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1644

dit convent (laquelle avoit professé dans le notre le 14 janvier 1625), et de Soeur Marguerite du Saint Sepulchre dite Graillet (laquelle avoit professé le 10 de juin 1635), toutes de chœur, et pour converse Sœur Idelette de Sainte Monique, dite Tilman (laquelle avoit professé le 1er novembre 1638). La susecrite Mère Anne Marguerite étant decedee le 22 septembre 1640, rapportee en notre convent et ensevelie en l'eglise, la meme annee au mois d'octobre, est allee au dit convent de Tongres, Soeur Jeanne de l'Assomption, dite Campo, aussi Sœur de chœur, laquelle avoit professé le 20 janvier 1631.- Registre du couvent du Mont-Calvaire, au fauxbourg de Sainte-Walburge, à Liége.

Le couvent de Sainte-Walburge a produit celui de Tongres, et pour bien comprendre ce que je viens de dire, qui est assez obscur, il faut regarder ce que j'ai rapporté de la fondation du premier, qui est tirée du registre de ces religieuses et dont cette narration est une suite. Voiez p. 225.

COUVENT DE JULIERS.

Le couvent des Sépulchrines de JULIERS fut établi en 1644, le 14 Juillet, par une colonie de religieuses du même Ordre, sortie de celui d'Aix-la-Chapelle, ayant à sa tête la Dame Alvere de Virmund. - FRANCISCUS PETRI. Germania Canonico Augustiniana. V. part. I. p. 12.

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1657

MIRÆUS n'a pas parlé de la maison des chanoines Réguliers du Saint Sépulchre de NEDERCANNE parce que elle n'a été établie qu'après sa mort arrivée l'an 1640.

Voici ce qu'en dit M. CREISCHER, prieur du monastère de la Sainte-Croix, dans les Mémoires qu'il a fournis à

M. ERNST, curé d'Aefden, dans la seigneurie de Rolduc, et que celui-ci a bien voulu me communiquer.

Le village de CANNE dont le chapitre de Saint-Martin, à Liége, est seigneur, contient un hameau appelé NEDERCANNE, qui est aussi du Pays de Liége et de la même paroisse, mais d'une seigneurie particulière, avec un château dont Monsieur de Wansoul étoit seigneur l'an 1647.

Herman Jeckermans né à Neder-Canne, près de Maestricht, ayant fait en 1644, le pélérinage de Jérusalem, eût la permission en 1647 de construire dans ce hameau une chapelle avec des stations. L'affluence du peuple qui alloit les visiter y fit appeler en 1654 par Maximilien Henri de Bavière, évêque-prince de Liége, quatre chanoines Réguliers de l'Ordre du Saint Sépulchre, du couvent de la SainteCroix, pour desservir cette chapelle, et l'on acheta un emplacement pour y établir une demeure à ces religieux. Jeckermans ayant embrassé leur institut en qualité de frère convers le 30 janvier 1679 céda, ce jour même, au couvent de la Sainte-Croix, la chapelle avec ses appartenances.

Residentia in NEDER-CANNE prope Castrum (1) sumpsit exordium ab Hermanno Jeckermans oriundo ex Neder-Canne qui peracta, anno 1644, peregrinatione Hierosolymitana, redux anno 1647, obtinuit a Serenissimo principe Leodiensi licentiam et a communitate locum exstruendi capellam et stationes in honorem Sanctissimi Sepulchri; cum autem ad dictam capellam et ad stationes numerosus conflueret populus, a Serenissimo Principe Maximiliano Henrico anno 1654, ad dictam capellam vocati sunt Religiosi Sanctissimi Sepulchri ex conventu ad Sanctam Crucem cum facultate coemendi domicilium conveniens quatuor religiosis ad dictam deservituram vocatis et vocandis.

(1) Actuellement Castert.

1658

Dictus Hermannus Jeckermans Ordini Sanctissimi Sepulchri adscriptus (1), conventui Sanctæ Crucis 30 Januarii 1679, capellam cum stationibus et reditum 150 florenorum donavit canonice ad Sanctam Crucem cum cetera hereditate sua.

Anno 1713 cum licentia Serenissimi principis ampliata fuit capella, et anno 1714 a Serenissimo principe facultas facta fuit in ea diebus Dominicis et festivis, exponendi Venerabile Sacramentum et sacras species in ea asservandi.

Il y a à présent une chapelle décente où l'on célèbre la messe les fêtes et dimanches avec instruction, et la grande messe est chantée dans l'église paroissiale vers les 10 ou 11 heures. Près de la chapelle est aussi une maison décente où l'un des religieux de la Sainte-Croix demeure et instruit la jeunesse qui reste chez lui en pension.

COUVENT DE JUPILLE

Le 12 novembre de l'an 1658 deux chanoinesses Regulieres de l'Ordre du Saint Sepulchre, professes et capitulaires de la ville de Visé, sortirent de ladite maison religieuse a raison d'etablir ailleurs pour la plus grande gloire de Dieu une communauté religieuse.

Ces deux dames, sœurs naturelles et spirituelles, à qui la communauté de Visé avoit passé une pension tres modique, se rendirent à Herve, bourg situé dans le Limbourg a trois lieues de Liege, y demeurerent quelque tems: apres quoy fixerent leur habitation a JUPILLE, qui est un village au dessous de la capitale de la principauté de Liege, et lieu probablement de la naissance de l'empereur Charlemagne, enfin ville autrefois ancienne, resterent d'abord dans une maison particuliere et l'an 1658, le 28 decembre, Pierre Medart en Face-riante, rendit un petit bien avec les maisons (1) Penultima die Januarii 1679.

y baties a Sœur Marie de Saint François, dite Fraiteure, qui etoit deja depuis plusieurs annees prieure, pourvu qu'on payat les rentes et charges annexees au dit bien. Cette chanoinesse a rendu son ame a Dieu sous le titre de premiere prieure le 5 novembre 1675.

La maison aiant eté abandonnee au pillage ou aux troupes des differents Souverains, on sauva ce qu'on put de plus precieux et on abandonna le reste au desordre des armees. Ce qu'il y a de certain, c'est que Marie Fraiteure fit un accord sous le nom de Prieure le 5 novembre 1657, qui est encore aujourd'hui a voir en autenticité.

L'eglise a été batie en l'an 1677 par le couvent et la liberalité de quelques familles pieuses, en laquelle on a etabli une confrerie en l'honneur de Saint Joseph.

Ces pauvres religieuses ont acquis un petit registre de leur travail et de leur industrie; car on ne connoit que des bienfaiteurs a petits frais. Elles furent pendant quelques annees gouvernees dans le spirituel par les chanoines Reguliers de l'Ordre du Saint Sepulchre du couvent de La Xhavée (1). · Hæc ex papyris prædicti conventus.

SUPPLÉMENT.

DAMES ANGLOISES OU JÉSUITESSES, PUIS CHANOINESSES DU SAINT SÉPULCHRE.

Frequens est per Belgium virginum numerus quæ a seculi moribus sepositæ, priuatim vel in communi sua studia conferunt in puellas omni genere disciplinæ illi sexui congruenti imbuendas, siue coniugio deinde siue arctiori se vitæ rationi tradituræ illæ sint: Quarum Virginum quædam

(1) J. DARIS. L'Ordre du Saint Sépulcre dans le diocèse de Liége, dans Notices sur les églises du diocèse de Liége. II. 167-258. 1871.

solutæ, quædam se ad tempus, aliæ in perpetuum colendæ castitati deuouere; ex quo Deuotarum illis nomen acquisitum est. Exiguum id quibusdam ex Anglia Virginibus visum est, quæ præter excolendarum puellarum studium perfectæ Religionis viam additis paupertatis, et obedientiæ vinculis inire meditabantur: Neque tamen nocturnis diurnisue sacerdotum precibus, aut certæ domui, aut ordinariorum, vt vocant, iuridictioni adstringi optabant, sed more Societatis Iesu, ad itinera atque ad quælibet caritatis officia perseuerare liberæ, cuius Societatis nomen, et regulam, et vestis colorem, et temporis officiorumque distributionem, et sub vno Capite regimen, quantum possent, imitari propositum fuit. Quæ erant inter istas præcipuæ fixerant (circa annum 1602) Audomari sedem, fauente initijs episcopo Blasæo: Ad excellentem vero cum puellarum institutione coniungendam pietatem vtebantur plurimum Rogerio Leo, (Jesuita Anglo), qui excelsa quælibet et ad diuinum obsequium amplificandum eximia sectabatur semper et promouebat. Et erant in illis Virginibus omnium iudicio præclara naturæ et artis dona, atque ornamenta non inferiora virtutum, quibus delectati principes viri atque fœminæ, his filiarum suarum Magistris vt vterentur sedem dedere in præcipuis per Germaniam ciuitatibus, migraruntque Leodium, Treuiros, Monachium, Viennam Austriæ, Pragam, Posnaniam, Presburgum, Romam. Et potuissent fortasse, cum tempore, Religionis Sanctæ gaudere insigniis, nisi nimium Societatis moribus adhæsissent, et absolutæ se ipsas regendi potestati. - HENRICUS MORUS. Historia Provinciæ Anglicana Societatis Iesv. P. 167. M.DC.LX.

D'après le récit du R. P. MORUS la ville de Saint-Omer paroit avoir été le berceau de cette institution qui, selon les auteurs du Dictionnaire de Trévoux, IV. 1496, avoit

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