ALPHABÉTIQUE ET MÉTHODIQUE (03) An 3 JE DANS SES RAPPORTS AVEC LE DROIT CIVIL ECCLÉSIASTIQUE CONTENANT TOUT CE QUI REGARDE LES CONCORDATS DE FRANCE ET DES AUTRES NATIONS, LES CANONS DE DISCIPLINE, LES USAGES U SAINT-SIÉGE, DEGRÉ, PAR M. L'ABBÉ ANDRÉ VICAIRE GÉNÉRAL DE QUIMPER, Auteur du Cours de la Législation civile ecclésiastique. Archevêque de Sens. TROISIÈME ÉDITION Nulli sacerdotum liceat canones ignorare nec (Celestinus, papa, Distinctio XXXVIII, can. 4.) TOME TROISIÈME PARIS CHEZ L'AUTEUR RUE NEUVE-SAINT-PAUL, 10. 1859 ALPHABÉTIQUE ET MÉTHODIQUE DE DROIT CANON DANS SES RAPPORTS AVEC LE DROIT CIVIL ECCLÉSIASTIQUE ANCIEN ET MODERNE. D DAIS. On porte en procession, sous le dais, le Saint-Sacrement, les reliques de la vraie croix et les autres instruments de la passion du Sauveur; mais il n'est pas permis de rendre le même hongeur aux reliques des saints ni à leurs images, pas même à celles de la sainte Vierge. C'est ce qui a été décrété par la sacrée congrégation des rites, le 22 aðut 1744, et le 11 avril 1840. (Voyez BALDAQUIN.) DALMATIQUE. DANSE. La danse est défendue aux clercs (can. Presbyteri, dist. 34): Non licet clericis interesse choreis et saltationibus, ne, propter motus obscenos, oculi eorum contaminentur. Ils ne peuvent pas même assister aux danses qui se font à l'occasion de quelques noces. (Concile de Trente, sess. XXII, de Ref., chap. 1; sess. XXIV, c. 12.) Il leur est défendu de se mêler avec les séculiers et de danser avec eux. (Clem. Gravi, 1, de Celebrat. missar.) Les clercs étaient autrefois, en quelques diocèses, dans l'usage de danser le jour qu'ils avaient célébré leur première messe. line coutume aussi bizarre ne pouvait avoir une bonne fin: le parlement de Paris l'abolit par un arrêt de l'an 1547. |