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Prioratus B. MARIE DE BERTREIA, Leodicensis diocesis, ubi debent esse, priore non computato, quatuor monachi, et debent celebrare cotidie unam missam, cum nota, et totum divinum officium dicere cum nota, et debet ibidem fieri eleemosyna ter in hebdomada, et debent dicere triginta psalmos, et portare flocos. MARRIER. Bibl. Clun. p. 1716.

PRIEURE DE SAINT-NICOLAS EN GLAIN. HOMMES.

Sub hoc tempus id est anno 1147 ædem S. NICOLAI IN GLANO dicasse fertur Henricus Leianus episcopus Leodiensis, eam exstruxerant duo e gente Warfuseana fratres Conradus et Antonius ordinis equestris ambo: cœnobio Laurentiano attribuere. - FISEN. Hist. eccl. Leod. I. 241. Hanc fundationem aliter narrat CHAPEAVILLUS, II. 110. his verbis:

Eo tempore (anno scilicet 1151) ipso die Beatæ Mariæ Magdalenæ consecrata est ecclesia Sancti Nicolai in Glano, quæ tam fundi quam ædificii jure nostra est, ab Henrico secundo Leodiensi episcopo, anno episcopatus nono. Sic enim habent Gesta Abbatum S. Laurentii.

Et paulo post :

Hanc ecclesiam dicuntur exstruxisse duo fratres nobiles de Bolzees Gerardus et Antonius, qui in ea sepulti sunt. Sed super hoc nullum authenticum documentum reperi.

Guido episcopus Prænestinensis, ecclesiam, cellam et prioratum prædicti Sancti Nicolai in Glano eidem monasterio Laurentiano confirmat anno 1203 (1). Reperitur etiam diploma confirmationis Cathedralis ecclesiæ Leodiensis et acceptationis reciproca abbatis et monachorum,

(1) VIII Idus Decembris. MIREUS. Op. dipl. III. 366.

1147.

1151.

datum eodem anno, super prædicto prioratu Sancti Nicolai in Glano (1).

PRIEURE DE SAINTE-MARIE-MAGDELENE, A LIÉGE. — HOMMES.

L'église de SAINTE-MARIE-MAGDELENE EN ISLE, aiant été construite par un nommé Anhelin, il la retira de la Collégiale de Saint-Jean-l'Évangeliste à laquelle elle étoit soumise, en échange d'un terrain qu'il avoit à Longdos et d'un pré qu'il avoit à Serain, et on y établit des chanoines réguliers pour la desservir. Mais les fonds manquant pour leur entretien, et n'y restant plus qu'un seul, Henri de Leyen évêque de Liége, la donna en 1151 à Étienne IV abbé de Saint-Jacques, pour y ériger un prieuré de religieux de son monastère. — MARTENE. Ampl. Coll. I. 813 et 814.

Cette donation fut confirmée l'an 1181, par le pape Lucius III. Ibid. p. 950.

Cette église étoit, selon le P. BOUILLE (2), près de celle de Saint-Nicolas au Trez, et elle lui fut, dans la suite, incorporée du consentement de l'abbé de Saint-Jacques. Les chanoines de Sainte-Marie-Magdelene sont appelés par l'évêque Henri réguliers, et par le pape Lucius séculiers. Mais ce n'est qu'une contradiction apparente. On les nommoit réguliers, c'est-à-dire vivant en communauté, et séculiers, parce qu'ils ne faisoient point de vœux. L'usage des vœux solennels ne s'introduisit à l'égard des chanoines réguliers que dans le XIe siècle. - DOM DE VAINES. Dictionnaire raisonné de diplomatique. II. 100.

(1) MARTENE. Ampl. Coll. IV. 1088. 1180. 1181. 1183. Ed. Lavalleye. Ruines de l'église de Saint-Nicolas en Glain. Messager des sciences historiques de Belgique. Gand, 1839. pp. 413-417. Revue belge. XIV. 91. Liége, 1840. Académie d'archéologie de Belgique. Bulletin et Annales. II. 157. Anvers, 1844. Bull. de l'Inst. arch. Liég. III. 23-27. Liége, 1857. (2) Histoire de la ville et du pays de Liége. I. 168.

D'après ce que nous venons de dire, la fondation de l'église de Sainte-Marie-Magdelene paroit antérieure au onzième siècle.

Apud Leodios cum quidam Anhelinus construxisset in Insula ecclesiam in honorem B. MARIÆ MAGDALENÆ, eamdemque Collegiatæ S. Johannis in Insula subjecisset, illam non multo post emancipatam ne vacua et muta a laude Dei remaneret, ab omni subjectione liberam tradidit canonicis regularibus, qui die ac nocte servitium explerent Deo et S. Magdalenæ. Sed adeo egestate victualium et tenuitate redituum, cum clamore etiam incursantium hæredum exturbati et confracti sunt, ut ad ultimum non nisi unus remaneret.

Quapropter Henricus Leodiensis episcopus pro suo officio et cura sibi commissa sollicitus, ne locus ille penitus destrueretur, habito cum ecclesia S. Lamberti, et cum religiosis, clericis et monachis consilio, communi assensu decretum est, ut quia abbatia S. Jacobi in Insula contigua illi S. Magdalenæ ecclesiæ exsisteret, in manum et potestatem abbatis poneretur, quatenus pro amore et honore Dei et B. Magdalenæ hunc subiret laborem, ut et de monachis suis aliquos ibi constitueret, et ubi minus facultas competeret ecclesiæ, ipse de suis facultatibus subveniret, donec precibus et meritis Deo dilectæ peccatricis, ipse summus paterfamilias largiorem suæ benedictionis abundantiam, interius et exterius provehendo, multiplicando indulgeret. Actum est hoc anno Incarnati Verbi MCLI. Testes Elbertus, Renerus, Dodo archidiaconi, Ludovicus comes de Los, Widericus de Prato et multi alii.MABILLONIUS. Annales Benedictinorum, VI. lib. 79. 508-509.

Henricus Jopilius, abbas S. Jacobi ab abbatiali dignitate

i

anno 1209 amotus, ponitur ad ecclesiam Beatæ Mariæ Magdalenæ et ibidem obiit (1).

Nicolaus Balis, abbas S. Jacobi ab anno 1522 ab annum 1551, ecclesiam B. Mariæ Magdalenæ prioratus in Insula a fundamentis sollicite reædificavit. S. Jacobi monasterii

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Avant 1152.

Il y avoit à HANZINE, village du Pays de Liége, dans l'Entre-Sambre-et-Meuse, une prévôté de l'abbaye de SaintMédard de Soissons; on ignore l'époque de son origine. On sait seulement qu'elle existoit déjà en 1152, du temps d'Ingerrare, abbé de Saint-Médard, comme le prouve une charte de Henri de Leyen, évêque de Liége, donnée pour ce personnat. Gall. Christ. IX. 416.

ABBAYE DE MILEN. FEMMES.

Avant 1194. Le monastère de SAINTE-CATHERINE à MILEN étoit originairement au fauxbourg de S. Tron. Il y fut érigé au plus tard l'an 1194 que sainte Lutgarde y embrassa la vie monastique et en fut la première prieure. Elle le quitta en 1206 pour passer dans l'ordre de Citeaux. Ce monastére fut transféré l'an 1231 dans un endroit nommé Milen, dont Gobert d'Orbais avoit fait en 1212 la donation, laquelle avoit été confirmée en 1219, par Arnoul, comte de Los. Milen a été gouverné par des prieures jusqu'à l'an 1546 que Catherine de Courtejoie en devint la première abbesse. Gall. Christ. III. 998-999.

On voioit encore au dix-huitième siècle dans cette

(1) Annales S. Iacobi Leodiensis, p. 22. Reineri Annales, p. 84-87. Edit. des Bibliophiles Liégeois.

maison le siége de Sainte Lutgarde. Bénédictins, II, partie 2, p. 200.

- Voyage de deux

MILENIUM nobile S. CATHARINE monasterium ordinis S. Benedicti puellarum primo conditum fuit proxime Trudonopolim, in diœcesi Leodiensi (ubi hodie solum superest S. Catharina templum), non serius anno 1194, quo videlicet hic monasticen suscepit B. Lutgardis. Verum anno 1231 mutatæ sedes, migratumque est Milenium, locum olim a nobili viro Gotberto de Orbays traditum, et ab Arnoldo comite de Los confirmatum anno 1219, vide chartam in Historia Lossensi (1), p. 176. Duobus abhinc tribusye annis (1725), subest regimini abbatis S. Laurentii ex commissione apostolica, seu illustrissimi Domini nuntii apostolici ad Tractum Rheni. — Gall. Christ. III, 998 et 999.

ABBAYE DE NOTRE-DAME DE LA PAIX, A LIÉGE.

FEMMES.

Les religieuses Bénédictines réformées de NOTRE-DAME DE LA PAIX, venues de Namur à Liége le 18 janvier 1627, se domicilièrent d'abord au Mont-Saint-Martin, et se fixèrent par après au fauxbourg d'Avroy, sur un terrain qu'elles acquirent du séminaire épiscopal. - Archives du Monastère. Dame Nathalie Gordine, leur première abbesse, âgée seulement de 33 ans, fut bénie le 20 du même mois. Cette religieuse recommandable pour avoir commencé à construire un monastère qui n'étoit point doté, mourut le 17 mars 1657. — Gall. Christ. III, 1000.

Cette maison, d'ailleurs très-régulière, a un peu terni le

(1) Historia Lossensis libri decem, auctore R. Patre Ioanne MANTELIO. Liége, 1717. SAUMERY. Délices du pays de Liége. III. 367. J. WOLTERS. Notice historique sur l'ancienne Abbaye noble de Milen. Gand 1853. Codex diplomaticus Lossensis, pp. 100, 108, 114. Gand 1849. MIRÆUS. Oper. dipl. IV, 556. 537.

1627

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