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II. Radiographie. Centrage de l'ampoule. Radiographie des différentes parties du corps. Radiographie stéréoscopique. III. Radioscopie. Examen radioscopique des lèvres, des poumons, du cœur, de l'aorte, du tube digestif. Localisation et extraction des corps étrangers.

XIX

J. BOINE.

A REVIEW OF THE PRIMATES, par DANIEL GIRAUD ELLIOT, D. Sc., F. R. S. E., etc. (Monographs of the American Museum of Natural History, vol. I, II, III). 3 vol. in-4°, respectivement de CXXVI-317-XXXVIII, XVIII-382-XXVI et XIV-262-CLXVIII pages, illustrés de très nombreuses planches hors texte.-New-York, American Museum of Natural History, 1913.

Nous nous bornons à signaler cette monumentale revision de la distribution systématique et des diagnoses spécifiques du sous-embranchement des Primates (Lémuriens et Singes anthropoïdes). M. Elliot, un zoologiste de haute compétence, qui n'avait pas besoin de cette entreprise pour jouir de la notoriété la plus flatteuse, s'est littéralement astreint, cinq années durant, à parcourir le monde afin de recueillir de première main les données de son travail. En effet, les pièces nécessaires pour contrôler et compléter les renseignements morphologiques que nous possédions jusqu'ici sur les Primates ne se trouvent qu'en petit nombre aux États-Unis; elles sont éparpillées surtout dans les musées, collections et jardins zoologiques d'Europe et d'Extrême-Orient. Grâce au soin très onéreux que prit l'auteur de vérifier ou d'observer personnellement, pour peu que la chose fùt possible, il put redresser mainte description erronée ou du moins grouper plus solidement les caractères différentiels d'un bon nombre de types. Dans sa tâche descriptive et systématique, M. Elliot eut l'idée très heureuse de tenir compte, plus que ses devanciers, de la morphologie crânienne. De là une série abondante de magnifiques planches phototypiques, représentant, sous différentes faces, le squelette crânien des principaux genres. Ces reproductions sont assez claires pour permettre d'y vérifier de menus détails de structure. Nous devons mentionner aussi les indications précieuses que fournit l'auteur sur l'habitat de chaque groupe. La bibliographie spéciale est soigneusement relevée.

Le 3 volume contient une table alphabétique par désignations génériques et spécifiques -- des espèces recensées dans l'ouvrage entier, avec référence aux pages qui leur sont consacrées.

L'essai monographique de M. Elliot s'impose dès maintenant, comme instrument de travail, à tout zoologue qui s'occuperait en spécialiste des Mammifères supérieurs, soit au point de vue descriptif ou zoogéographique, soit au point de vue de l'anatomie comparée.

XX

J. MARECHAL, S. J.

RAPPORT GÉNÉRAL SUR LE FONCTIONNEMENT ET LES OPÉRATIONS DU COMITÉ NATIONAL DE SECOURS ET D'ALIMENTATION. Première partie Le Comité national. Sa fondation, son Statut, son fonetionnement. Un vol. in-folio de 432 pages. Bruxelles, Vromant et Cie, 1919.

L'objet de cet ouvrage est, comme le dit dans le discours préface le Président du C. N., de rendre compte au gouvernement et à la nation belge de la manière dont les directeurs de cette importante entreprise se sont acquittés, depuis la fin du mois d'août 1914 jusqu'à la fin du mois de novembre 1918, de la mission qu'ils avaient assumée dans l'intérêt du pays et de leurs concitoyens.

Une série de notices dues aux divers chefs de service traitent, après un chapitre de généralités, de la constitution, des caractères, de l'administration centrale, de l'organisation en province, des finances du C. N., de la protection qu'il reçut de Ministres étrangers, des organismes neutres: la Commission for Relief in Belgium et le Comité Hispano-Américain, des accords internationaux relatifs au C. N. et de ses relations avec l'autorité allemande.

Puis viennent des Annexes, reproduisant celles des Archives du C. N. qui présentent un intérêt particulier. Enfin, les procèsverbaux des Assemblées générales.

Inutile de souligner l'importance, pour l'histoire du C. N. et de son rôle, de ces témoignages et de ces documents puisés aux meilleures sources.

L'exécution typographique est remarquable.

La seconde partie exposera l'action du département d'alimen

tation; la troisième traitera du département de secours et la dernière, des divers organismes ne rentrant pas dans les cadres des deux départements précités.

V. F.

XXI

RECHERCHES SUR LES SOCIÉTÉS D'ENFANTS, par J. VARENDONCK (Institut Solvay. Fascicule 12 des Notes et Mémoires), 93 pag. Bruxelles. Misch et Thron, 1914.

L'avant-propos de ce travail reproduit le questionnaire envoyé par l'auteur à des instituteurs, des élèves d'école normale et des écoliers sur le sujet de son enquête. Des 308 réponses reçues, 174 furent écartées pour insuffisance. Restèrent 134 réponses utilisables.

D'après ces documents, M. Varendonck étudie les groupements qui se forment spontanément entre enfants, leur genèse, les particularités de leur organisation, leur classification, leurs buts; il constate comment ces petites sociétés se donnent des chefs, à qui échoit l'autorité et jusqu'où elle s'étend; il note enfin les traits principaux de la psychologie des membres, les manifestations de leur conscience collective et leur attitude vis-à-vis des étrangers.

L'auteur manifeste un sérieux souci d'exactitude. Mais sa méthode est défectueuse.

S'il s'agit simplement d'étayer et d'illustrer par des exemples les constatations que chacun a pu faire pour peu qu'il ait regardé jouer des enfants, s'il s'agit, par exemple, d'établir que le chef de bande ou le chef de jeu est l'enfant qui se distingue par son initiative, son prestige personnel, ses qualités physiques comme la force, l'adresse; la rapidité à la course, etc., par son intelligence ou par la sympathie qu'il inspire, il est bien superflu de dresser des questionnaires et de collationner des réponses plus ou moins judicieuses. On sait depuis des milliers d'années qu'il y a des enfants au monde, et qu'ils jouent. Quelques cas étudiés dans le détail, fouillés par le menu, présentés dans une analyse fine et déliée, seraient autrement suggestifs.

S'il s'agit, au contraire et c'est à quoi semblent prétendre des travaux du genre de celui-ci de fonder des conclusions scientifiques sur une enquête rigoureuse, cette enquête devrait porter sur une base beaucoup plus large, accumuler d'innom

brables observations et d'ailleurs limiter très étroitement les phénomènes à étudier.

On ne peut conclure expérimentalement que sur un sujet rigoureusement précisé, sévèrement circonscrit et d'après des observations assez nombreuses pour que toutes les hypothèses possibles aient été ou rencontrées ou méthodiquement exclues. En matière aussi diverse, aussi nuancée, aussi sujette à des influences extérieures que la psychologie des sociétés d'enfants, 134 témoignages n'autorisent aucune conclusion scientifiquement recevable. V. F.

XXII

MINES, GRISOU, POUSSIÈRES, par L. CRUSSARD, Ingénieur en chef au Corps des Mines, Professeur à l'École nationale des Mines de Saint-Étienne (ouvrage faisant partie de la Bibliothèque de Mécanique appliquée et Génie de l'Encyclopédie scientifique). Un vol. in-18 jésus de 414 pp., avec 101 figures dans le texte.Paris, Doin, 1919.

Dans un premier volume, paru dans la même collection et dont il a été rendu compte dans cette REVUE (1), M. Crussard a traité la question de la taille et des voies contigues dans les mines, c'est-à-dire de leur exploitation proprement dite. Il consacre le nouveau volume tout entier à l'étude des moyens propres à garantir cette exploitation des dangers qui la menacent, tenant à la présence de ces ennemis sournois et terribles qui s'appellent le grisou et les poussières.

Ce volume, comme le précédent, développé dans un esprit et avec une méthode vraiment scientifiques, ne s'embarrasse pas de vaines théories; visant un objet essentiellement pratique, il va droit au but en ne s'appuyant que sur les faits dûment constatés et passés au crible d'une pénétrante critique.

C'est d'une suite d'exemples choisis avec discernement et soumis à une discussion serrée que se dégagent les idées qui dominent le sujet et peuvent éclairer le technicien aux prises avec les difficultés de la pratique journalière.

La première partie a pour objet de mettre en évidence les lois de la combustion du grisou et des poussières, considérés d'abord individuellement, puis comme coexistants et pouvant donner

(1) Avril 1911, p. 659.

naissance à une aggravation mutuelle de leurs effets. Get exposé en partie double offre, en quelque sorte, l'aspect d'un diptyque, toutes les questions traitées venant s'ordonner sur l'une des faces (face-grisou et face-poussières) du tableau.

Cette dualité persiste, au reste, dans toutes les autres parties de l'ouvrage, notamment dans la seconde relative aux causes d'inflammation, où sont décrits les modes d'éclairage les plus favorables, et étudiés à fond les explosifs de sûreté, eu égard, d'une part, au grisou, de l'autre aux poussières. La documentation est, on le voit sans peine, volontairement courte, mais triée, peut-on dire, et toujours de première main. D'ailleurs, au cours de tout l'exposé, la critique ne perd jamais ses droits; la portée des essais et leur valeur exacte y trouvent un relief d'une singulière vigueur.

La troisième partie est consacrée à l'immunisation, c'est-à-dire aux mesures tendant à s'opposer à la formation en tout point de la mine d'une accumulation de grisou ou d'un gisement de poussières capables d'être enflammées. Ces mesures se ramènent, au reste, à la bonne utilisation du courant d'air pour diluer le grisou ainsi qu'à la neutralisation généralisée des poussières.

Ces questions d'aérage prennent, sous la plume de notre auteur, une forme absolument nouvelle; tout ce qui, notamment, a trait au court circuit, à la culbute d'air, au rabat-vent, aux voies neutres, à l'aérage progressif, au rebrassage, sort, avec lui, de l'empirisme pour atteindre à une précision vraiment inattendue. C'est particulièrement ici que M. Crussard a fait montre d'une vigoureuse méthode scientifique. Non moins nouvelle apparait l'étude approfondie de l'aérage, fondée, avec juste raison, sur l'examen des dérogations.

Enfin la quatrième partie traite de la localisation, c'est-à-dire des moyens propres, soit, simplement, à empêcher l'extension d'un coup de feu, d'un quartier de la mine à un autre, soit à s'opposer en outre à l'irruption des gaz toxiques dans les quartiers non visités par la flamme. On y retrouve les mêmes qualités déjà signalées à propos des précédentes parties.

En résumé, on peut dire que, conçu dans un juste équilibre des préoccupations théoriques et pratiques, avec, au premier plan, le souci constant de l'application immédiate, ce petit livre est complet dans sa brièveté voulue; tout homme éclairé, simplement curieux, le lira avec intérêt; tout homme de métier le consultera avec fruit.

PH. DU P.

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