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PRÉCIS

DES MATIÈRES QUI SERONT TRAITÉES DANS LE TROISIÈME

VOLUME DE CET OUVRAGE.

CHAPITRE V. On examine s'il y a des qualités exclusivement propres à la langue française, lesquelles s'opposent à la bonne mu

sique.

ART. 1er. De l'e muet.

Avantages de l'e muet.

ABT. II. Des voyelles nasales.

ART. III. Des voyelles composées.

ART. IV. Du son obscur et sourd de la voyelle eu.

Réponses aux observations de M. Choron, dans son rapport à la Classe des Beaux-Arts.

ART. V.

Des mots français tronchi, c'est-à-dire de ces sortes de mots terminés par l'accent tonique.

On y relève des avantages par rapport à la langue et à la musique et sur le modèle de la langue française on propose dans quel sens on peut prétendre que les langues peuveut êtr musicales.

CHAPITRE VI. On examine si le climat de la France, si le goût et le génie des Français peuvent être un obstacle contre la bonne musique.

ART. rer. Si le climat de la France peut s'opposer aux progrès de

la bonne musique.

ART. II. Si le goût et le génie national est contraire aux progrès de la

bonne musique.

Objections et réponses.

APPENDICE sur les bonnes ou mauvaises qualités de la musique italienne.

CHAPITRE VII et dernier. Des véritables causes qui ont retardé les pro grès de la musique en France.

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PRÉCIS DES MATIÈRES, etc.

ART. 1er. Des causes qui ont provoqué les progrès de la musique en Italie.

ART. 11. Des causes qui ont provoqué les progrès de la musique en
Allemagne.

ART. III. Des causes qui ont retardé les progrès de la musique en
France.

ART. IV et dernier. On propose les moyens les plus opportuns
pour accélérer les progrès de la bonne musique en France.
On parlera des Conservatoires de Musique, de l'Opéra-Buffa des
Italiens, de la réforme de la versification lyrique, etc.
On exposera trente-quatre pièces de musique la plus belle et la
mieux choisie parmi les chansons nationales, pour y appliquer les
règles et les observations de l'Ouvrage, et pour comparer et
faire connaître le goût de la musique nationale des Français,
des Italiens, des Allemands et des Siciliens.

Dix pièces de musique sicilienne.

Quatorze pièces de musique française.

Dix pièces de musique, tant italienne qu'allemande.

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PRÉFACE.

DA ANS la première et la seconde partie de cet Ouvrage, j'ai examiné les propriétés de l'accent grammatical ou tonique, que la nature a imprimé dans les mots de toutes les langues: j'ai fait voir son influence immédiate et essentielle sur les Beaux-Arts dont le caractère distinctif est celui de plaire par le moyen de l'harmonie et de la mélodie; et, à l'aide de cet accent, j'ai développé les vrais principes de la Versification, appliqués principalement aux deux lanl'italienne et la française, que je me suis proposé de comparer entre elles, pour en faire, connaître la ressemblance.

gues,

Mais ces principes naturels pouvant et devant même être appliqués à toutes les langues du monde, lorsque, pour les rendre agréables et chantantes, on se propose de les modifier en vers; j'ose me flatter qu'en montrant leur évidence pour l'avantage des deux langues comparées, j'ai rendu en même tems des services vraiment utiles aux Beaux-Arts, à la littérature et aux langues de toutes les nations civilisées où la versification n'avait pas encore reçu tous ses degrés de développement. Si ces principes que j'ai puisés dans le sentiment général de la musique, sont vrais lorsqu'on veut les appliquer à la langue italienne, ils doivent être également vrais, et ils le sont en effet, pour toutes les langues du monde, même les plus barbares: l'expérience vient

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à l'appui de cette vérité qui, aux yeux de la vraie Philosophie, est incontestable par elle-même.

Il est vrai qu'ils trouvent dans leur application des obstacles plus ou moins sensibles, suivant les sons plus ou moins rudes, plus ou moins inflexibles, plus ou moins compliqués de chaque langue en particulier; mais ces obstacles, qui ont rapport uniquement aux sons, ne pourront jamais effacer les traces de l'accent qui joue le principal rôle dans l'harmonie des vers. Cette harmonie triomphe partout, et fait entendre les charmes de son rhythme à travers les sons les plus rudes qui semblent s'adoucir dans l'oreille préoccupée. Tel est l'ascendant de l'harmonie; et nous en avons un exemple dans la langue des Allemands, qu'on aurait pu croire rebelle au chant des vers et à celui de la musique.

Parmi les langues du Nord, qu'on a eu tort de caractériser comme rudes, en raison de la rigidité du climat où elles sont nées, de quelle harmonie et de quelle mélodie n'est pas susceptible la versification de la langue polonaise, et plus encore celle de la langue russe, qui se fait distinguer par une flexibilité et par une douceur ravissante, pourvu qu'on sache employer avec art l'accent tonique dont je viens de parler?

La troisième partie de mon Ouvrage dont je vais m'occuper dans ce second volume, roule principalement sur les différentes espèces de compositions poétiques, sur les licences dans la versification; et,

par une combinaison naturelle, un chapitre bien étendu est destiné à l'examen des vers lyriques. Toutes les règles et les observations répandues dans ce chapitre sur la composition des odes, des chansons, des airs, des cantates, et des opéras, sont appliquées uniquement aux vers des deux langues italienne et française. Mais je ne doute pas que ces mêmes règles et observations ne soient également nécessaires aux vers de toutes les langues, pour accélérer chez les nations les progrès de la musique, de cet art reconnu généralement comme une loi fondamentale des associations politiques, de ce présent du Ciel, qui est devenu un besoin des ames sensibles, et qui, par ses degrés de perfectionnement, sert de thermomètre pour marquer ceux de la civilisation. Ainsi ce second volume que j'offre au public, présente des avantages réels à toutes les nations du monde qui s'occupent de la culture des Beaux-Arts.

Mais, suivant le plan que je me suis proposé une partie de ce second volume, et le troisième presqu'en entier, sont consacrés à l'examen comparatif de la langue et de la musique italienne avec la langue et la musique française. Sous ces points de vue, on pourrait croire que mon Ouvrage n'est d'aucune utilité aux nations étrangères, et qu'au surplus il peut seulement intéresser ceux qui aiment la littérature de ces deux langues comparées. J'avoue qu'à cet égard il a un rapport moins direct à la langue et à la musique des autres nations: mais j'ose prétendre qu'il ne

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