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ronne portugaise en Orient, il a été dit qu'on donnerait connaissance aux commissaires chargés de proposer les circonscriptions respectives des diocèses de l'Inde mentionnées dans le même traité, des territoires où les hautes parties contractantes sont convenues que l'exercice du susdit patronat royal portugais peut continuer; les soussignés, plénipotentiaires pontifical et portugais, déclarent, pour la complète intelligence du même article, qu'en vertu d'un accord des hautes parties contractantes susdites, le territoire du patronat de la couronne de Portugal dans l'Inde, c'est le territoire de l'Inde anglaise, entendant par ces paroles les terres soumises immédiatement ou médiatement au gouvernement britannique; les commissaires nommés pour la circonscription des diocèses devront par conséquent avoir en vue, d'un côté, que les localités appartiennent bien à l'Inde anglaise dans le sens indiqué plus haut; ils devront encore avoir en vue l'établissement de missions portugaises et les fondations de religion et de piété dues aux efforts et à la générosité du gouvernement de Portugal et de ses sujets ecclésiastiques ou séculiers, quand bien même quelques-unes de ces fondations ne seraient pas actuellement administrées par des prêtres portugais : d'un autre côté, ils penseront à l'assistance spirituelle prompte et la plus commode possible que le pasteur doit à son troupeau, selon l'étendue et la distance des missions, le nombre des chrétientés et d'autres circonstances qui devront attirer leur attention, dans un but identique.

Les soussignés déclarent en outre que les hautes parties contractantes entendent que cet acte aura la même force que le traité, et, comme tel, obligera les deux dites parties contractantes que les soussignés ont l'honneur de représenter.

Les mêmes hautes parties contractantes le ratifieront conjointement avec le traité.

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18. Note du Moniteur qui fait espérer la prochaine réunion d'un congrès.

21. - L'Autriche n'adhère pas aux bases préliminaires du congrès. Sommation adressée à la Sardaigne de désarmer sous trois jours.

23. Le comte de Cavour, président du conseil des ministres du Piémont, présente le projet de loi suivant à la Chambre des députés :

« Messieurs, les grandes puissances européennes, dans l'intention de traiter la question italienne par la voie de la diplomatie et de ten

ter, s'il était possible, de la résoudre pacifiquement, ont résolu, au mois de mars, de convoquer à cette fin un congrès.

« Mais l'Autriche a subordonné son adhésion à ce projet à une condition qui ne regardait que la Sardaigne, à savoir: celle du désarmement préventif.

« Cette prétention, repoussée sans hésitation par le gouvernement du roi comme injuste et contraire à la dignité du pays, n'a trouvé d'appui auprès d'aucun des cabinets. L'Autriche, alors, en a substitué une autre, celle d'un désarmement général.

« Ce nouveau principe a donné lieu à une série de négociations qui, malgré la fréquence et la rapidité des communications télégraphiques, ont continué pendant plusieurs semaines et ont abouti à la proposition de l'Angleterre que vous connaissez bien, et qui a été acceptée par la France, la Russie et la Prusse.

« Quoique le Piémont comprit toutes les incertitudes et tous les inconvénients que pouvait susciter l'application du principe, néanmoins, par esprit de conciliation et comme dernière concession possible, il y a adhéré. L'Autriche, au contraire, l'a péremptoirement refusé. Ce refus, dont la nouvelle nous est parvenue de toutes les parties de l'Europe, nous a été officiellement annoncé par le représentant de l'Angleterre à Turin, qui, par ordre de son gouvernement, nous a annoncé que le cabinet de Vienne avait résolu d'adresser au Piémont une invitation directe à désarmer, demandant une réponse définitive dans le délai de trois jours.

« La substance et la forme d'une telle invitation ne peuvent laisser aucun doute, aux yeux de toute l'Europe, sur les véritables intentions de l'Autriche. Elle est le résultat et la conclusion des grands préparatifs d'agression que depuis longtemps fait l'Autriche sur notre frontière; ces jours derniers, ces préparatifs sont devenus encore plus puissants et plus menaçants.

« Dans ces circonstances, en présence des graves dangers qui nous menacent, le gouvernement du roi a cru de son devoir de se présenter sans nul retard au parlement pour lui demander les pouvoirs qu'il répute nécessaires pour pourvoir à la défense de la patrie. En conséquence, il a prié votre président de réunir immédiatement la chambre qui s'était séparée par les vacances de Pâques, et bien qu'hier au soir, à une heure avancée, nous soit parvenue indirectement la nouvelle que l'Autriche retardait l'exécution de l'invitation adressée au Piémont, comme elle a repoussé la proposition anglaise, cela ne modifie nullement la situation ni ne peut modifier notre projet.

« Dans ces circonstances, les mesures adoptées par Sa Majesté l'Em

pereur des Français sont pour nous à la fois une consolation et un titre à notre reconnaissance. Par ces motifs, nous avons la confiance que la chambre n'hésitera pas à sanctionuer par son vote la proposition de conférer au roi les pleins pouvoirs exigés par les circonstances. Qui peut être meilleur dépositaire que lui de nos libertés? Qui est plus digne que lui de cette preuve de confiance de la nation? Lui dont le nom, après dix années de règne, est devenu synonyme de loyauté et d'honneur; lui qui tient toujours haut et ferme le drapeau tricolore italien; lui qui, dès à présent, se dispose à combattre pour la liberté et pour l'indépendance! Soyez certains, messieurs, qu'en confiant en cette crise l'autorité suprême à VictorEmmanuel, vos résolutions obtiendront le suffrage unanime du Piémont et de l'Italie !

« Projet de loi pour concéder des pouvoirs extraordinaires au gouvernement du roi pendant la guerre.

« Art. 1er. En cas de guerre avec l'empire d'Autriche, le roi sera investi de tous les pouvoirs législatifs et exclusifs, et il pourra, sous la responsabilité ministérielle, faire, par ses pleins décrets royaux, tous les actes nécessaires pour la défense de la patrie et de nos institutions.

« Art. 2. Les institutions constitutionnelles demeurent inviolables. Le gouvernement du roi, pendant la guerre, aura la faculté d'adopter des dispositions pour limiter provisoirement la liberté de la presse et la liberté individuelle.»

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27. — Le grand-duc de Toscane quitte ses États, sans abdiquer; il se forme à Florence un gouvernement provisoire.

Encyclique de N. S. P. le pape Pie IX à tous les patriarches, primats, archevêques, évêques, et autres ordinaires en communion avec le Saint-Siége:

« Vénérables Frères, salut et bénédiction apostolique. En célébrant avec l'effusion de la joie, en ces saints jours et dans le monde entier, le solennel anniversaire du mystère pascal, notre sainte mère

l'Église rappelle à la mémoire de tous les fidèles les consolantes paroles de cette heureuse paix que le Fils unique de Dieu, Notre-Seigneur Jésus-Christ, ressuscité, après avoir vaincu la mort et détruit la tyrannie du démon, a si souvent, et avec tant d'amour, annoncée à ses disciples; et voilà que, en même temps, le cri sinistre de la guerre s'élève au milieu des nations catholiques et retentit à toutes les oreilles. Tenant ici-bas, malgré notre indignité, la place de Celui qui, sortant du sein de la Vierge Immaculée, a annoncé par la voix de ses anges la paix aux hommes de bonne volonté, qui ressuscitant d'entre les morts et montant au ciel pour s'y asseoir à la droite du Père, laissa la paix à ses disciples, nous ne pouvons pas, pressé par les sentiments particuliers et paternels de notre amour et de notre sollicitude, surtout à l'égard des peuples catholiques, ne pas prêcher sans cesse la paix, et nous appliquant de toute la force de notre esprit à inculquer à tous les paroles mêmes de notre divin Sauveur, ne pas répéter sans fin: Pax vobis, pax vobis! C'est avec ces paVénéraroles de paix que nous nous adressons à vous avec amour, bles Frères, qui êtes appelés à partager notre sollicitude, afin que, dans votre piété, vous excitiez par votre zèle et tous vos soins les fidèles confiés à votre vigilance, à élever leurs prières vers le Dieu tout-puissant, afin qu'il donne à tous sa paix si désirée !

« Selon notre devoir pastoral, nous avons déjà nous-même ordonné que dans tous nos États Pontificaux des prières publiques soient adressées au Père très-clément des miséricordes. Mais, suivant les exemples de nos prédécesseurs, nous avons de plus résolu d'avoir recours à vos prières et à celles de l'Église tout entière. C'est pourquoi nous vous demandons par cette lettre, Vénérables Frères, de vouloir bien, suivant les inspirations de votre zèle pour la religion, ordonner le plus tôt possible des prières publiques dans vos diocèses, afin que les fidèles confiés à votre sollicitude, après avoir imploré le secours de la toute-puissante intercession de la très-sainte et immaculée Vierge Marie, mère de Dieu, prient avec ardeur et supplient le Très-Haut, dont la miséricorde est inépuisable, de daigner, par les mérites de son Fils unique, Notre-Seigneur Jésus-Christ, détourner de nous sa colère, faire cesser les guerres dans toute l'étendue du monde, éclairer des rayons de sa grâce divine les esprits des hommes, remplir leurs cœurs de l'amour de la paix chrétienne, et faire, par sa vertu souveraine, qu'étant tous établis et enracinés dans la foi et la charité, s'appliquant à mettre en pratique ses saints commandements, demandant d'un cœur contrit et humilié le pardon de leurs péchés, s'éloignant du mal et faisant le bien, ils suivent en tout les voies de la justice, soient pénétrés les uns pour les autres d'une

charité permanente, et obtiennent ainsi le bienfait d'une paix féconde en fruits de salut avec Dieu, avec eux-mêmes, avec les autres hommes.

« Nous ne doutons en aucune manière, Vénérables Frères, que les sentiments dont vous êtes animés pour nous et pour ce Siége apostolique ne vous portent à répondre avec zèle et empressement aux désirs et aux vœux que nous venons d'exprimer. Mais pour que les fidèles fassent avec plus d'ardeur et plus de fruits les prières que vous ordonnerez, nous voulons ouvrir le trésor des grâces célestes dont le Très-Haut nous a confié la dispensation et en répandre sur eux les richesses. C'est pourquoi nous leur accordons, dans la forme accoutumée, une indulgence de trois cents jours qu'ils gagneront chaque fois qu'ils assisteront à ces prières et qu'ils les feront dévotement. De plus, pendant le temps que dureront ces mêmes prières, nous accordons une indulgence plénière à gagner une fois le mois, le jour où, après avoir été purifiés par le sacrement de la Pénitence et fortifiés par la très-sainte Eucharistie, ils visiteront religieusement quelque église et y adresseront à Dieu de pieuses prières à la même intention.

<< Il nous est doux, Vénérables Frères, de profiter de cette occasion pour vous témoigner de nouveau et vous confirmer les sentiments de bienveillance que nous ressentons pour vous tous. Recevez, comme un gage de ces sentiments, la bénédiction apostolique que nous vous donnons avec amour du fond de notre cœur, à vousmêmes, Vénérables Frères, et à tous les fidèles, clercs et laïques, confiés à votre sollicitude.

« Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 27 avril 1859, la treizième année de notre Pontificat. »

28. Manifeste adressé par l'empereur d'Autriche à ses peuples.

Les premières troupes françaises arrivent à Turin.

29. Les Autrichiens entrent sur le territoire Piémontais.

Mai.

1. Le roi Victor-Emmanuel quitte Turin pour se rendre à la tête de son armée.

La duchesse de Parme quitte ses États après avoir nommé un conseil de régence.

3.

L'empereur Napoléon III confie la régence à l'impératrice

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