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236. Grégoire XV (Alexandre Ludovisio), élu le 9 février 1621, mort le 8 juillet 1623.

237. Urbain VIII (Maffeo Barberini), élu le 6 août 1623, mort le

29 juin 1644.

238. Innocent X (Pamphili), élu le 15 septembre 1644, mort le 7 janvier 1655.

239. Alexandre VII (Fabio Chigi), élu le 7 avril 1655, mort le 22 mai 1667.

240. Clément IX (Jules Rospigliosi), élu le 20 juin 1667, mort le 9 décembre 1667.

241. Clément X (Émile Altiéri), élu le 29 avril 1670, mort le 22 juil

let 1676.

242. Innocent XI (Benoît Odescalchi), élu le 21 septembre 1676, mort le 12 août 1689.

243. Alexandre VIII (Pierre Ottoboni), élu le 6 octobre 1689, mort le 1er février 1691.

244. Innocent XII (Antoine Pignatelli), élu le 12 juillet 1691, mort le 7 septembre 1700.

18° SIÈCLE.

245. Clément XI (Jean-François Albani), élu le 23 novembre 1700, mort le 19 mars 1721.

246. Innocent XIII (Michel-Ange Conti), élu le 15 mai 1721, mort le 7 mars 1724.

247. Benoît XIII (Vincent-Marie des Ursins ou Orsini), élu le 29 mai 1724, mort le 21 février 1730.

248. Clément XII (Laurent Corsini), élu le 12 juillet 1730, mort le 6 février 1740.

249. Benoît XIV (Prosper Lambertini), élu le 17 août 1740, mort le 3 mai 1758.

250. Clément XIII (Charles Rezzonico), élu le 6 juillet 1758, mort le 2 février 1769.

251. Clément XIV (Jean-Vincent-Antoine Ganganelli), élu le 19 mai 1769, mort le 22 septembre 1774.

252. Pie VI (Jean-Ange Braschi), élu le 15 février 1775, mort le 29 août 1799.

19° SIÈCLE.

253. Pie VII (Barnabé-Louis Chiaramonti), élu le 14 mars 1800, mort le 29 septembre 1823.

254. Léon XII (Annibal-François-Clément-Melchior-Jérôme-Nicolas della Genga), élu le 28 septembre 1823, mort le 10 février 1829. 255. Pie VIII (François-Xavier Castiglione), élu le 31 mars 1829, mort le 30 novembre 1830.

256. Grégoire XVI (Maur Capellari), élu le 2 février 1831, mort le 1er juin 1846.

257. Pie IX (Jean-Marie Mastaï Ferretti), élu le 16 juin 1846, aujourd'hui (1861) glorieusement régnant.

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ANNÉE 1846

Juin.

Élection du cardinal Mastaï-Ferretti, qui prend le nom de

Juillet.

16. Amnistie accordée par Pie IX pour tous les délits politiques.

27. Première allocution de Pie IX dans le consistoire secret, Amplissimum consessum.

« Vénérables frères, en considérant de ce lieu, aujourd'hui, pour la première fois, votre noble assemblée, et au moment de vous adresser la parole, vénérables frères, nous sentons se renouveler en notre âme l'émotion dont vous nous avez vu si fortement agité, lorsque, par les suffrages très-bienveillants de votre ministère, nous avons été élevé à la place du Pontife Grégoire XVI, de très-glorieuse mémoire. Cette pensée se représente à nous, qu'un grand nombre de cardinaux connus, et dans la patrie et au dehors, par l'éminence de leur esprit et de leur sagesse, par l'habitude des affaires et par toutes sortes de vertus, pouvaient adoucir les regrets causés par la perte du Pontife que Dieu venait d'appeler à lui, et mériter l'honneur de lui succéder. Et vous, cependant, laissant de côté toutes les raisons de la sagesse humaine, et considérant uniquement, dans l'ardeur de votre zèle, l'Église catholique gémissante en sa viduité, vous n'avez pensé qu'à la consoler et à la secourir, de telle sorte que, par l'union de vos volontés, et non sans une secrète inspiration de la Providence divine, après deux jours à peine de conclave, vous nous avez élu au souverain Pontificat, bien qu'indigne, sans doute, surtout dans ces temps si pleins de calamités et pour la république chrétienne et pour la république civile. Mais nous savons que Dieu manifeste de temps en temps sa puissance dans les choses les plus faibles du monde, afin

Annales ecclés.

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que les hommes ne s'attribuent rien et ne rendent qu'à lui seul la gloire et l'honneur qui lui sont dus; c'est pourquoi, vénérant ses insondables desseins sur nous, nous nous sommes reposé sur l'appui de son secours céleste. Mais tandis que nous rendons et rendrons toujours grâces, d'abord, et comme il est juste, au Dieu tout-puissant qui nous a élevé, quoique indigne, au faîte d'une si grande dignité, nous vous témoignons aussi notre gratitude à vous qui, interprètes et ministres de la volonté divine, avez porté un jugement si honorable, bien qu'immérité, de notre humilité. Aussi n'aurons-nous jamais rien de plus à cœur que de vous montrer d'une manière effective l'ardeur particulière de notre bienveillance à votre égard, ne laissant échapper aucune occasion de maintenir et de protéger les droits et la dignité de votre ordre, et de vous être agréable autant qu'il sera en nous. Quant à vous, nous attendons avec confiance de votre affection, que vous assisterez assidùment notre faiblesse de vos conseils, de votre appui, de votre zèle, afin qu'aucune affaire sacrée ou profane ne souffre aucun détriment par suite de notre élévation. Nous devons travailler dans une intime union à procurer le bien et la gloire de l'Église, notre commune mère, à maintenir, d'un courage ferme et persévérant, la dignité du Siége apostolique, enfin, à assurer de tous nos soins la tranquillité et la concorde mutuelle du Troupeau chrétien, afin qu'avec la bénédiction de Dieu, il s'augmente et croisse de jour en jour en mérite et en nombre. Continuez donc, comme vous avez commencé, à bien mériter de nous, et demandons ensemble à Dieu, par des prières continuelles, que, choisis par lui, nous marchions sur ses traces, et qu'après avoir imploré le secours de la bienheureuse Vierge Marie, avec l'aide des saints apôtres Pierre et Paul, nous obtenions, par les plus ferventes prières, de Jésus, suprême auteur de la religion et de notre apostolat, la grâce d'un regard favorable jeté sur nous de la montagne sainte de Sion, et qu'il ait pour agréables ces transports d'allégresse d'un peuple dévoué à sa gloire, afin de rendre salutaires et heureux tous nos actes et tous nos efforts pour l'Église universelle confiée à nos scins, et pour les peuples soumis à notre puissance. »>

Novembre.

9. Lettre encyclique de N. S. P. le Pape Pie IX à tous les patriarches, primats, archevêques et évêques; elle commence par les mots : Qui pluribus jam. Nous reproduisons ici la partie relative aux erreurs contemporaines

« Nul d'entre vous n'ignore, vénérables frères, que, dans ce siècle déplorable, une guerre furieuse et acharnée est faite au catholicisme par des hommes qui, liés entre eux par une société criminelle, repoussant les saines doctrines et fermant l'oreille à la voix de la vérité, produisent au grand jour les opinions les plus funestes, et font tous leurs efforts pour les répandre dans le public et les faire triompher. « Nous sommes saisi d'horreur et pénétré de la douleur la plus vive, quand nous réfléchissons à tant de monstrueuses erreurs, à tant de moyens de nuire, tant d'artifices et de coupables manœuvres, dont se servent les ennemis de la vérité et de la lumière, si habiles dans l'art de tromper, pour étouffer dans les esprits tout sentiment de piété, de justice et d'honnêteté, pour corrompre les mœurs, fouler aux pieds tous les droits divins et humains, ébranler la religion catholique et la société civile, et même les détruire de fond en comble, s'il était possible. Vous le savez en effet, vénérables frères, ces implacables ennemis du nom chrétien, emportés par une aveugle fureur d'impiété, en sont venus à ce degré inouï d'audace: ouvrant leur bouche aux blasphèmes contre Dieu 1, ils ne rougissent pas d'enseigner publiquement que les augustes mystères de notre religion sont des erreurs et des inventions des hommes ; que la doctrine de l'Église catholique est opposée au bien et aux intérêts de la société, et aussi ils ne craignent pas de renier le Christ lui-même et Dieu. Et pour mieux tromper les peuples et entraîner avec eux dans l'erreur les esprits inexpérimentés et sans science, ils feignent de connaître seuls les voies du bonheur; ils s'arrogent le titre de philosophes, comme si la philosophie, dont le propre est la recherche des vérités naturelles, devait rejeter ce que Dieu lui-même, auteur suprême de la nature, a daigné, par un insigne bienfait de sa miséricorde, révéler aux hommes pour les conduire dans le chemin du bonheur et du salut. C'est en violant ainsi toutes les règles du raisonnement qu'ils ne cessent d'en appeler à la puissance, à la supériorité de la raison humaine, qu'ils l'élèvent contre la foi sainte du Christ, et qu'ils ont l'audace de prétendre que celle-ci est opposée aux lumières de la raison. On ne saurait certainement rien imaginer de plus insensé, de plus impie, de plus contraire à la raison elle-même; car, quoique la foi soit au-dessus de la raison, il ne peut jamais exister entre elles aucune opposition, aucune contradiction réelle, parce que toutes deux émanent de Dieu même, source unique et immuable de l'éternelle vérité; et ainsi elles doivent s'entr'aider, la droite raison démontrant, soutenant et défendant la vérité de la foi, et la foi affran

1 Apocal., xi, 6.

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