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corps entier, mais le soutiennent mieux en en approchant davantage, avancent sous ce point la base de sus-station de l'oiseau, afin que la ligne d'aplomb o p tombe à peu près sur le milieu de cette dernière. Or comme, d'après le plan général sur lequel les vertèbres supérieures sont formées les extrémités postérieures a b c de doivent être articulées sur le bassin g a n, LA NATURE A DÙ TROUVER UN MOYEN DE RAMENER CES MÊMES EXTRÉMITÉS ASSEZ EN AVANT POUR qu'elles puISSENT SOUTENIR LE CORPS DANS SON CENTRE DE GRAVITÉ. Ce moyen a consisté, comme je l'ai également déjà dit, à placer les cuisses ab, plus ou moins dans l'état de flexion; ce qui ramène les genoux b fortement en avant sur les côtés du thorax, et déjà très-près du centre de gravité. Dans cette position, la Jambe et le Tarse (avec le métatarse) bcd, se portent plus ou moins verticalement en dessous, selon les espèces; et les tarses appuient sur le sol en d sur la partie postérieure du pied, en arrière de la verticale op, abaissée du centre de gravité sur le sol; et enfin les orteils de, en se dirigeant en avant, forment une base telle, que cette même verticale tombe à peu près sur son milieu.

Pour obtenir rigoureusement ce résultat, les cuisses sont plus ou moins longues et plus ou moins fléchies; les jambes et les tarses font avec elles, et entre eux, des angles plus ou moins ouverts; les orteils sont plus ou moins longs, pour rendre la base suffisamment grande; et enfin le corps lui-même prend, selon les espèces, une attitude plus ou moins oblique; et tous, suivant la position du centre de gravité, par rapport aux dimensions de ces différentes parties, et suivant la puissance des muscles qui les meuvent. Chez les ÉCHASSIERS, par exemple, le corps est presque vertical, et chez les Cygnes et les Canards à peu près horizontal. Toutes ces modifications dépendent des circonstances différentes dans lesquelles les diverses espèces se trouvent par rapport au mode de locomotion auquel elles sont plus particulièrement assujetties; différences sur lesquelles nous aurons à

revenir en parlant du mécanisme propre à chaque famille. Quoique la longueur et la direction des diverses parties des membres postérieurs varient considérablement selon l'espèce de l'oiseau et suivant ses habitudes, ces parties sont cependant renfermées dans certaines limites qu'elles ne peuvent dépasser sans inconvénient; et quelquefois même cela est mathématiquement impossible.

Quant à l'équilibre du tronc sur les cuisses, il dépend beaucoup moins de la longueur de ces dernières que de leur direction, qui influe au contraire considérablement sur la puissance des muscles destinés à maintenir cet équilibre, soit par leur force passive, soit par leur force active.

Soit Pl. IV, fig. 2, g, le point d'attache sur le bassin g a n des muscles fléchisseurs de la cuisse et des extenseurs de la jambe, et n celui des extenseurs de la cuisse et des fléchisseurs de la jambe, et a b c d e les membres postérieurs représentés par de simples lignes.

En admettant que toutes les parties de ces membres soient immobiles à l'exception de la cuisse dans son articulation a sur la hanche, ou plutôt le corps, puisque les cuisses forment les points d'appui, le centre de gravité o, qui tend constamment à s'abaisser, étant placé à une distance déterminée au-devant de l'axe de mouvement passant par les deux articulations des hanches a, agit sur cet axe par un bras de levier représenté en longueur, par la perpendiculaire a f, abaissée de cet axe sur la verticale o p, dans la direction de laquelle agit le poids du corps, concentré au point o, et tend à faire tourner le corps autour de l'axe a, en fermant l'angle o ab, que la ligne o a fait avec le plan des deux cuisses, par conséquent à faire fléchir les cuisses par rapport au corps. En admettant donc que la force des différents muscles extenseurs de la cuisse soit réduite à une seule résultante représentée par une ligne tirée du point d'insertion n de ces muscles sur le bassin, au point s leur attache à la cuisse (direction moyenne réelle de ces muscles), cette force sn,

et

qui doit faire équilibre à la puissance du poids du corps, doit nécessairement être telle qu'en la multipliant par la longueur du bras de levier définitif sur lequel elle agit, levier représenté par la perpendiculaire ar, abaissée du point d'appui a, sur la direction de la force s n, le produit, ou ce qu'on appelle le moment de cette puissance, soit égal au moment du poids du corps. En d'autres termes, cette force` des muscles doit être à celles de ce poids en raison inverse de leur bras de leviers respectifs.

Quoique ce résultat soit indépendant de la longueur absolue de la cuisse, il en dépend cependant, la longueur a s lui étant généralement proportionnelle; mais on conçoit que dans l'état de forte flexion dans lequel les cuisses se trouvent, où l'angle as n est plus ou moins aigu, il faudrait que les cuisses s'allongeassent considérablement pour que le levier définitif ar devînt sensiblement plus long; et d'ailleurs ce ne sont réellement pas les cuisses, considérées comme fixes, qui forment les leviers sur lesquels les muscles s n agissent, mais bien la partie postérieure an du bassin.

Quant à la direction des cuisses, elle a au contraire une bien plus grande influence sur la puissance de ces muscles. Il est évident que toutes choses restant égales, si elles prennent la position a b', les angles sous lesquels les muscles s'insèrent se trouvent différents et par suite leur force seront notamment changées.

Le centre de gravité continuera toujours à agir sur le corps par le même bras de levier a f, tandis que les muscles extenseurs des cuisses, qui prendront la direction s'n, agiront sous un angle s'na moins aigu que dans le cas où les cuisses prennent la position ab; leur bras de levier définitif sera ar' perpendiculaire à s'n, plus grand que ar, et la force des muscles extenseurs de la cuisse devra en conséquence être plus faible, pour faire équilibre au poids du corps. Cette force définitive des muscles extenseurs augmentant ainsi à

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revenir en parlant du mécanisme propre à chaque famille. Quoique la longueur et la direction des diverses parties des membres postérieurs varient considérablement selon l'espèce de l'oiseau et suivant ses habitudes, ces parties sont cependant renfermées dans certaines limites qu'elles ne peuvent dépasser sans inconvénient; et quelquefois même cela est mathématiquement impossible.

Quant à l'équilibre du tronc sur les cuisses, il dépend beaucoup moins de la longueur de ces dernières que de leur direction, qui influe au contraire considérablement sur la puissance des muscles destinés à maintenir cet équilibre, soit par leur force passive, soit par leur force active.

Soit Pl. IV, fig. 2, g, le point d'attache sur le bassin gan des muscles fléchisseurs de la cuisse et des extenseurs de la jambe, et n celui des extenseurs de la cuisse et des fléchisseurs de la jambe, et a b c d e les membres postérieurs représentés par de simples lignes.

En admettant que toutes les parties de ces membres soient immobiles à l'exception de la cuisse dans son articulation a sur la hanche, ou plutôt le corps, puisque les cuisses forment les points d'appui, le centre de gravité o, qui tend constamment à s'abaisser, étant placé à une distance déterminée au-devant de l'axe de mouvement passant par les deux articulations des hanches a, agit sur cet axe par un bras de levier représenté en longueur, par la perpendiculaire a f, abaissée de cet axe sur la verticale op, dans la direction de laquelle agit le poids du corps, concentré au point o, et tend à faire tourner le corps autour de l'axe a, en fermant l'angle o ab, que la ligne o a fait avec le plan des deux cuisses, et par conséquent à faire fléchir les cuisses par rapport au corps. En admettant donc que la force des différents muscles extenseurs de la cuisse soit réduite à une seule résultante représentée par une ligne tirée du point d'insertion n de ces muscles sur le bassin, au point s leur attache à la cuisse (direction moyenne réelle de ces muscles), cette force sn,

qui doit faire équilibre à la puissance du poids du corps, doit nécessairement être telle qu'en la multipliant par la longueur du bras de levier définitif sur lequel elle agit, levier représenté par la perpendiculaire ar, abaissée du point d'appui a, sur la direction de la force sn, le produit, ou ce qu'on appelle le moment de cette puissance, soit égal au moment du poids du corps. En d'autres termes, cette force` des muscles doit être à celles de ce poids en raison inverse de leur bras de leviers respectifs.

Quoique ce résultat soit indépendant de la longueur absolue de la cuisse, il en dépend cependant, la longueur a s lui étant généralement proportionnelle; mais on conçoit que dans l'état de forte flexion dans lequel les cuisses se trouvent, où l'angle as n est plus ou moins aigu, il faudrait que les cuisses s'allongeassent considérablement pour que le levier définitif a r devînt sensiblement plus long; et d'ailleurs ce ne sont réellement pas les cuisses, considérées comme fixes, qui forment les leviers sur lesquels les muscles s n agissent, mais bien la partie postérieure an du bassin.

Quant à la direction des cuisses, elle a au contraire une bien plus grande influence sur la puissance de ces muscles. Il est évident que toutes choses restant égales, si elles prennent la position a b', les angles sous lesquels les muscles s'insèrent se trouvent différents et par suite leur force seront notamment changées.

Le centre de gravité continuera toujours à agir sur le corps par le même bras de levier a f, tandis que les muscles extenseurs des cuisses, qui prendront la direction s'n, agiront sous un angle s'na moins aigu que dans le cas où les cuisses prennent la position ab; leur bras de levier définitif sera ar' perpendiculaire à s'n, plus grand que ar, et la force des muscles extenseurs de la cuisse devra en conséquence être plus faible, pour faire équilibre au poids du corps. Cette force définitive des muscles extenseurs augmentant ainsi à

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