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mansionis tradidit ad annuum censum Andreæ de Armanno, Panormitano, Casalenum in ruga nova quarterii Chalciæ : et ex ejusdem tabulis 8 Novembris 1385, 9 indictione, cum eorumdem Fratrum assensu concessit ad emphiteosim Machoni Vanaroni quamdam petiam terræ ipsius Ordinis in constrata Oliveti de Claramonte, ad annuum censum tarenorum sex. Hoc Claramontanorum olivetum erat in Panormitana planitie, juxta regionem del Padiglione, ut habetur ex Augustino Juveges (in Cartag. Sicula Lib. 2. cap. 6. § 16. p. 398). Anno etiam 1386, eodem munere clarebat idem Conradus; etenim ex tabulis ejusdem notarii 20 Maii 1386, accedente consensu Fratrum Sanctissimæ Trinitatis Panormi, attribuit Aaran Judæo, filio Brige de Nazaria, pro censu annuo tarenorum auri 18, Casalenum unum, cum toto tenimento suo, et cortili, in Cassaro, et in ruga de balneo.-MONGITORE. Monumenta historica Sacræ Domus Mansionis Sanctissimæ Trinitatis militaris Ordinis Theutonicorum urbis Panormi. P. 100.

Je rapporte ce passage de MONGITORE pour faire connoitre aux Liégeois qu'ils ont eu un gentilhomme de leur nation, Grand-Commandeur du Bailliage de l'Ordre Teutonique en Sicile.

On peut encore remarquer dans la même histoire de ce Bailliage, donnée par MONGITORE, pp. 113 et sqq. cap. XI, que la fête du Saint Sacrement instituée à Liége par Robert de Torote son évêque en 1245, étoit célébrée à Palerme par les chevaliers Teutoniques dans leur église, avant que le pape Urbain IV ne l'eut ordonnée en 1264 pour toute l'église. Peut-être avoit elle été portée dans ce royaume par des chevaliers Teutoniques Liégeois, ou du moins du Bailliage d'Alden-Biessen aujourd'hui supprimé depuis que les François se sont mis en possession du Pays de Liége jusqu'au Rhin.

Tandem anno Domini MCCoLo quinto Jacobus miles de Chelez ad honorem Sancte Marie Virginis ius patronatus dicte ecclesie (parochialis Sancti Andree Leodiensis in foro) ac ecclesie Sancti Gengulphi de consensu Henrici electi Leodiensis donavit quibusdam fratribus hospitalis Sancte Marie Theuthonicorum in Iherusalem aput Leodium, qui tunc residebant in loco nunc dicto Belloreditu postea adiunctis fratribus ten Alden Byeschen; quodque talis locus prior extitit patet aput ecclesiam Leodiensem in una littera primi libri. Hæc ex antiquo libro pergameneo in-8° cui titulus: Liber de servis et aqua. Foliis CXXXVIII

vo et cxxxix ro.

On voit que l'auteur de ce curieux manuscrit est d'accord avec SCHREIBER sur le premier établissement des chevaliers Teutoniques au Beaurepaire dans la ville de Liége. On apercoit de plus que Jacques de Celles donna aussi le droit de patronat de l'église de Saint-Gangulphe à ces religieux : ainsi elle existoit avant qu'ils ne s'établissent en cette ville. Billet mortuaire du dernier Grand-Curé de S. André, à Liége, religieux de l'Ordre Teutonique.

Anno a partu virgineo 1803, mensis Augusti die 4, Monasterii diem subito clausit extremum, annos natus 82, Reverendus admodum Dominus Laurentius Robertus de Lintermans, Ordinis Teutonici Bailliviæ de Juncis presbyter capitularis, ac olim in conventu Trajectensi Superior, per 41 annos Sanctæ Andrea et Gangulphi pastor primarius et persona, sub tribus episcopis ac principibus Leodiensibus examinator synodalis.

Venerabilis iste vir,universa morum honestate præclarus, solidam pietatem cum hilari affabilitate, sanam doctrinam cum vera humilitate, consummatam prudentiam cum evangelica simplicitate raro conjungebat exemplo; cujus ardens

1358

pro dono Dei studium nova Sanctæ Andreæ propriis magna ex parte sumptibus a fundamentis constructa testatur ecclesia; et cujus candidam ac pacificam æternis perfrui gaudiis animam licet plurimum confidamus, cum tamen æquus justitias judicet Deus, eam vestris sacrificiis et precibus enixe commendamus, ut æterna quantocius requiescat in pace.

Les éloges qu'on lui donne sont bien mérités, on pouvoit en dire davantage. Je l'ai connu parfaitement, ayant été lié avec lui de la plus étroite amitié. Il s'étoit émigré lorsque les François sont entrés dans le Pays de Liége et l'ont réuni à leur république. Il n'y est plus revenu par ce qu'on exigeoit de lui qu'il renoncât à l'Ordre dont il était membre, à la pension qu'il en recevoit et qu'il remit les registres de la cure de Saint-André entre les mains des républicains.

L'église de Saint-André ayant été scandaleusement changée en boucherie et celle de Saint-Gangulphe démolie et devenue une maison particulière, la messe pour le repos de son âme a été chantée le 13 de septembre de la même année dans l'église paroissiale de Saint-Remacle en Mont, par M. Damave curé de la paroisse de ce nom.

COMMANDERIE DES NOUVEAUX-JONCS, A MAESTRICHT.

Outre que le Grand Commandeur du Bailliage des VieuxJoncs fait souvent sa résidence dans cette Maison, elle est encore habitée par des chapelains de l'Ordre Teutonique qui y vivent en commun, aiant à leur tête un Supérieur qui porte le nom de Sacriste. Elle fut bâtie l'an 1362 par le Grand-Commandeur Renier de Hoen sur un fond qui fut donné à l'Ordre le 11 janvier 1358 par Sigerus de Nieuwenstein, doien de l'église de Saint-Servais à Maestricht, faisant

partie pour son chapitre et par Jean de Ryempst, curé de Saint-Mathias, sous l'autorité de l'évêqué Englebert de La Marck. Cette maison reçut le nom de NIEUWEN-BIESSEN ou NOUVEAUX-JONCS. FOPPENS. IV. 604-605. SAUMERY.

Délices du Pays de Liége. IV. 103-104.

La maison fut entièrement détruite en 1579 dans les troubles de l'insurrection de la ville contre les Espagnols. En 1585 elle fut rebâtie. Le Commandeur ayant exposé que la maison avoit été détruite par les bourgeois durant cette insurrection, demanda une indemnisation par requête au magistrat le 9 juillet 1586. La ville lui permit d'établir en temps de paix une porte donnant sur le rempart pour lui servir de passage à la Meuse. Elle accorda en même tems à la Commanderie l'exemption de toutes charges, logement de soldats, accises, péages, etc., par acte du 14 juillet 1586 en faveur de noble, gracieux et vénérable seigneur Henri de Ruysschenberg, Commandeur du Jonc, de l'Ordre Teutonique (1). PELERIN. Essais historiques et critiques sur le département de la Meuse Inférieure, Pp. 212-213.

(1) Annuaires de la Province de Limbourg, 1829. Pp. 159-166; et 1850, Pp. 272-292.

1710

ORDRE DE SAINT MAURICE ET DE SAINT LAZARE.

Gentilshommes du Pays de Liége y veulent établir l'Ordre de Saint Lazare et se faire donner les hopitaux et autres maisons pieuses. Mesures du Magistrat contre cette entreprise.

Au mois de février 1710 quelques gentilshommes de ce pays ayant obtenu leur commission du duc de Savoie,GrandMaître de l'Ordre de Saint Maurice et de Saint Lazare, pour être créés chevaliers de cet Ordre, quelques uns d'entre eux étant même déjà reçus et portant la médaille avec les autres marques de l'Ordre, on apprit qu'ils travailloient dessous main auprès de l'Empereur pour se faire donner la maison et les revenus de Cornillon, comme aussi des autres hopitaux et maisons pieuses de ce pays. De quoy les Bourgmestres et Conseil étant avertis, ils prirent toutes les mesures convenables pour les empêcher de venir à leur but, résolus d'emploier pour cela tous les moiens possibles et de les repousser même par la force,en cas qu'ils auroient voulu prendre possession de ces hopitaux. On commenca à impetrer un mandement des Vingt-Deux contre M. Jean Jacques Libert chanoine de Saint-Paul et M. Wathieu Stiennon chanoine de Saint-Barthelemy, protonotaire apostolique, que l'on savoit avoir cité et entendu des témoins sur la qualification de plusieurs gentilshommes, et cela en vertu d'une prétendue commission de Son Altesse Royale le duc de Savoie en qualité de Grand-Maître de l'Ordre, laquelle étoit notoirement nulle et incompétente dans ce pays, par

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