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Exécution du Concordat à Naples 2 complication Page 282 Sur une traduction des Psaumes en vers.

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Sur une nouvelle édition de Diderot..

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Communion de soldats, abjuration, mission.,
OEuvres de M. de Noé.

Proces de M. Fiévéo.

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Histoire du cardinal de Bérulle.

Consistoire du 6 avril, à Rome.

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Les Vrais Principes de l'Eglise gallicane. Seconde édition.

161

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337

343

Sur le Concordat de Naples, 19 to i rå stener; poiga man Mort de M. de Roquelaure, a subovu ནཱ་་ ༡།༥།33:DDEAD24 344

Sur M. de Wessemberg.

M346

Essai historique sur les libertés de l'Eglise gallicane, par

M. Grégoire.

Sur le Concordat de Bavière.

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Examen du projet de loi relatif au Concordat,

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Essai sur l'indifférence en matière de religion,
Communion de soldats, à Lille.

Anniversaire du 3 mai.

367

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414 & 2itelor cool at l asb 1379 Proces de MM. Crevel, Fievée et Feret.14 ob sien 380

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Sur un nouvel écrit contre le rédacteur de ce Journal. 385 Discours et cérémonies.

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(Samedi 14 février 1818.)

(No. 367).

L'AMI DE LA RELIGION

ET DU ROI.

Dictionnaire historique; par l'abbé Feller. Nouvelle édition, avec un Supplément en 4 volumes (1). FRANÇOIS-XAVIER DE FELLER, né à Bruxelles, le 18 août 1755, et mort, à Ratisbonne, le 23 mai 1802, est un des ecclésiastiques qui ont eu le plus de réputation à la fin du siècle dernier. Il l'a dut à des connoissances étendues, à un zèle fort vif, à une vie très-laborieuse, et au grand nombre d'ouvrages qu'il publia sur différentes matières. Sincèrement attaché à la religion, au saint Siége, et à la société dont il avoit été membre, il écrivit tantôt contre l'incrédulité, tantôt contre les réformés ecclésiastiques tentées en Allemagne par un parti remuant. Il fut un des plus chauds adversaires du livre de Febronius et du congrès d'Ems. II publia, d'abord à Luxembourg, puis à Liège, le Journal historique et littéraire, qui forme 60 vol. in-12, de 1774 à 1794, et qui eut

(1) Tomes Ier. et II, avec figures, et ornés du portrait de l'auteur; prix, pour les souscripteurs, 12 fr. et 16 fr. franc de port; pour ceux qui n'ont pas souscrit, 15 fr. et 19 fr. franc de port (La souscription est fermée). A Paris, chez Méquignon fils, et chez Ad. Le Clere, au bureau du Journal, Tome XV. L'Ami de la Religion et du Ror.

A

beaucoup de vogue en Allemagne et dans les PaysBas. Ce journal plut au clergé et aux amis de la religion par un choix de dissertations intéressantes sur divers sujets, et surtout par l'attention constante de l'auteur à combattre toutes les espèces de nouveautés. On sut gré à Feller de son ardeur à lutter contre le torrent des opinions dominantes; et plus il étoit en butte à des critiques vives, et à des reproches injustes de la part de ses adversaires, plus on s'accoutuma à voir en lui le défenseur de la cause de l'Eglise. On le consultoit, on recherchoit ses écrits, et le temps n'a point diminué sa réputation dans tous les Pays-Bas, et dans la partie de l'Allemagne qui avoisine le Rhin. Celui de ses ouvrages qui a conservé le plus de vogue, est son Dictionnaire historique, qui vit le jour, pour la première fois, en 1781, 6 vol. in-8°. Feller étoit justement choqué des nombreux défauts du Dictionnaire publié par D. Chandon, sous le nom d'une Société de gens de lettres, de la négligence, des contradictions, des lacunes, et surtont de la partialité qu'on remarque dans ce Recueil. Chandou semble craindre en effet qu'on ne lui reprochât d'avoir des seutimens conformes à sou état. Il ménage les ennemis de la religion, et il réserve sa sévérité pour ceux qui l'ont servie et défendue. Feller se proposa de changer cet esprit, et, en conservant le fond du travail du Bénédictin, de réformer les articles qui avoient besoin de l'être. Il a réparé quelques omissions, rectifié quelques jugemens, et donné à l'ouvrage une couleur toute différente. Chandon se plaiguit vivement d'un tel procédé, qu'il représenta comme un plagiat. Rien n'étoit si commode, disoit-il, que de s'approprier ainsi un grand travail, en retouchant

seulement quelques parties. Feller répondoit pour se justifier, qu'il n'avoit pas plus pris dans Chaudon, que celui-ci n'avoit fait dans Moréri et Ladyocat, et que le Nouveau Dictionnaire historique n'étoit qu'un extrait des anciens Recueils en ce genre. Il y a d'ailleurs dans l'édition de Feller plusieurs articles assez importans qui sont entièrement de lui, et qui, en revanche, ont été copiés dans les dernières éditions de Chaudon. Ainsi peut-être y a-t-il compen

sation.

Quoi qu'il en soit de ces plaintes, l'édition de Feller a du moins l'avantage d'avoir une couleur qui lur soit propre. Il y a plus d'unité dans les articles, plus d'ensemble, plus de tenne, plus de suite. Feller ne biaise point sur les principes; il dit nettement ce qu'il pense; il signale sans crainte les partisans de l'erreur et de l'irréligion; il caractérise leurs écrits. Nous avonons que cette marche franche nous paroît préférable à la timidité, à l'indécision, aux manières tortuenses et embarrassées de Chaudon. On parle beaucoup dans notre siècle de tolérance et d'impartialité; mais l'impartialité véritable ne consiste pas à proner indistinctement tous les morts, et la tolérance ne doit pas aller jusqu'à une froide indifférence pour l'erreur. Les lecteurs attachés à la religion sauront donc gré à Feller de se déclarer nettement pour elle. Ses intentions sont bien certainement très-pures, et si son travail présente quelques inexactitudes, ce qui étoit inévitable dans un si long onvrage, on peut compter du moins qu'elles ne tiennent pas chez lui à un systême, et qu'il cherchoit la vérité de bonne foi.

Toutefois son Dictionnaire commençoit à vieillir.

La première édition compte déjà trente-sept ans d'antienneté. Qué de choses se sont passées depuis ce temps-là! Quelle succession d'événemens terribles! Combien de personnages ont paru sur la scène, et ont laissé, les uns une renommée brillante, les autres un nom trop fameux! Quel spectacle fécond que celui de ces commotions politiques qui ont ébranlé tant d'Etats, qui ont renversé des familles, qui en ont élevé d'autres, qui ont développé des taleus inattendus, qui ont favorisé des ambitions ardentes, qui nous ont enfin présenté, en peu d'années, plus de faits que n'en eussent offert, en deux siècles, nos anciennes monarchies, dont nous trouverions aujourd'hui l'histoire si monotone! Le Dictionnaire historique de Feller demandoit donc un Supplément. L'auteur avoit, à la vérité, publié, en 1797, une conde édition, à la~ quelle il avoit fait quelq tons. Mais ces additions, courtes et rares, se ressentoient trop de la situation où il se trouvoit alors. Proscrit, réfugié en Allemagne, privé de sa tranquillité et de ses livres, n'ayaut pas les reuseignemeus qu'il cût désirés, il n'ajouta que quelques articles incomplets, et ne caractérisa pas, comme il l'eût fait en d'autres temps, l'époque fatale où il écrivoit, et les résultats alors si manifestes de cette ligne anti-chrétienne dont il avoit signalé si long-temps les efforts et la tendance. Une édition qui a été faite encore depuis, a reproduit la seconde sans aucun changement. Un libraire de la capitale vient d'en entreprendre une quatrième, qui est celle que nous annonçous, et qui sera en douze volumes, dont les quatre derniers formeront le Supplément. Il a hésité, dit-on, d'abord s'il fonderoit le Supplément dans l'ancienne édition, ou s'il le met

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