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Calculons le nombre d'atteintes que subira une pièce de gibier dans ces cercles. A 60m nous avons les écarts probables

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Si l'on tire, comme il est d'usage à 60 mètres, du chil. shot Newc., n° 3 (n° 4 de Paris), soit 160 grains 32 grammes, les nombres de plombs seront

pour

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La première colonne se rapporte à un très bon tireur, centrant la pièce dans le cercle de 0,381 à 36,56 ou de 0,62 à 60TM : il a avantage à choisir un canon choke très fort pour tirer à 60 mètres; la seconde colonne se rapporte à un bon tireur, centrant la pièce dans un cercle de 0,539 à 36m,56 ou de 0,89 à 60m; il a avantage à choisir un canon choke moyen; la 3me et la 4e colonne se rapportent à un tireur moyen ou peu adroit ceux-ci peuvent choisir à peu près indistinctement un canon cylindrique ou un canon choke moyen. Ces résultats ont été retrouvés par des voies différentes de celle que nous avons suivie.

La visée à 60 m. étant en général proportionnellement plus précise qu'à 36 m., le tireur moyen (1 coup sur 2 ou 2 coups sur 3 accusés, en moyenne, à 36 m.), devra donner la préférence au canon choke moyen pour le tir à 60 m. et avoir son canon droit cylindrique, son canon gauche choke moyen; nous rangerons encore dans cette catégorie le tireur qui fait accuser 1 coup sur 3 à 36m. Le canon gauche très fort devra être réservé aux grands tireurs.

Quel est au juste le choke moyen que nous avons défini ?

En reprenant les formules précédentes, on trouvera que ce choke moyen met 54% de sa charge dans le cercle type de 0,762 de diamètre placé à 36,56. En effet, ici,

Ep=0,468 × 36,56 × 0,00285 × 36,562 = 20cm,78

R50

1,746 x 20cm, 78-36cm, 27188,

0,3627
0,381

1,05

109

chiffre auquel correspond 54 ° soit une moyenne de 50% à 60% en 10 coups normaux.

Supposons que l'on tire un perdreau, un lapin en queue (2dema), un faisan, un canard sauvage, un lapin

IIIe SÉRIE. T. XXV.

39

de travers, un lièvre en queue (8dema), un lièvre en travers (12dema) à 60 mètres. Les nombres moyens de plombs atteignant la pièce seront :

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062 de rayon 0m62-0m89 0m89-1m08 1m08-1m28
(excell. tireur) (tr. b. tireur) (bon tireur) (tir. médioc.)

Perdreau, lapin en queue, à 60 m., plomb no 3 Newc. (no 4 Paris)

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Lapin de travers, faisan, canard, lièvre en queue, 60 m., plomb no3, Newc.

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En admettant que 2 plombs soient toujours accusés dans le premier groupe, que 3 plombs le soient toujours dans le second groupe, que 4 plombs le soient toujours dans le troisième groupe : un excellent tireur dépassera 3 sur 4, avec un choke très fort, un très bon tireur, avec un choke moyen, arrivera à 1 sur 3 pour le premier groupe, 3 sur 5 pour le second groupe, 4 sur 7 pour le troisième groupe; un bon tireur ne fera pas grand mal au perdreau, au lapin vu de dos, mais atteindra 2 sur 4 pour le second groupe et 1 sur 4 pour le lièvre en travers; quant au tireur médiocre, qui n'accuse qu'un coup sur 4 à 36 mètres, il jettera sa

poudre au vent. En résumé, les chances pour le perdreau passent de

4/5 à 34

2/3 à 4/7

1/4 à néant,

selon l'adresse du tireur, quand la distance passe de 36m à 60m. La proportion est à peu près la même pour les autres gibiers.

Nous retiendrons de cette brève étude qu'un perfectionnement. probablement réalisable, des canons de fusils ou des cartouches éliminerait les coups anormaux, lesquels faussent les conditions du tir au pigeon et abaissent les pourcentages à la chasse; ces coups anormaux empêchent aussi, à la chasse, l'emploi de fortes charges, malgré que l'utilité de celles-ci en arrière-saison soit incontestable.

De plus, on pourra se rendre compte à la lecture de ces lignes de ce que peut et doit rendre un bon fusil, tel qu'on le fabrique aujourd'hui, et éviter de le charger avec des « pieds de marmite », selon la pittoresque expression de Metz-Noblat, comme le font de trop nombreux chasseurs. La question de la quantité de plomb étant élucidée, je rappellerai simplement que la douille doit être de bonne qualité, l'amorce pour les poudres pyroxylées très forte, la bourre aussi épaisse que possible, d'une seule pièce, très fortement graissée, comprise entre deux rondelles de carton très mince et très dur. Sur le plomb, placer un carton très mince et très dur; le sertissage doit être soigné et moyennement serré. Il est dangereux de comprimer la poudre.

Vte DE MONTESSUS DE BALLORE.

VARIÉTÉS

LES PRÉCURSEURS PARISIENS
DE GALILEE

M. Pierre Duhem, professeur à la Faculté des Sciences de Bordeaux, poursuit avec une activité prodigieuse ses magistrales études sur l'histoire de la science dans l'antiquité et au moyen âge. La troisième série de ses Études sur Leonard de Vinci venait à peine de paraître (1), qu'il commence la publication de l'Histoire des doctrines cosmologiques de Platon à Copernic (2).

On trouvera, dans la bibliographie de cette livraison, un compte rendu de ce dernier ouvrage; c'est du premier seul qu'il sera question ici. Il porte comme sous-titre : Les précurseurs parisiens de Galilée.

Euvre d'un esprit éminent, apte à tout saisir et à tout interpréter avec une originalité profonde et toujours intéressante, ce travail, fondé sur des recherches très étendues, conduites avec autant de sagacité que de méthode, est vraiment révélateur. Il projette sur les prétendues ténèbres du moyen âge une lumière inattendue, qui nous fait voir, dans ce qu'on s'était habitué à considérer comme divagations pitoyables et discussions oiscuses, une direction intellectuelle dont on ne soupçonnait ni l'étendue, ni la portée.

La moisson de documents et de résultats recueillie par

(1) Études sur Léonard de Vinci, par Pierre Duhem, Correspondant de l'Institut de France, Professeur à la Faculté des sciences de Bordeaux. Troisième série. Les Précurseurs Parisiens de Galilée. Un vol. gr. in-8° de 605 pages. Paris, Hermann, 1913.

(2) Le Système du monde. Histoire des doctrines cosmologiques de Platon à Copernic.Tome premier. Un vol. gr. in-8° de 512 pp. Paris, Hermann, 1913.

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