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analogue à la science, dont on amende successivement les parties et dont on remanie sans trêve l'agencement ». Le philosophe ne peut prétendre ni à la rigueur du mathématicien, ni à l'exactitude du physicien. A défaut de certitudes, le philosophe se contentera de probabilités, comme le savant s'en contente en mainte occasion.

Nous n'avons pas à critiquer ici cette conception de la philosophie ce n'est pas Cournot que nous analysons, c'est son historien.

Cournot est surtout connu pour ses études sur le hasard. Aussi la plus grande partie de l'ouvrage est consacrée à ce problème. L'auteur ne se contente pas de résumer Cournot; c'est toute une étude historique et critique qu'il nous donne, et le philosophe qui désormais abordera cette question difficile, se reportera avantageusement au chapitre V du livre de M. Mentré.

Malgré tout, « la pièce maîtresse de la philosophie de Cournot n'est pas sa définition du hasard, mais sa philosophie de la statistique et sa distinction entre la donnée théorique et la donnée historique, entre la loi et le fait, distinction qu'il qualifie lui-même de capitale ». Ce sont ces idées de Cournot sur l'histoire qui sont présentées dans le chapitre III: « Place de l'histoire dans les connaissances humaines ».

Enfin, « Cournot a publié ses ouvrages philosophiques durant une période où le duel entre la religion et la science fut plus aigu que jamais et vraiment tragique ». Le problème des rapports entre la religion et la science s'imposait done à ce savant qui resta toujours croyant, et si nous regrettons de le voir inquiet sur l'issue de la lutte, nous sommes heureux de le voir consacrer à la défense de la religion toutes les ressources de son talent et de son esprit. Qu'il nous soit maintenant permis de faire un reproche à M. Mentré: pas une fois ne sont cités en entier les titres des ouvrages de Cournot.

A. GRÉGOIRE.

XXVI. LA CONNAISSANCE SCIENTIFIQUE, par le Dr ALBERTO MOCHI, libre docent de clinique des maladies nerveuses et mentales; médecin en chef de l'hôpital italien du Caire; membre de l'Institut d'Égypte. Un vol.

de 271 pages (23 X 15) de la Bibliothèque de Philosophie contemporaine. - Paris, Alcan, 1927. - Prix 25 francs.

Pour classer les sciences, l'auteur s'est proposé de suivre la méthode des naturalistes établir par des définitions les caractères qui permettent de distinguer les sciences des autres activités humaines, de les différencier entre elles, et de les disposer en une série naturelle, au sens que donnent à ce mot le zoologiste et le botaniste une série telle que la place y occupée par les termes rende possible la déduction immédiate du plus grand nombre des caractères propres à chacun d'eux.

Il commence, judicieusement, par définir ce qu'il entend par science : « Toute science est un système logiquement exprimé de connaissances coordonnées, bâti dans le seul but de connaître »; « elle est, ou veut être, un langage univoque, universel et nécessaire ».

Il reconnaît ces caractères distinctifs réalisés, avec une perfection décroissante, dans la logique, les sciences mathématiques, les sciences physico-chimiques, les sciences biologiques, les sciences psychologiques. Quant à la philosophie, elle serait au système des sciences positives ce que l'hypothèse est à chacune des sciences, c'est-à-dire l'organe qui permet l'accroissement du système, en créant des points de vue nouveaux. Toutefois, dit-il « la connaissance philosophique est pour la science une pseudo-connaissance, car elle n'est universellement acceptée que lorsqu'elle n'est pas comprise ».

La méthode de l'auteur est assurément curieuse, et son livre très suggestif ; mais il méconnaît le caractère vraiment scientifique de la métaphysique. Le fait que les hommes n'acceptent pas unanimement cette discipline du savoir absolu ne tranche pas la question du droit qu'elle a, en tant que système de connaissances rationnelles, d'imposer ses formules certaines à l'assentiment de quiconque veut pénétrer la vérité, et dès lors d'être appelée science au moins au même titre que les disciplines du savoir expérimental.

H. DOPP.

OUVRAGES RÉCEMMENT PARUS (1)

H. Hasse.

HOEHERE ALGEBRA. II. Gleichungen höheren Grades. Un vol. de 160 pages (16 × 11) avec 5 fig. Sammlung gōschen, n° 932. - Berlin et Leipzig, de Gruyter, 1927. Relié toile 1,50 M.

Table des Matières. Extrait :

Methodische Vorbetrachtungen und Ueberblick. 1. Die linken Seiten algebraischer Gleichungen. 2. Die Wurzeln algebraischer Gleichungen. 3. Die Körper der Wurzeln algebraischer Gleichungen. 4. Die Struktur der Wurzelkörper algebraischer Gleichungen. 5. Äuflösbarkeit algebraischer Gleichungen durch Wurzelzeichen. Namenund Sachenverzeichnis. Berichtigungen zu Bd 1.

Abbé Potron.

EXERCICES DE CALCUL DIFFÉRENTIEL ET INTÉGRAL. 2o vol. Solution des exercices. Un vol. de 258 pages (25 × 17) avec 64 fig. Paris, Hermann, 1927. — 35 francs.

Extrait de la préface:

« Le lecteur trouvera dans ce second volume les solutions des exercices donnés dans le premier. Il trouvera ces solutions replacées dans leur cadre, c'est-à-dire dans la solution d'ensemble de la composition d'où les exercices ont été tirés. Dans un but de brièveté, et pour laisser quelque travail aux étudiants, les intermédiaires de pur calcul sont supprimés. Les résultats ne sont en général justifiés que par un renvoi au no du 1er volume où est exposé le principe dont il suffit de faire une application immédiate. »

CONDUCTIBILITÉ ÉLECTRIQUE DES MÉTAUX ET PROBLÈMES CONNEXES. Rapports et discussions du quatrième Conseil de Physique Solvay, publiés par la Commission administrative de l'Institut. Un vol. de 368 pages (25 × 16). Paris, Gauthier-Villars. Prix 50 francs.

Table des Matières :

Notice nécrologique. Quatrième Conseil de Physique. H. A. Lorenz: Application de la théorie des électrons aux propriétés des métaux. Discussion. P. W. Bridgman: Rapport sur les phénomènes de conductibilité dans les métaux et leur explication théorique. Discussion. — O.-W. Richardson: Encore une théorie de la conductibilité métallique. Discussion. W. Rosenhain : La structure interne des alliages. Discussion. Witold Broniewski: Résistance électrique et dilatation des métaux. Discussion. - A. Joffé : La conductibilité électrique des cristaux. Discussion. Kamerling Oanes: Nouvelles expériences avec les supraconducteurs. Discussion. - Edwin H. Hall: La conduction métallique et les effets transversaux du champ magnétique. Discussion. A. Joffé et N. Dobronravoff : La propagation des impulsions d'un rayonnement.

(1) La Revue mentionne ici les ouvrages adressés à la Rédaction. Cette mention est simplement un accusé de réception.

INSTITUT DE GÉOPHYSIQUE ET DE MÉTÉOROLOGIE DE L'UNIVERSITÉ DE LWOW. - Communications, vol. 2, nos 19 à 30, des résultats de Henryk Arctowski et de ses collaborateurs MM. H. Orkisj, E. Stenz S. Zych, W. Przepiórski et J. Moniak,, faites à la Société des Naturalistes Polonais et publiées dans la revue Kosmos, V. 51 et 52. Un vol. de VIII-416 pages (23 X 15).

Ch. Janet. ESSAI DE SCHÉMATISATION DE LA STRUCTURE DES NOYAUX ATOMIQUES. — Un vol. de 19 pages (25 × 17).— 1927.

Louis Devos. CONTRIBUTION METAPHYSIQUE A LA MÉTHODE EXPÉRIMENTALE. Essai scientifique. Une broch. de 60 pages (23 × 15) avec fig. — Tourcoing, Frère, 1927.

Se basant sur le principe de la conservation de l'énergie, l'auteur assimile à une véritable fécondation l'engendrement de la Force (puissance de mouvement ou vie) qui a son origine dans les seules actions réciproques de la matière et de l'éther et la position initiale de la matière universelle.

Étendant le principe de Pascal à la chaleur atomique (et à la transmission des poids), la loi de Dulong et Petit sur la capacité calorifique de l'atome prend une importance capitale et devient le fondement de toute la chimie physique : Dans le solide les mouvements dans l'atome font apparaître un état de pression (température) qui se multiplie à toute l'enveloppe atomique de la même façon que les pressions dans les liquides.

Goblet d'Alviella (Comte).

HISTOIRE DES BOIS ET FORÊTS

DE BELGIQUE. Des origines à la fin du régime autrichien. Trois vol. de XVI + 491, 351 et 140 pages (27 × 17) avec19 et 17 planches hors texte.- Bruxelles, Lamertin, 1927.- Prix: 210 francs.

I.1) Lesorigines. 2) Les forêts à l'époque de Charlemagne. 3)Le moyen âge et l'époque bourguignonne. 4) Les droits d'usage en forêt. 5) Le droit forestier du XIVe au XVIIIe siècle. 6) La chasse et la forêt. 7) Les aspects du domaine forestier à la fin du XVIe siècle.

II. 1) La flore forstière au XVIIIe siècle. 2) L'administration des forêts domaniales au XVIIIe siècle. 3) L'aménagement des forêts domaniales au XVIIIe siècle.

III. Annexes et pièces justificatives. Bibliographie.

R. Montandon. POUR UNE COORDINATION DE L'EFFORT SCIENTIFIQUE DANS LA LUTTE CONTRE LES CALAMITÉS. - Mémoire rédigé à l'occasion de la conférence diplomatique chargée de conclure l'accord nécessaire à la création de l'Union internationale de secours. Un vol. 118 pages (27 × 19). — Genève, Société de Géographie, 1927. Extrait de la Table des Matières :

I. L'Union internationale de secours. II. Un atlas mondial de distribution géographique des calamités. III. Fondation des « Matériaux pour l'étude des calamités ». IV. Quelques appréciations sur la Revue « Matériaux pour l'étude des calamités ». V. Pour la coordination de l'effort scientifique dans l'organsation de la lutte contre les calamités. VI. Conclusion.

Annexes. - I. Chronique des calamités récentes: 1) (1er sept. 192431 août 1925): 2) (1er sept. 1925-31 août 1926). 3) Examen comparatif des deux périodes 1924-1925 et 1925-1926.

II. Documents fournis par quelques pays concernant : a) les pertes matérielles de 1925 et 1926; b) les secours officiels ou privés fournis aux sinistrés en 1925 et 1926.

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FATTORI DI GUARIGIONE SPONTANEA DELLE MALATTIE INFETTIVE. Ciclo di lezioni organizzato dall'Istituto Sieroterapico Milanese. Un vol. de 369 pages (23 × 17). — Milan. Istituto sieroterapico Milanese. 1927. — Prix : 25 lire.

Indice Prefazione. S. Belfanti. generali nei processi di difesa e di guarigione nelle. R. Krauss malattie I reperti anatomo-patologici infettivi. A. Pepere. citosi. R. Krauss. Le vedute attuali sulla teoria della fagoLe antitossine. G. Vernoni. Le batteriolosine. S. Belfanti. L'immunità istogena. A. Trambusti. risce spontaneamente una tossiinfezione (in particolare la difterite) C. Francioni. Come guaculosi. P. Rondoni. I fattori della guarigione del tifo. A. Zironi. Fattori di resistenza e di guarigione nella tuberLa guarigione delle infezioni protozoarie. C. Schilling. delle materie. Indice degli autori citati.

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Indice

Etienne Piot. RADIOTHÉRAPIE. Électrothérapie LES INDICATIONS CLINIQUES DE L'ELECTROthermothérapie - Photothérapie Actinothérapie RoentgenDiathermothérapie - Radiothérapie Curiethérapie. Préface de M. LEDOUX-LEBARD.- Un vol. de 340 pages (25 X 17) avec 96 figures dans le texte et 4 planches hors texte. Paris. Doin. 1927. Prix 46 francs.

Note de l'éditeur. Extrait :

Donner au médecin une vue d'ensemble du domaine de l'électroradiothérapie, lui indiquer ce qu'il peut et doit demander à cette thérapeutique, les raisons cliniques qui, dans les cas particuliers doivent guider son choix, en un mot, faire œuvre, non de technicien, mais de clinicien, tel est le but que s'est proposé l'auteur.

Une première partie très succincte renferme les quelques considérations physiques et pratiques indispensables. La deuxième partie traite les indications cliniques. La troisième partie constitue un répertoire alphabétique des maladies avec l'indication du traitement à leur appliquer.

Pierre Villey. L'AVEUGLE DANS LE MONDE DES VOYANTS. Un vol. de 335 pages (19×12) de la Bibliothèque de philosophie scientifique. Paris, Flammarion, 1927. Prix 12 francs.

Note de l'éditeur. Extrait :

Il était intéressant d'examiner la place que l'aveugle a tenue et peut tenir dans la société ; pour cela d'étudier la réaction de la société au phénomène de la cécité, les idées arbitraires des voyants sur l'aveugle, qui ont conditionné pendant longtemps sa situation et retardent encore aujourd'hui son adaptation sociale.

C'est l'histoire d'un préjugé qu'on a essayé d'écrire sa genèse, les croyances, les légendes, les oeuvres d'imagination qu'il a fait naître ses transformations selon les sociétés et les temps à travers le folk-lore, la mythologie et la littérature.

Dans une dernière partie on a montré jusqu'où, sous l'impulsion de Valentin Haüy, l'adaptation de l'aveugle au milieu social par l'instruction et par le travail a été poussée dans les divers pays qui marchent à la tête de la civilisation, et on a tenté de dégager des leçons de l'expérience les moyens qui permettraient de hâter cette adaptation.

Enfin, au cours de l'ouvrage, nombre de questions sont étudiées telles que risques de cécité selon les âges, les sexes, les milieux; action de la civilisation sur la cécité ; l'amour et le mariage pour l'aveugle; l'aveugle et la famille.

G.-H. Luquet. - LE DESSIN ENFANTIN. (19 × 12) de la Bibliothèque de Psychologie de l'Enfant et de Pédagogie, Un vol. de 260 pages 146 reproductions. Paris, Alcan, 1927. Prix: 20 francs.

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