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de manière qu'il n'y a rien pour ce regard qui empeche que ce bailliage ne soit réduit sous la loi générale de l'édit, comme tous les autres pays échangés.

L'autre demande est, que les biens ecclésiastiques soient restitués selon le même édit. En quoi il est besoin de distingner les divers états esquels ces biens ecclésiastiques se trouvent maintenant; car la difficulté en sera de même diverse et différente. Les uns donc ont été aliénés par les Bernois, desquels partant ils sont évictionnaires (4); et touchant ceux-ci on ne demande sinon qu'il soit loisible aux ecclésiastiques de les répéter, en rendant les deniers qui ont été donnés par les acheteurs. D'autres sont possédés par les Génevois, mais en titre de souveraineté : et de ceux-ci on n'en parle point puisqu'encore qu'ils soient rière les terres du roi, ils ne sont pas pourtant sous son obéissance; et tels sont les biens de l'évêque. D'autres sont possédés par les Génevois, mais sous l'obéissance du roi; et pour ceux-ci, et attendu qu'ils sont occupés sans autre titre que de pure usurpation, sa majesté est suppliée d'en faire justice: tels sont les biens du chapitre cathédral résidant à présent dans la ville d'Annecy. D'autres sont possédés par les ministres sujets du roi, et rière son (1) Privés, dépossédés.

obéissance, touchant lesquels il n'y a nulla difficulté.

Que seroit-ce si après cette restitution, ou déclaration d'icelle, il se faisoit quelque rébellion? Mais ce seroit en vain qu'on redouteroit; car il ne se trouvera personne qui veuille entreprendre de commander à ce peuple, puisque la plupart de la noblesse est catholique; outre qu'il n'y a point de forteresse, ni aucun lieu avantageux qui puisse servir de retraite aux séditieux. Hé quoi ; si les Bernois et les Génevois se sentent offensés: Mais qui dira que la trèschrétienne majesté de France soit obligée de contraindre ses peuples à vivre selon la façon des étrangers ! Et sera-t-il dit que les Suisses menacent le roi, eux qui n'ont pas osé remuer tant soit peu, ni faire le moindre semblant, lorsque le duc de Savoie, en semblable occasion, a restitué la foi en ses pays de Chablais, Ternier et Gaillard? Bailleront-ils la loi de gouverner les habitants du royaume? Qu'on dise le même de ceux de Genève; et par ce moyen ce grand roi fera la justice et le jugement, amplifiera la très-sainte religion catholique, fera un très-grand service à l'Église, et se multipliera des orateurs qui prieront Dieu incessamment pour sa prospérité et santé.

ARTICLE III DE L'ÉDIT DE NANTES,

CITÉ DANS LA NOTE PRÉCÉDENTE.

(Commencement de l'année 1562.)

Ordonnons que la religion catholique, apostolique romaine sera remise et rétablie en tous les lieux et endroits de celui notre royaume et paysde notre obeissance, où l'exercice d'icelle a été intermis, pour y être paisiblement et librement exercée sans aucun trouble ou empêchement; defendant expressement à toutes personnes, de quelque état, qualité ou condition qu'elles soient, sur les peines que dessus, de ne troubler, molester ni inquiéter les ecclésiastiques en célébration du divin service, jouissance et perception des dîmes, fruits et revenus de leurs bénéfices, et tous

autres droits et devoirs qui leur appartiennent; et que ceux qui, durant les troubles se sont emparés des églises, maisons, biens et revenus appartenants aux dits ecclésiastiques, et qui les détiennent et occupent, leur en délaissent l'entière possession et paisible jouissance, en tels droits, libertés et sûretés qu'ils avoient auparavant qu'ils en fussent dessaisis: defendant aussi très expressément à ceux de ladite religion prétendue réformée de faire prêcher, ni aucun exercice de la dite religion, ès églises, maisons et habitations desdits ecclésiastiques.

MÉMOIRE

POUR LA RÉFORMATION DES RELIGIEUX ET RELIGIEUSES,

PRÉSENTÉ PAR s. françois de sales, a m. LE PRINCE DE PIémont, a annecy (1). (Tiré de la Vie de S. François de Sales, par Aug. de Sales, pag. 473, liv. vIII. )

(Vers le mois d'avril 1616.)

à la Consolate de Turin, à Piguerolles, et en Abondance.

changement d'ordre; et il semble qu'il seroit expédient d'en retirer quelques-uns dans les villes, comme par exemple le monastère d'Entremont à la Roche, pour y accroître le nombre des chanoines, ety établir un notable service, avec un théologal et pénitencier; ayant égard au voisinage et au commerce de ceux de Genève avec les habitans de la Roche.

Articles pour la réforme de religieux. La dépendance que les religieux ont de leurs abbés et prieurs commendataires Il y a de plus des monastères de chanoiengendre continuellement des procès, noines réguliers de Saint-Augustin qui n'ont ses, et riottes scandaleuses entre eux. Il pas moins besoin d'être réformés, ce qui seroit donc peut-être à propos de sépa-malaisément se pourra faire, sinon par le rer le lot et la portion des biens, requis à l'entretien des religieux, monastère et église, d'avec le lot et la portion qui pourroit rester à l'abbé ou au prieur commendataire; en sorte que les religieux n'eussent rien à faire avec l'abbé, ni l'abbé avec eux, puisque chacun d'eux aurait son fait à part; comme on a fait très-utilement à Paris dans les abbayes de Saint-Victor et de Saint-Germain. Par ce moyen les superieurs cloîtriers auroient toute l'autorité convenable pour bien réformer les monastères, réduisant la portion des religieux en communauté. On pourroit aussi changer les supérieurs, par l'élection, de trois ans en trois ans.

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Mais quant aux monastères de l'ordre de Cîteaux, je ne vois pas qu'aucune réforme s'y puisse faire, sinon en y mettant des religieux Feuillants, comme on a fait

(1) La guerre étant allumée dans le Génevois par le duc de Nemours, qui, s'étant retiré mécontent d'auprès de son altesse le duc de Savoie, avoit résolu de s'en rendre maitre souverain, et la ville d'Annecy étant en danger d'être prise, le prince de Piémont, Victor-Amédée, vint à son secours, et descendit tout droit à la maison du saint évêque, lequel profita de l'occasion, et lui présenta ce mémoire pour la réformation des religieux et religiouses.

On pourroit aussi en convertir d'autres en des congrégations de prêtres de l'Oratoire; par exemple, le monastère du SaintSépulcre de la ville d'Annecy; et les autres, les annexer au collége de la même ville, comme le prieuré de Pellionex.

Or ce qui est dit de retirer quelques monastères dans les villes pour accroître le nombre des chanoines, regarde le bien de la noblesse de tout le pays de Savoie, laquelle est nombreuse et en quantité, mais la plupart pauvre, et n'a aucun moyen de loger honorablement ses enfans qui veulent être d'Église, sinon dans les bénéfices qui se distribuent dans le pays, comme sont les cures et les canonicats; lesquels on pourroit introduire saintement de ne devoir être distribués que par le concours aux gentilshommes ou docteurs.

Son altesse donc, pour ce regard, pourroit faire une instruction à son ambassadeur, pour obtenir de Sa Saincteté une commission à l'archevêque de Tarantaise, évêque de Maurienne, et à celui de Genève, pour procéder aux établissements susdits, en sorte néanmoins que l'un de

ces prélatз se trouvant absent, les deux | Bonlieu à Rumilly, et celles de Betton à autres puissent procéder, et les procureurs, Saint-Jean-de-Maurienne ou à Montmelian. général et patrimonial, chargés de tenir Et quant à celles de Sainte-Claire hors de main à l'exécution en toutes occurrences, la ville de Chambéri, on pourroit aussi les avec expresse recommandation au sénat réduire dans la ville même de Chambéri. d'assister en toutes les occasions qui le requerroient.

Articles concernant les religieuses.

Quant aux religieuses, il seroit aussi requis qu'on retirat les trois monastères de Citeaux dans les villes, afin que leurs déportemens fussent vus journellement, qu'elles fussent mieux assistées spirituellement, et qu'elles ne demeurassent pas exposées aux courses des ennemis de la foi et de l'état, et à l'insolence des voleurs, et au désordre de tant de visites vaines et dangereuses des parens et amis; joint que de les enfermer aux champs, éloignées d'assistance, c'est les faire prisonnières misérables, mais non pas religieuses, ainsi que l'on prétend de faire par les bonnes exhortations qu'elles recevront dans les villes; et aussi le saint concile de Trente ordonne qu'on les y réduise pour ces mê

mes causes.

On pourroit donc réduire celles de SainteCatherine dans la ville d'Annecy, celles de

Mais afin qu'en même temps qu'on les réduiroit toutes és villes, la réformation se fit, il seroit requis que Sa Sainteté commit quelque prélat qui établit ès monastères tous les règlemens ordonnés par le concile de Trente, et leur donnât des supérieurs auxquels on pût avoir recours facilement.

Son altesse donc, pour ce sujet, pourroit faire dresser une instruction à son ambassadeur, afin qu'il obtint deux commandemens de Sa Sainteté l'un à l'abbé de Citeaux, général de l'ordre, à ce que promptement il fit retirer les religieuses des monastères de Savoie dans les villes voisines, en lieu propre à leur demeure, en attendant qu'elles eussent fait un nouveau monastère; l'autre à l'évêque de Maurienne et à l'évêque de Genève, à ce qu'ils tinssent main que tous les règlemens ordonnés par le concile fussent établis, non-seulement ès monastères de Citeaux, mais en tous les autres monastères de femmes qui sont en Savoie, et le procureur-géneral chargé de tenir main à l'exécution de l'intention de son altesse.

DISCOURS AU DUC DE SAVOIE,

PAR SAINT FRANÇOIS DE SALES.

(Tiré de la Vie du Saint, par Auguste de Sales, liv. 11, pag. 147.)

J'ai répondu dernièrement à votre altesse | sérénissime (1) sur ce qu'elle désiroit savoir de moi pour l'affaire de la conversion du Chablais, et je lui dis franchement ce qui m'en sembloit: maintenant qu'elle m'a appelé pour m'expliquer plus amplement, je dis encore qu'il est nécessaire absolument d'assigner des revenus certains pour entretenir les prédicateurs; qu'il faut restaurer les églises, appeler et établir des curés, bailler de la terre aux habitans par de bons édits, lever les offices aux héréti(4) Voir la lettre no 18.

ques, bailler de l'occupation à la jeunesse catholique, par armes chasser les ministres, sur tout celui de Thonon, fonder un collége de jésuites, honorer des charges et des dignités les catholiques, et se montrer un peu libéral envers les nouveaux convertis.

J'ajoute maintenant, monseigneur, si votre altesse désire que je lui particularise l'affaire, qu'il est nécessaire d'avoir à pré sent huit prédicateurs pour le moins, qui soient libres et débrigués de toute autrɛ charge et il faudroit pour l'entretie

d'un chacun cent écus d'or tous les ans. Quant à ce qui regarde les curés et les églises, parce qu'il y en a beaucoup de ruinées et renversées, il coûteroit infiniment si l'on les vouloit toutes redresser. Partant il sera nécessaire de joindre plusieurs paroisses en une, et ainsi il suffiroit qu'il y eût environ quinze ou seize grandes paroisses avec leurs curés. Mais parce qu'il sera nécessaire à ces curés d'avoir des vicaires pour leur soulagement en l'administration des sacremens, vu que les paroisses seront éloignées les unes des autres, voilà pourquoi il faudra leur bailler une double portion; et encore afin qu'ils ayent moyen de recevoir les prédicateurs qui les visiteront ordinairement, et faire quelques aumônes tant pour le devoir que pour l'exemple; ce qui pourra venir à cent soixante écus d'or pour chaque curé, et outre la maison, le jardin, un pré, et quelque champ.

Toutefois la ville de Thonon, pour être le rapport de tout le duché, requerroit que l'office s'y fit à haute voix et décemment; et pour ce il faudroit que le curé fût accompagné de six prêtres, et pourtant il aura besoin de quatre cents écus d'or. Mais avant toutes choses il faut payer ce qui a été dépensé jusqu'à présent, et qui revient à la somme de deux cents écus d'or.

Quant à ce que j'ai dit des jésuites, si on ne peut pas les avoir si tôt, au moins il faut avoir cependant un maître d'école catholique. J'ai un autre avis outre cela.

Il y a parmi les huguenots un consistoire composé pour la plupart et presque tout de personnes laïques, où préside aussi un homme lai, et y assiste l'un des seigneurs de votre altesse, sans y avoir aucune voix décisive; et en ce consistoire sont corrigés, repris et censurés de paroles et de quelque légère peine les vices que le magistrat n'a pas la coutume de châtier, comme les ivrogneries, excès de bals, danses, jeux, vêtemens, banquets, noises entre le mari et la femme, désobéissance du fils au père, mauvais traitement du père au fils, luxure, adultères, paroles deshonnêtes, chansons lascives, juremens, blasphèmes, et telles débauches de jeunes gens. En quoi le peuple se tient en discipline, non sans autant de fruit que le mauvais fondement de la

religion sur laquelle il s'appuie peut le permettre. Il sera bon de laisser quelque forme de ce consistoire au peuple nouvellement converti à la religion catholique; mais avec ce changement, que, parce que ces corrections doivent être faites des paroles et remontrances à la forme de l'Évangile, le président sera l'un des prédicateurs, tel qu'il plaira à l'évêque de députer. Il aura pour conseillers les plus notables de la ville et des lieux circonvoisins, moitié ecclésiastiques, moitié laïques, vieux, graves, et de réputation; et entre les laïques, assistera toujours l'un des seigneurs officiers de votre altesse, qui aura voix décisive.

Là sera faite la correction selon le conseil évangélique, avec charité. On pourra châtier de quelque peine légère, quand on le jugera être à propos, même pécuniaire, qui soit appliquée aux pauvres et aux réparations des églises. Quant à la peine corporelle, elle pourra être limitée par votre altesse à quelques jours de jeûnes, qui se passeront és prisons, toutefois sans note d'infamie.

Ce sont là les choses qui pressent, monseigneur, à l'exécution desquelles il ne faut point de délai. Et si votre altesse veut passer plus outre, et remettre entièrement sa province de Chablais en son premier état, elle doit savoir qu'il y avoit autrefois, depuis la rivière de la Durance jusqu'à Genève, cinquante-deux églises paroissiales, et au bailliage de Ternier dix-neuf, sans compter les abbayes, prieurés, couvens et chapelles. Les biens stables de tous ces bénéfices ont été presque tous aliénés par les Bernois : quelques personnes ecclésiastiques en possèdent quelques-uns légitimement, les autres fruits ont été mis à la milice de l'ordre des SS. Maurice et Lazare par le pape Grégoire XIII, le treizième jour du mois de juin l'an 1579, et de son pontificat le huitième ; et d'iceux quelques commanderies ont été érigées. Monseigneur, votre altesse voit bien ce que je veux dire et ce qu'il faut faire : il est nécessaire de prendre de ces fruits pour nourrir les curés et prédicateurs, et pour restaurer les églises ruinées; car quel moyen autrement? Vous avez pour cela la souveraine puissance et autorité, comme grand-maître de cette milice

Et tel est l'état de votre Chablais, monseigneur. Quand je dirois que c'est une province ruinée, je ne mentirois pas ; il touche à votre grandeur d'y pourvoir. Quant à moi, j'ai déjà employé vingt-sept mois (1) à mes propres dépens en ce misérable pays, afin d'y épancher la semence de la parole de Dieu, selon votre volonté qui fut signifiée à monseigneur l'évêque de Genève. Mais dirai-je que j'ai semé entre les épines ou bien sur les pierres? Certes,

(1) Depuis le 9 septembre 1594 jusqu'au 9 décembre 1896, il y a vingt-sept mois tout juste.

outre la découverte de M. d'Avully et de l'avocat Poncet, ce n'est pas trop grand cas des autres, mais je prie Dieu qu'il nous baille une meilleure fortune : et votre altesse, selon sa piété, ne permettra point que tous ces desseins et tous ces efforts soient en vain; mais plutôt, puisqu'elle s'est acquis la grandeur par sa piété même, elle préférera cette victoire qu'elle peut remporter sur la cruauté de l'hérésie, à toutes les autres qui sont préparées à sa

vertu.

DISCOURS AU DUC DE SAVOIE.

(Tiré de la Vie du Saint, par Auguste de Sales, liv. ¡v, pag. 120. ›

En réponse à la demande que lui fit ce prince sur ce qu'il y avoit à faire pour le bien des peuples et ce qu'il pensoit sur la ville de Genève, il dit:

Qu'il n'y avoit nul doute que l'hérésie de l'Europe ne vint à être grandement débilitée, si cette cité étoit réduite et domptée; parce que c'est le siége de Satan, d'où il épanche l'hérésie sur tout le reste du monde; ce qui est évident par ces points:

1. Genève est cité capitale du calvinisme; car Calvin et Bèze y ont choisi le siége de leur domicile.

2. Toutes les églises prétendues réformées de France, ès points de doctrine, se rapportent au ministre de Genève, comme aussi en plusieurs choses la police.

3. Toutes les villes des hérétiques la respectent comme l'asile de leur religion, et comme une cité sainte; en témoignage de quoi un homme du Languedoc est venu la visiter comme un catholique visiteroit Rome.

4. Il n'y a point de ville en Europe qui ait plus de commodités pour entretenir l'hérésie; car vous n'ignorez point, monseigneur la commodité de son assiette et situation, à la porte de France, d'Italie, d'Allemagne, de sorte qu'il s'y trouve des habitans de toutes nations, Italiens, François, Allemands, Polonois, Espagnols, Anglois, et des provinces plus éloignées.

D'ailleurs chacun sait le grand nombre de ministres qu'il y eut l'année passée

|

(1596): elle en a fourni vingt à la France; L'Angleterre même fait venir des ministres de Genève.

Que dirai-je des belles et magnifiques imprimeries par lesquelles cette ville remplit toute la terre de méchans livres, jusqu'à en faire distribuer aux dépens du public? Cette année (1596), le livre de Rochandieu a été imprimé à en donner gratuitement pour sept cents écus d'or.

A ceci se rapportent les écoles, où l'on voit quantité de jeunes gentilshommes de France, témoin le sieur de Sponde; d'Allemagne, témoin le père Louis, capucin, fils du grand-chancelier de Saxe, qui y a fait ses études.

II ne faut pas oublier les exercices continuels des prédications, leçons, conférences, disputes, compositions de livres, et autres semblables qui entretiennent merveilleusement l'hérésie.

5. Toutes les entreprises qui se font contre le Saint-Siége apostolique et les princes catholiques, ont leur commencement à Genève. Mais à quoi bon vous parler de ceci, monseigneur, qui avez si souvent dé couvert les tromperies et finesses de ces rebelles criminels?

6. Il n'y a aucune ville en Europe qui reçoive tant d'apostats de tout grade, ec

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