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l'origine n'est pas occidentale, doit incliner à faire admettre, vers l'extrême nord-est habitable à ces époques, un foyer magdalénien, qui a pu essaimer vers l'occident d'abord, puis, bien plus tard, vers la Baltique et l'Oural.

>> Nous ne pouvons, en effet, négliger les caractères anatomiques décrits par Testut, de l'homme de Chancelade, et leurs relations avec le type Eskimo actuel, et cette indication plaide en faveur d'un élément nouveau, venu peut-être du fond de l'Asie sibérienne, mais qui bénéficia, dans nos régions, des acquisitions artistiques réalisées et conservées dans certains districts par les peuplades aurignaciennes ou leurs dérivés. »

La révolution qui s'est opérée à la fin du Magdalénien par l'apparition de l'industrie azylienne fournit à M. l'abbé Breuil l'occasion d'étudier l'origine et le cachet particulier des diverses industries microlithiques qui caractérisent la fin du Paléolithique et soit le commencement, soit certains facies du Néolithique.

J. CLAERHOUT.

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Le Professeur F. De Walque

La guerre fut une telle parenthèse dans notre vie que nous nous surprenons souvent, en supputant le temps, à omettre cette période tragique, à faire dater d'hier les événements qui se déroulaient dans les premiers mois de 1914.

La manifestation dont M. François De Walque, professeur de Chimie industrielle aux Écoles Spéciales, fut l'objet à Louvain, le 21 juin 1914, est. pour ses nombreux amis, un de ces événements-là. Le souvenir leur en est resté si plein de fraîcheur, si vivant et si cher, qu'ils nous reprocheraient de ne pas le fixer pour l'avenir, en consacrant quelques pages à cette fête dans la REVUE DES QUESTIONS SCIENTIFIQUES. Aussi bien, la Société scientifique de Bruxelles a-t-elle toujours saisi avec empressement l'occasion de s'associer aux témoignages d'admiration, de reconnaissance et de sympathie dont furent honorés ses membres les plus éminents. Elle faillira d'autant moins à ce devoir que M. F. De Walque fut pour elle un ami des premiers jours, un ami de tous les jours qui ont suivi, pendant voici près de cinquante ans.

L'admission de M. De Walque à l'éméritat, après quarante-trois ans de professorat, fournit l'occasion de la fête. Elle fut organisée par l'Union des Ingénieurs de Louvain dont M. De Walque avait été élu président en 1909. C'est aux Halles universitaires, aujourd'hui imposantes et tristes ruines, qu'eut lieu la cérémonie. La grande salle des Portraits, pavoisée et fleurie, se III SÉRIE. T. XXVII.

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trouva trop petite pour contenir la foule des amis, des collègues et des élèves de M. De Walque, accourus de tous les coins de la Belgique. Parmi eux, le Recteur Magnifique, Mgr Ladeuze; les Vice-Recteurs de l'Université, Mgr Coenraets et Mgr Van Cauwenberg; MM. Segers, ministre des Chemins de fer; Beco, gouverneur du Brabant; Lagasse de Locht, inspecteur général des Ponts et Chaussées; Caufriez, directeur général de la Société Nationale des Chemins de fer vicinaux; Pauls, président du Tribunal; Henry, procureur du Roi; le R. P. Thirion, S. J.; MM. Timmermans, président de l'Association des Ingénieurs et Industriels; Jadot, gouverneur de la Société Générale; de nombreux professeurs de l'Alma Mater; de nombreux industriels.

Citons quelques extraits du discours que M. Bonnevie, président actuel de l'Union, prononça en cette cir

constance.

Il est une fête, très grande parce qu'elle part d'un mouvement religieux de notre àme, très douce parce qu'elle est, vraiment, la fête des cœurs, et qui, mieux que toute autre, en mérite le nom : c'est celle qui réunit autour d'un père aimé des enfants fidèles et empressés à proclamer qu'il a bien mérité de Dieu et des siens, que son œuvre a été féconde, que les exemples de ses vertus, de son labeur, de sa bonté ont laissé leur trace vivante, et que ceux qu'il a formés et armés pour la vie lui en gardent une reconnaissance profonde, en lui rendant, en retour de ses peines et de ses bienfaits, un filial amour. Cette fête bénie, l'Union des Ingénieurs de Louvain la célèbre en ce jour.

Vous les voyez ici réunis, tous ceux qui ont fait ou font leur chemin suivant le sillon que vous leur avez tracé, formés, guidés et soutenus par vos leçons, vos conseils, vos encouragements, votre appui et vos exemples. Les uns, vos collègues éminents et dévoués;

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