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from Iron-alkali Mixtures used as Catalysis in the synthesis of Ammonia. J. Obata The Discrimination of the quality of Brick by Means of Sound. R. C. Tolman: Statistical Mechanics and its application to Physical-chemical Problems. C. W. Davis: The Glow Test for Metals of the Platinum Group. A. Bramley: The Index of Refraction and Dielectric Constant of Water Vapoor.- June.Faraday Coils and Glass. N. E. Funck: Unusual Engineering features of the Conowingo Dam and Power Plant. W. F. Parish: The Distillation of Petroleum for the Manufacture of Lubricating oils. R. C. Tolman: Statistical Mechanics and its Application to physicalchemical Problems. S. E. Sheppard and A. P. H. Trivelli: The Sensitivity of Silver Halide Grains in Relation to Size. - J. S. Hepburn and A. B. Katz: A Contribution to the Chemistry of the Edible Domestic Birds. - S. R. Williams: A Search for the Villari Reversal Effect in Nickel. - C. R. Hanna: On the Propagation of Sound in the General Bessel Horn of Infinite Length.

Souvenirs sur quelques mathématiciens

français du XIXe siècle (1)

Ce n'est, à la vérité, que pour moi-même et pour les miens, que je me suis décidé, un beau jour, à jeter sur le papier les principaux souvenirs qu'il m'a été donné de recueillir sur les choses et sur les gens au cours d'une carrière déjà longue. Quelques intimes qui en eurent d'abord connaissance, se laissèrent ensuite aller à en parler à droite et à gauche, et, peu à peu, je fus ainsi amené, pour répondre à diverses demandes qu'on voulut bien m'en faire, à donner dans des cercles plus ou moins fermés, lecture de quelques-uns de ces souvenirs, sans pouvoir par la suite, me refuser à leur reproduction au moins partielle, dans certains périodiques littéraires. C'est ainsi que la Revue Hebdomadaire a publié, en août 1925 et octobre 1926, ceux de ces souvenirs qui se rapportent à Son Altesse Impériale Madame la Princesse Mathilde, dernière survivante de la première génération des neveux de Napoléon Ier, au cercle intime de laquelle ma femme et moi avons eu l'honneur d'appartenir pendant les douze dernières années de sa vie.

C'est aujourd'hui le tour de mathématiciens que j'ai personnellement connus et dont le Conseil de votre Société a bien voulu m'inviter à vous entretenir.

Parmi beaucoup d'autres, mon choix s'est porté sur cinq d'entre eux dont l'un, Michel Chasles, apparaît à la présente génération comme un ancêtre, depuis déjà longtemps entré dans l'histoire, dont deux autres, Joseph Bertrand et Charles Hermite, ont été de mes maîtres à l'École polytechnique, dont les deux derniers enfin, Henri Poincaré et Georges Humbert, ont été pour moi des amis très chers. Tous les cinq ont ce caractère commun, étant sortis de l'École polytechnique, d'y être devenus professeurs et d'avoir appartenu à l'Académie des Sciences de l'Institut de France.

Étant donné ce que je viens de vous dire de la genèse de ces souvenirs, sans doute voudrez-vous bien excuser ce que leur présentation a évidemment d'un peu trop personnel, vous souvenant qu'originairement ils n'étaient destinés à recevoir aucune publicité.

(1) Conférence faite à la Société scientifique de Bruxelles, le mardi 26 avril 1927.

IVe SÉRIE. T. XII.

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MICHEL CHASLES

Comme tous ceux de ma génération, qu'un goût marqué pour la géométrie poussait à jeter leurs regards, dans le domaine de la science, au delà des limites fixées par les programmes de l'enseignement officiel, c'est surtout par la lecture des œuvres de Chasles que je pus parfaire mon éducation en ce genre, notamment en ce qui concerne la captivante théorie des sections coniques.

Lors donc qu'en 1880 j'entrai comme élève à l'École Polytechnique, je passai de longues heures à la bibliothèque à « piocher » les œuvres de Chasles. Même, le garçon de la bibliothèque, du nom de Fédary, au bout de peu de temps instruit de mes goûts, me fit cette insigne faveur, sans doute extra-réglementaire, de m'admettre dans la partie réservée de la bibliothèque, où étaient rangés les livres, et dont l'accès n'était libre. que pour les membres du corps enseignant (absents de l'École aux heures de récréation où je m'y rendais), afin de me donner toute facilité de butiner dans les rayons où s'alignaient les traités de Chasles. Or, un jour que j'étais ainsi plongé dans ma lecture favorite, je vis venir à moi, accompagné de Fédary, un petit vieillard, au fin visage soigneusement rasé, qu'encadraient seulement deux courts favoris, dits vulgairement « pattes de lapin», et qui se terminait tant soit peu en menton de galoche.

<< Tenez, Monsieur Chasles, dit Fédary, tenez; voilà l'élève qui vient pendant les récréations lire vos ouvrages.»> C'était Chasles, en effet, Chasles, le maître aux écrits de qui je m'abreuvais chaque jour; Chasles, salué par les géomètres anglais du titre d' « Empereur de la Géométrie », en face de qui j'avais l'honneur immense autant qu'imprévu de me trouver. On peut juger de ce que fut mon émotion. L'illustre géomètre m'adressa quelques

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