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SOMMAIRE DE L'INTRODUCTION.

Les relations de l'État et des Églises peuvent être fondées : sur l'union absolue de l'État avec une Église (régime de l'autorité, ou de la religion d'État); ou sur la séparation absolue de l'État et des Églises (régime de la liberté); ou sur un système de ménagements et de concessions réciproques entre l'État et les diverses Églises (les cultes reconnus, salariés, protégés, et, dans une certaine mesure, surveillés par l'État).

Le régime des religions d'État est incompatible avec la liberté de conscience et avec toutes les libertés. Le régime de la séparation absolue est le vrai.

Cependant il n'est désirable et possible que dans un État

entièrement libre.

Les preuves de cette proposition sont de trois sortes; elles reposent 1° sur les conditions matérielles du culte (édifices religieux, budgets des cultes); 2° sur les rapports du culte avec les principales circonstances de la vie (nais

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SOMMAIRE DE L'INTRODUCTION.

Les relations de l'État et des Églises peuvent être fondées : sur l'union absolue de l'État avec une Église (régime de l'autorité, ou de la religion d'État); ou sur la séparation absolue de l'État et des Églises (régime de la liberté); ou sur un système de ménagements et de concessions réciproques entre l'État et les diverses Églises (les cultes reconnus, salariés, protégés, et, dans une certaine mesure, surveillés par l'État).

Le régime des religions d'État est incompatible avec la liberté de conscience et avec toutes les libertés. Le régime de la séparation absolue est le vrai.

Cependant il n'est désirable et possible que dans un État entièrement libre.

Les preuves de cette proposition sont de trois sortes; elles reposent 1° sur les conditions matérielles du culte (édifices religieux, budgets des cultes); 2° sur les rapports du culte avec les principales circonstances de la vie (nais

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SOMMAIRE DE L'INTRODUCTION.

Les relations de l'État et des Églises peuvent être fondées : sur l'union absolue de l'État avec une Église (régime de l'autorité, ou de la religion d'État); ou sur la séparation absolue de l'État et des Églises (régime de la liberté); ou sur un système de ménagements et de concessions réciproques entre l'État et les diverses Églises (les cultes reconnus, salariés, protégés, et, dans une certaine mesure, surveillés par l'État).

Le régime des religions d'État est incompatible avec la liberté de conscience et avec toutes les libertés. Le régime de la séparation absolue est le vrai.

Cependant il n'est désirable et possible que dans un État entièrement libre.

Les preuves de cette proposition sont de trois sortes; elles reposent 1° sur les conditions matérielles du culte (édifices religieux, budgets des cultes); 2° sur les rapports du culte avec les principales circonstances de la vie (nais

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