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Novembre 1556. Odet de Coligny, cardinal de Châtillon, au cardinal Carafa.

Novembre 1556. Gaspar de Coligny, seigneur de Châtillon, au cardinal Carafa.

Juillet 1557. Gaspar de Coligny, seigneur de Châtillon au cardinal Carafa.

1557. François de Coligny de Châtillon, connu sous le nom de Dandelot, au cardinal Carafa.

20 février 1556. Dianne de Poytiers (sic) au cardinal Carafa.

6 juillet 1557. Diane de Poitiers au cardinal Carafa.

Août 1557. Diane de Poitiers au cardinal Carafa.

(Sans date.) Quatre lettres de Diane de Poitiers au cardinal Carafa, dont une autographe.

Paris, 16 août 1556. Duthier, secrétaire de Henri II, au cardinal Carafa. 10 avril 1556. Antoine Escalin des Aimars, baron de La Garde, au cardinal Carafa.

12 avril 1556. Du même au même.

Août 1556. Du même au même.

29 avril 1557. Du même à Monseigneur le duc de Paliano, Gennéral de Sa Saincteté.

Trois lettres du baron de La Garde au cardinal Carafa.

10 avril 1557. Monsieur de Giry au cardinal Carafa.

(Sans date.) Du même au même.

Avril 1557. Du même à Monseigneur le duc de Palianno.
Novembre 1556. Blaise de Monluc au cardinal Carafa.

Avril 1557. Du même au même.

Mars 1556. La duchesse de Monpancier (sic) au cardinal Carafa. 26 août 1555. Anne de Montmorency, connétable de France, au cardinal Carafa.

Saint-Germain-en-Laye, 1556. Du même au même.

6 février 1556. Du même au même.

5 avril 1556. Du même au même.

Lettre portée par Monseigneur

de La Chapelle, gentilhomme de la Chambre du roy.

15 juin 1556. Du même au même.

3 juillet 1556, Fontainebleau. Anne de Montmorency au cardinal Carafa.

3 août 1556. Du même au même.

5 septembre 1556. Du même au même.

Paris, 29 novembre 1556. Du même au même.

Paris, 11 octobre 1556. Du même au même.

Saint-Germain-en-Laye, 16 novembre 1556. Du même au même. Avril 1557. Du même au même.

Compiègne, 6 juillet 1557. Du même au duc de Paliano.

Saint-Germain-en-Laye, 7 décembre 1558. Du même au cardinal

Carafa.

8 mars 1556. Jaques de Savoye, (sic) duc de Nemours, au cardinal Carafa.

26 mai 1557. Du même au même.

11 août 1556. Le maréchal de Saint-André au pape Paul IV.

Paris, 9 octobre 1556. Le maréchal de Saint-André au cardinal Carafa. Paris, 21 octobre 1556. Du même au même.

Mai 1556. Claude de Savoie, au pape Paul IV.

1556. Quatre lettres du même au cardinal Carafa.

6 avril 1556. Gaspar de Saulx de Tavannes (signature seulement Tavannes), maréchal de France, au cardinal Carafa.

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Rome, 14 juin 1556. Le cardinal François de Tournon au cardinal Carafa. Nous ne saurions vous donner de nouvelles plus agréables que de vous dire que Notre Sainct Père est en fort bonne santé... au surplus, nous ne vous escrivons plus en Italyen, parce que nous nous assurons que vous savez désia la langue françoise mieulx que nous, etc. Cettre lettre est aussi signée par M. d'Avanson, ambassadeur de France à Rome.

Rome, 6 juin 1556. M. d'Avanson au cardinal Carafa.

13 janvier 1557. Du même au même.

23 janvier 1557. Du même au même.

Paris, 13 février 1557. Du même au même.

Compiègne, 9 juillet 1557. Du même au même.

6 juin 1559. Du même au même.

Copie.

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De Villers-Costerets, 4 avril 1556. Henri II de France au marquis de Montebello. Mon cousin, je n'ay voullu laisser partire le P. de La Chappelle... gentilhomme de ma chambre, qui venait visiter mon cousin le duc de Guise et tous vous autres qui estes dans l'armée sans lui donner charge expresse de vous dire de mes nouvelles et les grands contentement et satisfaction etc. - Signé Henry.

1556. Note de dépenses faites à Paris par le cardinal Carlo Carafa durant sa légation. Cette note se compose de huit feuilles manuscrites. Le texte est, sauf quelques exceptions, au verso des feuillets, en français. Voici comment commence la note: Faict deux grandes robes de taffetas semblables l'une à l'autre, etc.

Dans la 2e feuille Faict un pourpoinct de taffetas etc., et fourny pour le dit pourpoinct.

Feuille 7: Mémoire de ce que j'ay faict et fourny pour monseigneur le légat... pour une douzaine de boutons...

Au verso de la 8e feuille et dernière du manuscrit : 1556. Conto di frange, cordoni e fiocchi per guarnimenti et selle dei Cavalli.

Bibliothèque Borghese.

Ms. I, 130 et IV, 76.

Les archives des princes Borghèse, à Rome, gracieusement mises à notre disposition nous ont fourni plusieurs documents d'une grande importance. Le Ms. I. 130 contient un nombre considérable de pièces relatives au procès des Carafa, dont Marcantonio Borghèse, père du pape Paul V, fut, comme on le verra, le principal avocat. Quelquesunes de ces pièces sont de la main même de Marcantonio. On trouve des notes prises par lui pour répondre aux arguments du procureur fiscal, des réfutations de Pallantieri, des fragments de plaidoyers. Ce manuscrit est la contre-partie des manuscrits de l'Archivio di Stato dont il a été question plus haut. Nous trouvons dans les uns l'attaque, dans l'autre la défense. Quiconque voudrait faire un travail d'ensemble sur le procès des Carafa n'aurait qu'à puiser à ces deux sources également importantes.

On peut étudier avec fruit dans ces divers manuscrits la marche d'une procédure criminelle au XVIe siècle.

Le manuscrit IV, 76, des mêmes archives, contient une très curieuse lettre originale, écrite par le cardinal Carafa à son avocat peu de temps avant l'exécution.

Bibliothèque Chigi.

La bibliothèque des princes Chigi possède un manuscrit in-folio (Ms. I, 4) où se trouvent plusieurs lettres du cardinal Carafa, écrites à divers personnages, de mai à décembre 1558. On trouve parmi les correspondants du cardinal pendant cette période : Philippe II, RuyGomez, le marquis de Pescaire, l'archevêque de Tolède, le doge de Venise, etc. Le principal intérêt de cette correspondance est de nous faire assister à l'évolution qui rapproche du roi d'Espagne le neveu de Paul IV, naguère grand ami de la France.

Bibliothèque nationale (Paris).

Nous y avons trouvé peu de choses à prendre. Le manuscrit 697 de la collection Dupuy contient bien un certain nombre de pièces relatives au pape Paul IV ou à son neveu le cardinal Carafa; mais la plupart de ces documents ne sont que la reproduction de documents qui nous avaient été fournis par les bibliothèques publiques ou particulières de Rome. On trouve cependant à la page 152 du manuscrit en question le texte en italien d'une intéressante « Protestation du fiscal de Rome contre l'empereur Charles V et le roi Philippe son fils, faite en présence du pape Paul IV, le 27 juillet 1556. »

LE CARDINAL

CARLO

CARAFA

CHAPITRE PREMIER

ORIGINE ET JEUNESSE DE CARLO CARAFA

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Première période de la vie de Carlo Carafa (1519-1555). Les historiens Origines de la famille Carafa. Jeunesse de Assassinat commis par lui à Bénévent

et les manuscrits.
don Carlo. Ses campagnes.
en 1545.

On a pu constater, en lisant l'introduction qui précède, la richesse et la variété des documents manuscrits relatifs à l'histoire de Carlo Carafa 1. Mais on doit remarquer que tous ces documents ont trait à une seule époque de la vie de ce personnage, celle qui s'étend de 1555, date de son élévation au cardinalat, à 1561, date de sa mort. Des trente-six années qui précèdent, nous ne savons presque rien. Les historiens Nores 2, Pallavicino 3, Bromato 4 nous donnent seulement sur la première partie de sa vie quelques renseignements vagues, sans

1. Il y a plusieurs orthographes différentes pour le nom des Carafa. On trouve successivement dans les manuscrits Carafa, Caraffa, Carrafa, Carraffa et même Carapha. On a pris le parti d'adopter l'orthographe employée aujourd'hui encore par les descendants de la famille Carafa.

2. Archivio Storico Italiano, tome XII: Guerra degli Spagnuoli contro papa Paolo IV, livre I, pages 9 et sq.

3. Istoria del Concilio di Trento scritta dal Padre Sforza Pallavicino della compagnia di Gesù, poi cardinale della Santa Romana Chiesa. Edition de Milan, 1745, tome II, lib. XIII, cap. 12, ad fin.

4. Storia di Paolo IV, lib. IX, cap. 4, édit. Antonmaria Eandi (Ravenne, 1748), tom. II, pag. 240. On ne trouve du reste dans Bromato qu'une peinture morale de Carlo Carafa. On sait que sous le pseudonyme de Carlo Bromato da Erano se cache le Père théatin Bartolomeo Carrara. On conservera néanmoins ici à l'auteur de la Vie de Paul IV le nom sous lequel il est généralement connu et que l'usage a consacré.

précision et qu'ils semblent s'emprunter l'un à l'autre. Le récit de Navagero est plus satisfaisant, bien qu'il soit difficile encore de s'en contenter. Le court exposé qu'il consacre à la jeunesse du neveu de Paul IV présente, il est vrai, ce caractère d'exacti- · tude minutieuse qu'on retrouve à chaque page de son intéressante relation. Toutefois, s'il dit bien ce qu'il sait, il ne peut pas nous apprendre ce qu'il ignore. Fidèle à la tradition des ambassadeurs vénitiens, il a fait son enquête sur le passé de ce personnage, obscur et inconnu, jusqu'au jour où le hasard d'une élection pontificale eut fait du petit gentilhomme de la veille le tout-puissant cardinal qui allait pendant quatre ans diriger la politique du Saint-Siège. Mais les investigations de Navagero devaient nécessairement laisser subsister bien des lacunes. Où donc aurait-il trouvé les éléments du résumé biographique qu'il voulait faire? Qui aurait pris la peine de recueillir et de consigner quelque part le souvenir des menus événements qui pouvaient remplir la vie d'un soldat de fortune au XVIe siècle?

Ce même obstacle, qui arrêta Navagero, on le rencontre encore aujourd'hui quand on veut raconter les premières années de Carlo Carafa. Cependant il est possible d'ajouter, aux renseignements transmis par les historiens qu'on a nommés, un certain nombre de faits recueillis dans la foule des manuscrits.

L'illustration de la famille Carafa était déjà ancienne, lorsque Giovanni Pietro, devenu pape sous le nom de Paul IV, ajouta à son blason la tiare pontificale et les clefs de Saint-Pierre. S'il faut en croire l'auteur d'une généalogie manuscrite de cette maison, les Carafa auraient été originaires de Pise. Ainsi le voulait la tradition, confirmée par plusieurs auteurs d'annales. Paul IV aurait même possédé certains fragments d'un écrivain toscan, Lorenzo Buonincontri, où il était raconté que, du temps où Pise était maîtresse de la Sardaigne, un gentilhomme nommé Stefano di Sigismondi, avait été nommé par cette république gouverneur de l'île. Là, il tenta de se faire roi. Mais, l'entreprise ayant échoué, il fut exilé et se retira avec plusieurs membres de sa famille à Naples. Ses descendants s'unirent à la famille napolitaine des Caracciolo, dont ils prirent le nom. Peu à peu,

1. Relazioni degli Ambasciatori Veneti al Senato, edite da Eugenio Alberi (série II, vol. III): Relazione di Roma di Bernardo Navagero (1558), pag. 383 et sqq.

2. Bibliothèque Casanatense, Ms. F, III, 32 a. Il est du xvIe siècle. L'écriture, toujours de la même main, est belle et soignée. Il compte 33 pages in-4. Le texte est précédé d'un arbre généalogique richement enluminé. Le titre, écrit en lettres d'or sur la première page, est : Genealogia dell' illustrissima Casa Carrafa, scritta dal Signor Angelo di Costanzo.

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