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Vous savez combien de fois j'ai prêché toutes ces vérités, combien de fois je vous les ai enseignées à vous et à vos enfants, les uns après les autres. Je vous ai enseigné aussi que, lorsque Dieu le Fils, notre bon Seigneur Jésus-Christ, monta au ciel, il ne nous oublia pas, nous qu'il laissait sur la terre. Il savait que les hommes ne pouvaient être bons et heureux pendant leur vie ou à leur mort, que si Dieu résidait au milieu d'eux. Il avait demeuré lui-même parmi nous; il avait été vu par les yeux des hommes durant trente-trois ans, mais il était remonté au ciel, et nous ne pouvons plus le voir. Qui devait prendre sa place? Fallait-il qu'il envoyât un ange? Oh! que c'était peu de chose qu'un ange pour remplacer Dieu le créateur des anges! Mais il promit d'envoyer en sa place quelqu'un qui ferait tant pour nous, que, lorsqu'il serait parti, nous serions mieux que nous n'étions pendant qu'il était dans ce monde. Et à cette promesse il en ajouta une autre : celle d'être toujours avec nous; de sorte que, en entendant ses pa

roles, on restait dans le doute de savoir s'il partait ou non, s'il devait envoyer à ses apôtres une autre personne à sa place, ou s'il devait revenir lui-même. Remarquez ces paroles: « Mes petits enfants, je suis encore pour un peu de temps avec vous; vous me chercherez; mais comme j'ai dit aux Juifs que là où je vais ils n'y pourraient venir, je vous le dis aussi maintenant.» «Je vais vous préparer la place. » « Je m'en vais vers celui qui m'a envoyé.» « Je suis issu du Père, et je suis venu au monde, et encore je laisse le monde et je m'en vais au Père.» « Je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur pour demeurer avec vous éternellement, à savoir, l'esprit de vérité, que le monde ne peut point recevoir, parce qu'il ne le voit point, et qu'il ne le connaît point; mais vous le connaissez, car il demeure avec vous et il sera en vous.» «Je vous ai dit ces choses demeurant avec vous; mais le Consolateur qui est le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et il vous rappellera le souvenir de toutes les

choses que je vous ai dites,» « Mais quand le Consolateur sera veņu, lequel je vous enverrai de la part de mon Père, savoir, l'Esprit de vérité qui procède de mon Père, celui-là rendra témoignage de moi.» «Il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais, le Consolateur ne viendra point à vous; mais si je m'en vais, je vous l'enverrai.»

De plus, il leur promit encore sa propre présence. « Je ne vous laisserai pas sans consolation; je viendrai à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous me voyez, parce que je vis, vous vivrez aussi. Et en ce jour-là vous saurez que je suis dans mon Père et vous en moi, et moi en vous. » « Si un homme m'aime, il gardera mes paroles; et mon Père l'aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure en lui.» «Vous avez donc aussi maintenant de la tristesse; mais je vous reverrai encore et votre cœur se réjouira, et personne ne vous ôtera votre joie.» Puis s'adressant à Dieu le Père, il prie aussi pour ses fidèles. « Que

tous soient un ainsi

que

toi Père, et en mor

et moi en toi; afin qu'eux aussi soient un en nous, et que le monde croie que c'est toi qui m'as envoyé, et que tu les aimes comme tu m'as aimé. »

Et après sa résurrection, il envoie ses apôtres avec ces paroles : « Voilà, je suis avec vous à jamais jusqu'à la fin du monde1.»

En lisant les chapitres d'où la plupart de ces passages sont tirés (saint Jean, ch. xiii à XVII), on s'aperçoit avec étonnement que notre bon Seigneur mêle ensemble trois choses qui paraissent au premier abord inconciliables. I. L'avertissement qu'il va bientôt quitter ses disciples.

II. L'assurance qu'il leur enverra un autre Consolateur, dont la présence leur serait plus précieuse que tout ce qu'ils perdaient par son départ.

III. La promesse positive qu'il serait luimême avec eux en tout temps, jusqu'à la fin du monde.

Je cite la bible protestante parce qu'elle vous est plus familière.

Ces choses offraient, à cette époque, une difficulté pour les apôtres mêmes qui les entendaient; aussi ils lui demandèrent : « Seigneur, comment se fait-il que tu te manifesteras à nous et pas au monde? » Mais ces choses ne sont plus une difficulté pour nous; elles signifient que sa présence visible, naturelle, par laquelle il avait été jusque-là avec eux, comme un homme est avec un autre homme, allait leur être ravie. Cependant quand il partit, il devait envoyer un autre Consolateur, Dieu le Saint-Esprit. C'était le Consolateur promis, parce qu'aucune personne moindre que celle de Dieu ne pouvait remplacer Dieu, et il devait réellement descendre du ciel et demeurer parmi les hommes dans l'Église, non pas durant trente-trois ans (comme il avait fait lui-même), mais à jamais, jusqu'à la fin même du monde. De plus, il annonça que par suite de cette présence du SaintEsprit, lui, le Fils éternel, reviendrait à eux, resterait avec eux, mais d'une manière nouvelle et surnaturelle. Il promit de rester avec eux dans toute la plénitude et la

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