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1010.

una missa cum nota, et fit ibi eleemosyna Jacobitis (1) et Minoribus tantum (2).

Situm est hoc monasterium S. VICTORIS in suburbio Huiensi, diœcesis Leodiensis. Initium ei dedit B. Notgerus episcopus circa annum 1007, ad preces S. Odilonis abbatis Cluniacensis. Dotem contulit Ermensindis comitissa de Moha, Alberti comitis vidua; quam postmodum notabiliter adauxit Hugo comes de Moha et Dasbourg, Ermensindis e filio nepos. Eandem confirmavit anno 1130 Albero Leodiensis episcopus (3).

Fuit hic prioratus monialium immediate subjectus abbati Cluniacensi, usque ad annum 1579, quo transiit in jurisdictionem abbatis S. Jacobi Leodii. Anno 1595, rebelles Batavi proditorie occupato oppido Huyensi (4), locum hunc spoliarunt, fugatisque monialibus, omnia earum ornamenta ac munimenta flammis tradiderunt. Ast postmodum provida priorissarum ac rectorum seu priorum cura, revendicata et ampliata sunt bona: ita quidem ut Catharina Balland, quæ ab anno 1637 priorissa extiterat, numeraret in cœtu suo viginti moniales, plerasque nobiles, ac 12 sorores conversas. Quapropter Alexander VII anno 1656 prioratum istum abbatiæ honore condecoravit. MIREUS. Op. dipl. IV. 363 et 364.

ABBAYE DE FLORENNE. HOMMES.

Gérard et Godefroy de Rumigni firent bâtir en 1010 un monastère à FLORENNE, en l'honneur de S. Jean-Baptiste, le dotèrent de leur patrimoine et y mirent pour abbé un nommé Richard. L'empereur Henri I, par un diplôme

(1) GUYON. Jacobitis intellige fratribus Prædicatoribus. (2) MARRIER. Bibliotheca Cluniacensis, p. 1716. (3) Lege ante annum 1128, quo Kalendis ipsis Januarii humanis exemtus est Albero. (4) Nonis Februar:i.

dressé en 1012 (1), prit cette maison sous sa protection, et en confirma l'avouerie à Godefroy. Son frère Gérard devenu, l'année suivante, évêque de Cambrai, la soumit à l'évêque de Liége et l'enrichit des reliques de S. Maur, martyr, et de S. Timothée. Aux onzième et douzième siècles, la sainteté de ses abbés et la régularité de ses religieux la rendirent célèbre. En 1059 elle étoit gouvernée par Gonzon, frère de Wason, évêque de Liége. Cet abbé, distingué par sa piété et par sa science, étoit aimé du pape Léon IX. Il augmenta de sept prébendes le chapitre de S. Gengou, commencé par Arnoul de Rumigni, seigneur de Florenne, y maintint la discipline régulière, de même que dans son monastère, dont il a écrit l'histoire. DOM LELONG. Histoire du diocèse de Laon, p. 170.

Un refuge appartenant à l'abbaye de Florenne se trouvoit à Hui, dans la rue d'Alne.

FLORINENSE S. JOHANNIS BAPTISTE monasterium ordinis S. Benedicti urbi cognomini fere contiguum est, in finibus agri Leodicensis una vel altera leuca Philippopoli Hannoniæ oppido, Namurco sex. Auctorem habuit (2) Gerardum Arnulfi toparcha Florinensis filium, postea Cameracensem episcopum, qui quidem primum apud Florinas monasterium S. Gengulfi, quod pater imperfectum reliquerat, pro clericis absolvit, deinde aliud monachorum in honorem S. Johannis Baptistæ ipse condidit, dotavitque ex propriis. atque Ricardi abbatis regimini subjecit. Porro hæc abbatia, Henrici imperatoris auctoritate formata, cœpit florere, inquit Baldericus (3), ac postea magis magisque, tam

(1) Le 17 mai. FISEN. Historia ecclesiæ Leodiensis, I. 171. MIRÆUS. Notitia ecclesiarum Belgii. CAP. XXXIV. (2) Circa annum 1010. (3) Chronicon Cameracense el Atrebatense. LIB. III. CAP. XVIII. 1615. Chronique d'Arras et de Cambrai, éditée par le Dr Le Glay. Paris. 1854.

1014-1016.

1075.

affluentia rerum, quam sanctitate monachorum effloruit. Ipsa hodie quoque perstat et florescit, cujus abbates citra commissarios regios a fratribus electi, confirmantur ab episcopo Leodicensi. - Gall. Christ. III. 977.

ABBAYE DE SAINT-JACQUES, A LIÉGE.

HOMMES.

Benedictinum SANCTI JACOBI Minoris monasterium in Insula Mosæ, intra muros urbis Leodiensis positum inchoatur a Baldrico juniori episcopo Leodicensi anno 1016 VII cal. Maias (1): sed quia magnæ molis templum meditabatur, primum omnium S.Andreæ cryptam exstruxit.dicavitque VIII Idus Septembris, collocatis in ea sacris ejusdem apostoli reliquiis, quas sanctus rex Henricus donaverat, ibidemque Baldricus circiter post biennium defunctus (2) sepulturam accepit, cum majorem S. Jacobi basilicam ad fenestras perduxisset. Dehinc Wolbodo ejus successor mandato Henrici præfati imperatoris cœnobium absolvit, eique Olbertum Gemblaci abbatem præfecit; sub quo Rainaldus episcopus ecclesiam consecravit anno 1030, VIII calendas Augusti (3). Gall. Christ. III 980.

L'abbaye de Saint-Jacques fut sécularisée et érigée en Collégiale pour vingt-cinq chanoines, le 28 mai 1785, par le pape Pie VI qui en a encore ajouté cinq en y réunissant les revenus de l'abbaye des Chanoines Réguliers de SaintGilles, supprimée par sa bulle du 27 juin 1786.

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Le prieuré de SAINT-PIERRE à Bouillon, dépendant de l'abbaye de S. Hubert en Ardenne, fut fondé l'an 1075 par

(1) Ex Mabillonio 1014, ex Sigeberti Chronico et Historia Lossensi.

(2) Quarto calendas Augusti. (3) Annales Sancti Iacobi Leodiensis, pp. 10 et 32. Édition des Bibliophiles Liégeois. 1874.

Godefroy le Barbu et plus amplement doté en 1094 par
Godefroy de Bouillon, roy de Jérusalem, qui lui donna du
consentement d'Itte, sa mère, et de Baudoin et Eustache ses
frères, la terre de Basy, près de Genappe, en Brabant, où
il étoit né. La cure du lieu est annexée à ce prieuré. (1)
SAUMERY. Délices du pays de Liége. III. 12.
Cod. donat. piar. CAP. LXVI.

MIREUS.

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Gislebert.comte de Clermont, avec Longarde son épouse, Avant 1091. Herman son frère, et Cunigarde leur tante, donnèrent l'an 1091, l'église de SAINT-SYMPHORIEN en Condros, entre Hui et Liége, dans le comté de Clermont, à l'ordre de Cluni, pour y établir un monastère qu'ils fondèrent. Ils furent excités à faire cette bonne œuvre par Henri II évêque de Liége. Cet endroit est connu maintenant et déjà même dans le treizième siècle sous le nom de S. SEVRIN, comme on voit par une charte de Jacques, seigneur de Clermont, de l'an 1232, en faveur de l'abbaye de Flône, dans laquelle, parmi les témoins, on remarque le prieur de S. Sevrin. Præsentibus... priore S. Severini. Celle de la fondation du prieuré de S. Symphorien, dont nous tirons notre narration est reproduite par MIRÆUS (2).

On devoit, par un règlement postérieur à la fondation, y entretenir trois moines, non compris le prieur, lesquels devoient y chanter tous les jours une messe, et distribuer l'aumône à toutes les personnes qui se présentoient, au lieu qu'anciennement on la donnoit seulement trois

(1) Cantatorium, pp. 59. 133. 246. 304. D'après l'Art de vérifier les dates, Godefroid le Barbu mourut à Verdun le 24 ou 25 décembre 1069. Le Cantatorium fixe la date de la mort de Godefroid au 21 décembre 1075, pp. 61 et 247. (2) Opera Diplomatica. II. 812. FISEN. Hist. Eccl. Leod. I. 227.

jours de la semaine. Il fut donné dans la suite au Collége des Jésuites de Liége (1).

DON MARRIER parle du prieuré de S. Sevrin en ces termes: Prioratus SANCTI SEVERINI in Condrom Leodiensis diœcesis, ubi debent esse, priore non computato, tres monachi, et debet ibi celebrari cotidie una missa cum nota, et eleemosyna debet ibi fieri omnibus petentibus, licet antiquitus non daretur nisi ter in hebdomada. Bibliotheca Cluniacensis, p. 1715.

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1124.

Le petit monastère ou prieuré de BERTRÉE fut fondé l'an 1124 et donné par Walter de Trudignies aux Bénédictins de Cluni, comme nous l'apprenons des lettres d'Adalberon I, évêque de Liége (2).

Il étoit dédié à la Sainte Vierge. - FISEN. Hist. eccl. Leod. I. 224.229.

Lambert de Stipite ou Stockis, moine de S.-Laurent, au fauxbourg de Liége, en fut prieur. MARTENE. Ampl. Coll. IV. 1123.

Par un règlement postérieur à sa fondation, il devoit y avoir, sans compter le prieur, quatre moines, et on y devoit tous les jours chanter la messe et tout l'office divin, y donner l'aumône trois fois la semaine et y reciter trente psaumes (3). — MARRIER. Bibl. Clun. p. 1716.

(1) Le 23 mai 1874. CHAPEAVILLE. Gesta Pontificum Leodiensium, III. 476. I. 207. Chroniques de l'Abbaye de Saint-Trond, I. 106. Ed. LaVALLEYE. Une Perle archéologique. Notice sur l'église de Saint-Séverin en Condroz. Liége, 1857. (2) MIRÆUS. Op. dipl. III. 325. Gall. Christ. III. Instrumenta, pp. 169-171. (3) A. KEMPENEERS. Bulletin de l'Institut archéologique Liégeois. XII. 1 à 26. 1874. Le prieuré de Bertrée fut supprimé et incorporé à l'évêché de Namur par la bulle du pape Pie IV érigeant cet évêché le 4 mars 1560. MIRÆUS. Op. dipl. II. 1087.

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