Mémoires de Mme de Motteville sur Anne d'Autriche et sa cour, 1. cilt

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G. Charpentier, 1855
 

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Popüler pasajlar

Sayfa ix - Les cabinets des rois sont des théâtres où se jouent continuellement des pièces qui occupent tout le monde : il y en a qui sont simplement comiques; il y en a aussi de tragiques, dont les plus grands événements sont toujours causés par des bagatelles (Molteville).
Sayfa 312 - Rome avec de grands soins, et le machiniste aussi , qui étoit un homme de grande réputation pour ces sortes de spectacles. Les habits en furent magnifiques, et l'appareil tout de même sorte. Les mondains s'en divertirent ; les dévots en murmurèrent ; et ceux qui , par un esprit déréglé , blâment tout ce qui se fait , ne manquèrent pas à leur ordinaire d'empoisonner ces plaisirs, parce qu'ils ne respirent pas l'air sans chagrin et sans rage.
Sayfa 182 - Je pensois que la destinée, Après tant d'injustes malheurs, Vous a justement couronnée De gloire, d'éclat et d'honneurs; Mais que vous étiez plus heureuse Lorsque vous étiez autrefois, Je ne veux pas dire amoureuse : La rime le veut toutefois. Je pensois que ce pauvre Amour, Qui toujours vous prêta ses armes, Est banni loin...
Sayfa 111 - Reine : il devint en peu de temps le maître de ce conseil ; et l'évêque de Beauvais diminuant de puissance à mesure que celle de son compétiteur augmenta , ce nouveau ministre commença dès lors à venir les soirs chez la Reine , et d'avoir avec elle de grandes conférences. Sa manière douce et humble, sous laquelle il cachoit son ambition et ses desseins , faisoit que la cabale contraire n'en avoit quasi pas de peur , et qu'ils le regardèrent d'abord avec la présomption que la faveur inspire....
Sayfa 292 - Ils disoient de lui qu'il n'étoit plus à la mode, qu'il faisoit trop souvent de petits contes , qu'il parloit toujours de lui et de son temps ; et j'en ai vu d'assez injustes pour le traduire en ridicule sur ce qu'il aimoit à leur faire bonne chère, quand même il n'avoit pas de quoi dîner pour lui.
Sayfa xiii - Cette princesse étoit fort défigurée par la grandeur de sa maladie et de ses malheurs , et n'avoit plus guère de marques de sa beauté passée. Elle avoit les yeux beaux , le teint admirable, et le nez bien fait. Il y avoit dans son visage quelque chose de si agréable qu'elle se faisoit aimer de tout le monde ; mais elle étoit maigre et petite : elle avoit même la taille gâtée ; et sa bouche , qui naturellement n'étoit pas belle , par la maigreur de son visage étoit devenue grande. J'ai...
Sayfa xxxii - Le théâtre n'a plus d'autre agrément pour elle que celui de complaire au Roi , qui , par la tendresse qu'il a pour elle , prend un singulier plaisir à être en sa compagnie ; et toute la France la doit remercier de cette condescendance , puisque nous devons toujours voir avec joie une telle mère avec un tel fils: Elle aime présentement le jeu , et y donne quelques heures du jour. Ceux qui ont l'honneur déjouer avec elle disent qu'elle joue en reine, sans passion et sans empressement de gain.
Sayfa 124 - ... ce ministre mérite des louanges de ce qu'il a su par son habileté et la force de son génie porter sa fortune jusqu'au dernier période de la grandeur, et de ce qu'il n'a pas été cruel; que le sang des courtisans a été épargné, et que jamais homme, avec tant d'autorité et parmi tant d'ennemis, n'a eu plus de facilité à pardonner, et n'a moins que lui rempli les prisons et les cachots. Dans ces jours où l'intrigue occupoit toute la cour, le service du feu Roi se fit avec toutes les...
Sayfa 287 - D'autres disoient qu'elle étoit née libertine , et qu'étant capable de se mettre au-dessus de la coutume , elle ne l'aimoit pas , ou elle ne l'aimoit plus, puisqu'elle le donnoit à une autre. Quoi qu'il en soit , cet homme parut assez digne de la fortune , mais plus propre à plaire qu'à gouverner. De la manière dont il parloit de la Reine sa maîtresse, elle n'avoit pas besoin de ministre; car elle-même, quoique très-jeune , ordonnoit de toutes ses affaires.
Sayfa 14 - On a dit depuis que la princesse de Conti et les autres favorites de la Reine avoient conseillé cette folie à cet antique galant, et que la Reine, quand il eut la hardiesse de lui en parler, en fut en colère. Mais enfin la chose se tourna en plaisanterie : de sorte que le Roi même, quoique d'humeur jalouse, y entra sans peine. Le duc de Buckingham fut le seul qui eut l'audace d'attaquer son cœur. Il vint, de la part du roi d'Angleterre son maître , pour épouser Madame, sœur du Roi. Il étoit...

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