Les matinées du samedi: livre d'éducation morale et religieuse à l'usage de la jeunesse israélite

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Au Bureau des Archives Israélites, 1859 - 416 sayfa
 

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Popüler pasajlar

Sayfa 400 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs. Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme^ admirable nature, Salut pour la dernière fois ! Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée, Tant d'amis sourds à mes adieux ! Qu'ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée, Qu'un ami leur ferme les yeux.
Sayfa 382 - De sa. puissance immortelle Tout parle , tout nous instruit ; Le jour au jour la révèle , La nuit l'annonce à la nuit. Ce grand et superbe ouvrage N'est point pour l'homme un langage Obscur et mystérieux: Son admirable structure Est la voix de la nature Qui se fait entendre aux yeux. Dans une éclatante voûte II a placé de ses mains Ce soleil qui dans sa route Eclaire tous les humains. Environné...
Sayfa 395 - Ces Juifs, dont vous voulez délivrer la nature, Que vous croyez, Seigneur, le rebut des humains, D'une riche contrée autrefois souverains, Pendant qu'ils n'adoraient que le Dieu de leurs pères, Ont vu bénir le cours de leurs destins prospères.
Sayfa 388 - Et d'un reflet de pourpre inonde l'étendue. Comme une lampe d'or, dans l'azur suspendue, La lune se balance aux bords de l'horizon; Ses rayons affaiblis dorment sur le gazon, Et le voile des nuits sur les monts se déplie : C'est l'heure où la nature, un moment recueillie, Entre la nuit qui tombe et le jour qui s'enfuit, S'élève au Créateur du jour et de la nuit, Et semble offrir à Dieu, dans sou brillant langage , De la création le magnifique hommage.
Sayfa 400 - Soyez béni, mon Dieu, vous qui daignez me rendre L'innocence et son noble orgueil; Vous qui, pour protéger le repos de ma cendre, Veillerez près de mon cercueil. Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive Nul ne viendra verser des pleurs.
Sayfa 385 - Contemple seulement l'arbre que je fais croître; Mon suc, dans la racine à peine répandu, Du tronc qui le reçoit à la branche est rendu; La feuille le demande, et la branche fidèle, Prodigue de son bien, le partage avec elle. De l'éclat de ses fruits justement enchanté, Ne méprise jamais ces plantes sans beauté, Troupe obscure et timide, humble et faible vulgaire; Si tu sais découvrir leur vertu salutaire, Elles pourront servir à prolonger tes jours.
Sayfa 386 - On dit que ce brillant soleil N'est qu'un jouet de ta puissance, Que sous tes pieds il se balance Comme une lampe de vermeil.
Sayfa 387 - L'alouette a la graine amère Que laisse envoler le glaneur, Le passereau suit le vanneur, Et l'enfant s'attache à sa mère. Et pour obtenir chaque don, Que chaque jour tu fais éclore, A midi, le soir, à l'aurore, Que faut-il? prononcer ton nom ! 0 Dieu ! ma bouche balbutie Ce nom des anges redouté. Un enfant même est écouté Dans le chœur qui te glorifie? On dit qu'il aime à recevoir Les vœux présentés par l'enfance.
Sayfa 384 - Répondez, cieux et mers ; et vous, terre, parlez ! Quel bras peut vous suspendre, innombrables étoiles...
Sayfa 391 - Seigneur, dans ta gloire adorable Quel mortel est digne d'entrer? Qui pourra, grand Dieu, pénétrer Ce sanctuaire impénétrable Où tes saints inclinés, d'un œil respectueux, Contemplent de ton front l'éclat majestueux?

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