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expériences de Carrel. Quant à la difficile question des tropismes, elle est exposée et discutée en une cinquantaine de pages.

Après cette enquête consciencieuse, l'auteur se croit autorisé à conclure, non seulement comme homme de sciences, mais en philosophe dans les trois derniers chapitres, il rappelle et précise, pour s'y rallier, la conception aristotélico-thomiste de la vie végétative.

A ceux qui connaissent le talent du R. P. Gemelli, la seule indication du contenu de ces deux volumes en dira suffisamment l'intérêt. Et vraiment, si l'on veut bien ne pas exiger d'un livre. de sérieuse vulgarisation la sévère précision des discussions purement techniques, on ne trouvera guère à regretter, dans l'œuvre nouvelle du R. P. Gemelli, qu'une certaine rapidité de composition, qui se trahit çà et là.

XVI

J. MARECHAL, S. J.

BOTANY OF THE LIVING PLANT, par F. O. BOWER, Sc. D., F. R. S., Regius Professor of Botany in the University of Glasgow. Un vol. in-8°, x-589 pages, 447 figures. - London. Macmillan, 1911.

Le spécialiste distingué qui présente au public ce nouveau manuel de Botanique nous avertit que nous y trouverons le contenu même d'un cours élémentaire qu'il professe à l'Université de Glasgow depuis plus de trente ans. C'est dire que le lecteur bénéficiera, non seulement de la science de l'auteur, mais de sa longue expérience pédagogique.

Le titre exprime fort bien le point de vue dominant de l'ouvrage entier : le souci principal sera de faire comprendre la plante vivante, dans la complexité de ses fonctions. A cette biologie de la plante» sera subordonné tout développement. qui concernerait plus particulièrement l'anatomie ou la systématique.

La distribution même des chapitres est fortement influencée, nul ne s'en plaindra, par une préoccupation d'enseignement. On les appellerait plus volontiers des leçons que des chapitres : chacun forme une sorte de monographie, un petit tout fermé, qui pourrait, à la rigueur, être isolé et fournir, à soi seul, la matière d'une conférence. L'ensemble de ces menues monographies constitue, d'ailleurs, un Traité complet de Botanique générale. Le plan du volume se développe au rebours de la classifica

tion botanique, l'étude des plantes supérieures précédant ici celle des végétaux moins différenciés. Si cette disposition, qui fait fi provisoirement de toute théorie, exigeait une excuse, c'est encore un souci pédagogique qui apporterait, au dire de l'auteur, la justification décisive. Les plantes supérieures sont, en fait, les plus accessibles à chacun et les mieux connues. Ne faut-il pas, devant des débutants, partir du connu, et même du familièrement connu, pour aller à l'inconnu ? C'est juste.

L'ouvrage se développe conformément à cette idée directrice. Dans une première partie, nous sommes invités à considérer de très près les plantes que nous voyons le plus fréquemment autour de nous, et que nous croyons le mieux connaitre : les Angiospermes. L'unité vivante de la plante y est étudiée, dans la diversité de ses fonctions essentielles, au cours d'une vingtaine de chapitres. Ceux-ci se succèdent et se subdivisent sans égard à la classification en familles, qui n'a ici que peu d'intérêt physiologique. Ils forment autant de petites monographies sur la germination », « la feuille », « la racine », « la structure mécanique du corps de la plante », « la croissance et le mouvement », « les variations de la forme », « la nutrition et la respiration », « la propagation et la reproduction », « le fruit et la dispersion des semences », etc...

Une fois bien connue la plante supérieure, nous pouvons maintenant remonter la série végétale, vers des types de moins en moins différenciés ou de plus en plus primitifs.

La seconde partie du Traité expose la biologie des Gymnospermes, en prenant pour exemple la famille la plus importante de ce groupe, les Coniferes.

Dans la troisième partie, consacrée aux Ptéridophytes, un chapitre traite des Lycopodinées, parmi lesquelles le genre Sélaginelle, représenté en Angleterre, est décrit de préférence ; un second chapitre retrace les aspects les plus intéressants de la biologie des Filicinées.

Évidemment, parmi les fonctions vitales, c'est le cycle reproducteur, avec ses curieuses alternances, qui va, en ce point du Traité, s'imposer surtout à l'attention du botaniste. L'auteur expose avec un certain détail les faits en cause. En même temps, il esquisse sobrement les homologies les plus frappantes, sans se permettre encore d'entrer bien avant dans des spéculations phylogénétiques, si intéressantes qu'elles dussent être. A la fin du volume seulement, un chapitre rapide extraira des faits recueillis en cours de route une théorie de la filiation du

règne végétal. Notons aussi, dès maintenant, à la louange de l'auteur, son souci d'interpréter la structure et le fonctionnement de la plante par leur adaptation aux conditions du milieu.

Cette préoccupation avant tout biologique continue de se manifester dans les deux dernières parties du Traité. La quatrième partie est réservée aux Mousses et aux Hépatiques. La cinquième partie, assez longue, se subdivise d'après l'ordre systématique des divers groupes de Thallophytes (algues et champignons). Ici, l'auteur justifie sommairement la classification adoptée; puis, empiétant sur le terrain de l'évolution des espèces, rapporte, sans prendre nettement position, l'hypothèse communément en faveur, d'après laquelle il faudrait chercher dans un Flagellate semblable à l'Euglène la forme d'origine du groupe entier des Thallophytes. A ce dernier groupe se rattachent encore les Schizophytes (algues bleues, ou Cyanophycées, et Bactéries), qui font l'objet d'un très court chapitre.

Par manière de Conclusion, les deux derniers chapitres introduisent le lecteur, un peu rapidement peut-être, dans plusieurs questions importantes et actuelles de biologie générale. Différenciation des Zygotes dans la reproduction sexuée, origine et fonction de la sexualité dans les plantes, hybridation et mendélisme tels sont les sous-titres de l'avant-dernier chapitre. Deux thèses y caractérisent l'attitude de l'auteur: «Sans aller si loin, écrit-il (c'est-à-dire sans aller jusqu'à nier totalement l'hérédité des caractères acquis), il est permis de remarquer que jusqu'ici les preuves d'une transmission héréditaire de caractères, acquis par les parents, furent insuffisantes. D'autre part, il faut remarquer que les mutations, qui, elles, sont transmissibles, ont joué le rôle principal dans l'évolution >> (p. 472). « Le problème central de l'évolution revient finalement. à celui de l'origine des mutations transmissibles par hérédité » (p. 477). Dans le dernier chapitre, trop bref pour l'intérêt du sujet, l'auteur, après avoir rappelé les faits d'alternance de générations et la distinction, si marquée dans les plantes inférieures, du gamétophyte et du sporophyte, rattache les différentes phases d'établissement, puis d'effacement partiel de ce dédoublement morphologique, au passage progressif de l'habitat aquatique à l'habitat terrestre. Les exigences de la vie sur le sol tendraient constamment à réduire le gametophyte au bénéfice du sporophyte. Aussi, conclut l'auteur, « le sporophyte est aujourd'hui, virtuellement, devenu la vraie plante terrestre, le gametophyte persistant seulement comme vestige du passé » (p. 490).

L'exposé de l'auteur est toujours parfaitement clair et objectif, jamais trainant ou fastidieux. Et l'illustration matérielle répond au texte abondante sans excès et bien choisie.

Un index alphabétique assez complet clòt le volume. Au total, ce Traité, fruit d'une longue pratique de l'enseignement, non seulement se recommande par ses qualités pédagogiques, mais nous parait, à tous égards, une excellente introduction générale à la botanique. J. MARECHAL S. J.

XVII

LECTURES ON SEX AND HEREDITY, par F. O. BOWER, J. GRAHAM KERR, and W. E. AGAR. Un volume in-16 de 119 pages. London, Macmillan, 1919.

Ce petit livre, intelligemment illustré, réunit six conférences données à Glasgow en 1917-1918. Celles-ci, composées pour le grand public, nous paraissent claires, faciles, intéressantes, et témoignent de la science très avertie de leurs auteurs. Faut-il ajouter qu'elles accusent une tendance nettement évolutionniste, d'un évolutionnisme embrassant les deux règnes et l'homme luimème? L'adoption d'un point de vue théorique aussi tranché est-elle ici un bien ? est-elle un mal? On conçoit, en tous cas, la séduction que dut exercer l'évolutionnisme sur les érudits conférenciers, car il met admirablement en valeur les faits généraux de l'hérédité les difficultés réelles de l'hypothèse de la descendance ne commencent qu'avec une étude détaillée, à peine accessible aux non-initiés. D'où la difficulté, pour un vulgarisateur, d'être et de rester sévèrement objectif. Dans le volume que nous avons entre les mains, les auteurs ont exprimé loyalement leur conviction un peu subjective de savants. Ils seraient sans doute les premiers à admettre que l'on pût ne pas toujours partager leur avis.

Du reste, dans l'exposé mème des faits et non seulement dans la théorie la vulgarisation scientifique se heurte presque fatalement à des inconvénients divers, dont le principal est sans doute un choix trop exclusif des traits qui favorisent une compréhension simple, et même un peu schématique, des réalités complexes. Malgré un souci remarquable d'exactitude, les conférences dont nous rendons compte demeurent-elles toujours à bonne distance de cet écueil? Nous n'oserions affirmer qu'elles ne le

frôlent pas de temps en temps; et nous songeons en particulier aux passages de la cinquième conférence qui traitent du fondement cytologique de l'hérédité (ròle des chromosomes et de la chromatine).

Voici les sujets des six conférences: 1° « L'origine de la sexualité dans les plantes ». 2' « L'influence de la fixation au sol sur la sexualité des végétaux ». 3' « La reproduction chez les animaux quelques principes généraux ». 4« Quelques modifications du processus reproducteur, envisagées comme des adaptations au milieu terrestre ». 5 « L'hérédité en général. 6° « L'hérédité chez l'homme ».

Le volume, plein de faits et d'aperçus, dans sa brièveté, se termine par une bonne table alphabétique des matières.

J. MARECHAL, S. J.

XVIII

GUIDE PRATIQUE DE RADIOGRAPHIE ET DE RADIOSCOPIE, par le D' RECHOU, Professeur agrégé à la Faculté de Médecine à Bordeaux. Un volume in-16 de 96 pages, avec 27 figures. J.-B. Baillière et fils, 1919.

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Paris,

Les débutants liront avec avantage ce petit livre fait à leur intention. Il a le grand mérite d'ètre simple, clair et pratique; laissant de côté tout ce qui est un peu difficile ou trop spécial, il s'occupe uniquement de mettre le débutant à même de faire, après le plus court apprentissage possible, la meilleure radioscopie ou radiographie possible.

C'est ce qui explique que l'auteur ait laissé de côté toute la partie historique et n'ait pas parlé de certains appareils modernes perfectionnés, mais trop compliqués.

Aussi le vœu de l'auteur sera-t-il réalisé, croyons-nous, c'està-dire que « ce petit ouvrage sous sa forme simple et sans prétention sera bien accueilli par ceux qui cherchent à apprendre ». Voici les principales divisions:

1. Instrumentation. Le transformateur. L'interrupteur. Le condensateur. Montage de l'installation. Circuit secondaire. Tube radiogène. Tubes durs. Tubes mous. Régulateurs. Milliampéremètre. Spintermètre. Instrumentation accessoire. Compresseur. Appareils protecteurs.

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