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LA GAZETTE APICOLE

Au Fil des Mois

NOUVELLES APICOLES

Réunion des

Apiculteurs-Constructeurs français

Une partie des principaux apiculteurs constructeurs se réunissait le 16 décembre, à Lyon, afin d'étudier différentes questions apicoles.

Les A. C. F. présents :

Proposent la construction d'un modèle unique de ruche (Dadant-Blatt, par exemple). Cette standardisation aurait de nombreux avantages elle permettrait notamment aux débutants de n'avoir aucune hésitation entre plusieurs systèmes plus ou moins pratiques ;

Demandent l'attribution par le Ministère du Ravitaillement de sucre pour le nourrissement des abeilles et s'inscrivent pour les quantités qui leur sont nécessaires.

Décident de ne fournir encore cette année aucun essaim aux apiculteurs, en raison de la défectueuse répartition du sucre en 1919 qui entrava le nourrissement et nuisit à l'accroissement des abeilles dans les ruchers d'élevage.

Conseillent de ne pas éditer de catalogues en raison des frais très onéreux d'impression et de se contenter pour 1920 d'un simple tarif. Invitent les collègues absents à adopter cette façon d'agir. Pour la même raison, diffèrent le projet de création d'une Revue Apicole.

Jugent inopportune une intervention auprès des Pouvoirs publics, afin d'obtenir, qu'à conditions égales, les commandes du Ministère des régions dévastées soient réservées aux Constructeurs français, en raison du peu de chance de réussite.

Renoncent également pour les mêmes motifs à adresser une demande aux Compagnies de chemin de fer, pour atténuer les effets de la crise des transports.

Cette charmante réunion-causerie se termine par les voeux mutuels des Constructeurs pour la reprise intense des affaires, preuve du développement de l'apiculture en France.

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du franc sur les marchés étrangers. Notre monnaie diminuant de jour en jour sur la Bourse Américaine (le dollar vaut aujourd'hui plus de 10 fr.) il s'en suit une hausse de tous les articles ou produits importés :

Les miels étrangers sont cotés au Havre : Haïti, 400 fr.; République Dominicaine, 380 fr.; Cuba, 375 fr.

Les miels français suivent la même progression et se cotent: Miels blancs 650 à 700 fr.; blonds, 600; Bruns ou roux, 475 à 500. Au détail les prix de vente restent stationnaires à 8 et 10 fr. le kil.

CIRES. Les mêmes causes ont pour effets d'élever le cours des cires. Les prix sont à Marseille et au Havre de 650 à 750 pour cires de Madagascar, Haïti, République Dominicaine.

SUCRES. Les sucres blancs 960 sont cotés 310 à 340 fr. sur wagon Paris. Une augmentation est à prévoir, elle aurait pour conséquence d'élever les prix du miel.

Nous prions nos abonnés de nous adresser au plus tôt la somme de 3 fr., montant de leur abonnement pour 1920. Ils éviteront ainsi les frais d'encaissement par poste.

L'Exportateur Français nous apprend, dans un de ses récents numéros, que l'Allemagne manque complètement de cire d'abeilles.

Le Leipziger Bienen-Zeitung, journal apicole Allemand, se plaint de la situation et de la récolte qui a été nulle. Le sucre est très rare et les apiculteurs ont de grandes difficultés pour le nourrissement.

Nous saluons sympathiquement la réapparition de notre confrère l'Apiculture nouvelle, revue d'une parfaite présentation qui propage depuis 1906 les méthodes apicoles modernes.

Nos éloges à M. Condamin qui dirige avec compétence cette publication et a su lui assurer une place prépondérante dans la presse apicole.

L'Apiculture nouvelle, Apt (Vaucluse). Abonnement: 10 fr. les 12 numéros.

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Le Congrés d'apiculture d'Angoulême qui a eu lieu les 22 et 23 novembre sous le haut patronage de M. Noulens, ministre de l'Agriculture, a émis les voeux suivants :

1o Que l'on applique sévèrement la loi sur les fraudes alimentaires et qu'une loi soit votée le plus promptement possible afin que le terme << miel soit employé uniquement pour désigner le produit naturel des abeilles ;

20 Que les pouvoirs publics s'intéressent dorénavant d'une façon plus effective au développement de l'apiculture française et accordent aux sociétés apicoles des subventions plus élevées que celles d'avant-guerre ;

3o Que l'enseignement apicole soit intensifié

dans les écoles d'agriculture, dans les écoles normales et dans les écoles publiques et pri vées de l'enseignement primaire et que l'on arrive à la standardisation des cadres dont les dimensions devront être prises extérieurement;

50 Qu'une fédération des sociétés apicoles se forme dans chacune des régions économiques créées par le Ministère du Commerce en vue de leur groupement en une fédération nationale;

60 Que les études sur la loque, interrompues pendant la guerre, soient reprises immédiatement dans tous les laboratoires français et principalement dans ceux de l'Etat, afin que l'on arrive à une médication sûre.

JUBILE D'OR

DE LA

SOCIÉTÉ D'APICULTURE D'ALSACE ET DE LORRAINE

Le 8 et 9 octobre 1919, la Société d'Apiculture d'Alsace et de Lorraine fêtait à Strasbourg son cinquantenaire et son retour à sa patrie la France.

Ce jubilé d'or donna lieu à de charmantes cérémonies et à des fètes nombreuses : Exposition et Banquet furent organisés et le général Hirschauer et l'abbé Eck prononcèrent des discours.

Un pieux hommage de reconnaissance fut adressé à la mémoire du pasteur Bastian qui fonda cette société deux années avant l'annexion de nos deux chères provinces.

Quelques adeptes seulement se groupaient,

en 1868, autour du vénéré Pasteur, et aujourd'hui la société comprend 13.000 membres.

Nous ne saurions trop féliciter Mme et M. Dennler pour leur inlassable dévouement à la cause apicole, pour leur active propagande. pour leurs œuvres charitables et aussi pour l'organisation des fêtes récentes qui nous montrent notre Alsace et notre Lorraine avec ses pieuses traditions et ses moeurs pastorales d'une touchante et adorable simplicité.

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Les ruches « Gratte-Ciel >>

Les américains ont baptisé les maisons qui ont, à New-York et à Chicago, dix, douze et jusqu'à vingt étages du nom de « gratte-ciel ».

Les sources mellifères du Nouveau-Monde sont, dans certains parages, inépuisables et durent ininterrompues pendant trois et même cinq mois, de sorte que l'heureux apiculteur ajoute hausse sur hausse jusqu'à la hauteur qui dépasse souvent la taille d'un homme, et, quoique ces échafaudages n'égalent pas en élévation les édifices de la grande capitale, les apiculteurs les ont nommés, dans le transport de leur joie et sans doute aussi un peu par hyperbole, je pense, des gratte-ciel. Les derniers numéros de l'American Bee Journal et du Gleanings offrent plusieurs illustrations de ces ruches monstres, se dressant tantôt fièrement comme une colonne dorique, tantôt légèrement penchées comme la tour de Pise et étayées par une barre de fer ou une grosse poutre.

J'ai sous les yeux une gravure de ruche (Gleanings, janvier 1919), surmontée de trois hausses doubles et cinq hausses ordinaires. (Nos confrères d'outre-mer emploient volontiers des hausses doubles, c'est à dire contenant des cadres de même dimension que ceux de la chambre à couvain.) La récolte totale de cette ruche était de 400 livres et se traduirait pour nous par huit hausses de treize cadres D. T., ou neuf hausses de onze cadres D. T., où encore de dix hausses D. M.

Les américains font l'extraction de leurs récoltes en plusieurs fois pour séparer les différents types de miel, mais quand la miellée marche plus vite que le travail des opérateurs, ils empilent simplement les hausses les unes

sur les autres et attendent nécessairement que le flux du nectar s'arrête. Dans ces conditions, il arrive que les piles de hausse forment sur le corps de la ruche de vrais gratte-ciel.

J. KELLER. fBulletin de la Société romande.)

Abeilles Françaises

Au moment où l'on va rééditer les catalogues d'apiculture, je propose à tous les apiculteurs et éleveurs d'abandonner la dénomination d'abeilles communes » pour adopter celle d'«< abeilles françaises », par opposition à l'abeille italienne ».

Le mot commune ne veut rien dire, surtout aux yeux des étrangers, et il semble déprécier notre bonne race française qui vaut bien la race italienne comme rendement et douceur. J'en ai eu la preuve en 1918.

(L'Apiculteur.)

Un Record

BAGOT.

Un apiculteur de la région d'Utah (EtatsUnis d'Amérique) signale dans les Gleanings qu'une ruche en cent jours de travail lui a donné 411 kil. de miel.

Il est probable que cette récolte n'a jamais eu d'antécédent.

Cet apiculteur est arrivé à produire 80 kil. en dix jours. Avec quarante ruches et deux hausses, il a obtenu 6.480 kil. de miel, soit environ 160 kil. par ruche.

Les Gleanings ont décidé de donner une prime de 240 fr. à l'apiculteur des Etats-Unis ou du Canada qui prouverait avoir en 1919 une récolte supérieure.

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LA GAZETTE APICOLE

Si nous parlions de quelques Livres

L'Aube Ardente, d'Abel HERMANT. En vente chez Alphonse Lemerre, 23, Passage Choiseul, Paris, in-8 jésus, broché 7 fr.

La librairie Lemerre vient d'éditer un nouveau livre d'Abel Hermant l'Aube Ardente.

L'auteur des types immortels du Vicomte de Courpière, du Cadet Coutras, des Grands Bourgeois, des Transatlantiques, est assez connu de nos contemporains pour qu'il soit inutile de dire que chacun de ses ouvrages est accueilli comme un véritable événement littéraire.

Dans l'Aube Ardente, l'influence de la guerre se fait sentir sur l'écrivain et marque son ouvrage d'une empreinte spéciale, très originale.

Le chapitre IX, entièrement consacré à la guerre, m'a paru le plus caractéristique; les idées qui y sont exprimées peuvent paraître, à priori, paradoxes ou sophismes; en réalité elles nous exaltent et nous élèvent. Ces quelques pages, sincères, émouvantes, vibrantes, réveillent des sentiments qui sommeillent en chacun de nous et nous font vraiment prendre conscience de nous-mêmes.

Ce livre est à lire. Nous le recommandons comme une lecture attachante qui s'affranchit des banalités, des lieux communs, des intrigues éternelles d'amour et d'intérêt.

Fortune de la Fermière (occupations
féminines à la campagne), de C. ARNOULD.
En vente chez Delagrave, 15, rue Soufflot,
Paris. Broché, 3 fr. 90.

Voilà un livre qui vient à son heure et nous ne saurions trop féliciter auteur et éditeur, l'un pour avoir pensé à l'écrire, l'autre pour l'avoir présenté au public sous les dehors les plus séduisants, à un prix très abordable.

La vaillance des Françaises pendant la guerre, qui chacune dans leur sphère remplacèrent les hommes, a inspiré l'auteur de ce manuel pré

cieux.

Le but de Fortune de la Fermière est d'engager la femme à travailler malgré le retour du << Poilu », à ne pas laisser s'engourdir par une coupable négligence l'élan et l'impulsion pre

mière.

Alors que dans les villes la femme doit reprendre aujourd'hui sa place au foyer, à la campagne, son devoir est de continuer les travaux que de dures obligations lui forcèrent d'entreprendre. Quand je dis continuer, il ne faut pas se méprendre : il convient que la fermière délaisse les occupations pénibles qui exigent une organisation robuste, privilège de l'homme. Mais sa délicate physiologie ne l'empêche nullement de se consacrer aux mille

travaux qui peuvent améliorer considérablement la situation de son ménage.

On ignore encore dans nos campagnes les plus élémentaires ressources; M. Arnould, dans son livre si précis, nous les divulgue en quelques chapitres intéressants et très pratiques. Il a su dégager son enseignement de toutes théories compliquées qui nuisent à la compréhension. Il n'a pas cherché à nous éblouir, donner par des termes trop techniques une preuve de son érudition, sa personnalité s'est modestement effacée sous son livre, il a voulu seulement faire œuvre utile. Il y a pleinement réussi et nous ne saurions trop l'en féliciter.

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Quelques pages de ce manuel sont consacrées à l'apiculture, qui est l'occupation féminine par excellence. L'élevage des abeilles et les opérations du rucher sont enseignés avec précision. L'auteur compare la femme à l'abeille, la ruche au foyer familial, et ce rapprochement est charmant.

Fortune de la Fermière est un livre indispensable, car en vulgarisant les occupations rémunératrices de la campagne, il enraye la crise économique qui ne peut s'atténuer et même disparaître que par une production intense et l'utilisation de toutes nos ressources.

Quelques mots sur la Confédération générale Agricole La Confédération Générale Agricole ou Union Nationale des Paysans de France, bien que fondée depuis quelques mois seulement est déjà en pleine prospérité. Son distingué fondateur, M. Pallu de la Barrière, mérite des éloges pour son œuvre. Nous engageons nos lecteurs à s'associer à l'effort qu'il tente pour la prospérité de la France de demain.

Le but de cette Union est de développer l'agriculture dans notre pays et de faire produire avec intensité notre terre riche et féconde.

Comment ne pas approuver pareil programme? Aussi devons-nous adhérer à la Confédération dont la cotisation est libre et pour être tenu au courant de toutes les nouvelles ayant trait à l'agriculture et à ses dérivés, nous lirons le journal le Paysan de France.

En adressant fr.: 8.15 à notre collaboratrice qui signe sous le pseudonyme d'une « Reine » (bureau de la Revue), vous recevrez votre carte d'adhérent à la C. G. A. et la quittance de votre abonnement au Paysan de France.

Renseignements et numéro spécimen de la Revue, gracieusement adressés sur simple demande.

Le Gérant: E. ALPHANDÉRY.

Dole. Typographie et Lithographie E. ROUSSEAU

REVUES RECOMMANDÉES

Les Revues et Publications. que nous signalons à nos lecteurs sous cette rubrique sont les plus sérieuses et les plus documentées; elles traitent diverses questions d'un très vif intérêt à l'heure actuelle.

Les lire : C'est se récréer et s'instruire.

L'Exportateur Français (50 fr. par an), 24, bou-
levard des Italiens, Paris.

La Publicité (25 fr. par an), 6, rue de la Grange-
Batelière, Paris (9e).

Commerce et Industrie (20 fr. par an), 29, boule-
vard des Italiens, Paris.

L'Alimentation Nouvelle (14 fr. par an), 16, rue
J.-J.-Rousseau, Paris, (1er).

Le Petit Journal Agricole (9 fr. par an), 61, rue
Lafayette, Paris.

La Petite Revue Agricole et Horticole (9 fr. par
an), Antibes (A. M.).

Je Sais Tout (20 fr. par an), 90, avenue des Champs-
Elysées, Paris.

L'Illustration, 13, rue Saint-Georges, Paris.

Le Moniteur du Commerce (20 fr. par an), 45, rue des Petites-Ecuries, Paris.

Globe-Affaires (10 fr. par an) commerce et indus-
trie, Evreux (Eure).

Mon Bureau (20 fr. par an), 52, rue des Saints-Pères,
Paris.

Le Succès (12 fr. par an), 20, boulevard Poisson-
nière, Paris.

L'Initiative Commerciale (12 fr. par an), 75, boulevard Magenta, Paris (10o).

L'Epicerie Française, 37, rue du Renard, Paris (14e).

Les Elégances de Paris (25 fr. par an).

L'Humour (7 fr. par an). Ces deux revues, 17, rue
de Milan, Paris (9e).

Revue Automobile (15 fr. par an), 29 bis, rue
Demours, Paris.

Publicitaires (20 fr. par an), 6, rue du Rocher,

Paris.

L'Agriculteur de France (6 fr. par an), 2, rue
Portail-Matheron, Avignon.

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