur douleur, même dans leurs maladies, jusqu'au moment où la force leur manque : « Celuilà qui fouit mon jardin, il a ce matin enterré son père ou son fils, ils ne s'alitent que pour mourir. » Tout ce chapitre est beau, touchant, approprié, se sentant à... | |
| Eugène François Lintilhac - 1894 - 368 sayfa
...gents que nous y veoyons espandus, la teste penchante après leur besongne... Celuy-là qui fouît mon jardin, il a, ce matin, enterré son père ou son fils. » Rabelais et Montaigne ont prêché la tolérance en face du fanatisme; l'un, maintenant ses opinions... | |
| Émile Faguet - 1898 - 480 sayfa
...si curieusement en l'école. Combien en vois-je tous les jours qui méconnaissent la pauvreté, qui désirent la mort ou qui la passent sans alarme et...amollissent l'âpreté: la phtisie c'est la toux pour eux, une pleurésie un morfondement; et selon qu'ils les nomment doucement, ils les supportent aussi ; elles... | |
| 1899 - 700 sayfa
...si curieusement en l'école. Combien en vois-je tous les jours qui méconnaissent la pauvreté, qui désirent la mort ou qui la passent sans alarme et...fouit mon jardin, il a ce matin enterré son père ou sou fils. Les noms même de quoy ils appellent les maladies en adoucissent et amollissent l'âpreté... | |
| Emile Faguet - 1906 - 788 sayfa
...servent à la vie. » - Sainte-Beuve souligne jointement et écrit : « Quel beau mot ! » Montaigne : « Celui-là qui fouit mon jardin, il a ce matin enterré son père ou son fils ». — Sainte-Beuve : « II ya là sentiment d'égalité humaine. » (Et bien autre chose, il me semble,... | |
| Pierre Villey - 1908 - 444 sayfa
...décembre 158i. « cole. Combien en vois je ordinairement qui mescognoissent « la pauvreté, combien qui désirent la mort ou qui la passent sans « alarme et sans affliction. Celuy là qui fouit mon jardin, il a, ce « matin enterré son père ou son fils (1) ». Maintenant... | |
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