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Metz, à condition d'être instruit dans cette ville des saintes lettres. Ce monastère fut en effet sous la protection des évêques de Metz jusqu'à l'an 1227 qu'il passa avec Sarchin devenu ville, sous celle de Hugues de Pierrepont, évêque de Liége, par un accord fait entre lui et Jean, évêque de Metz. (1) Outre le corps de S. Tron, mort en 693 (2), on y conserve celui de S. Eucher, évêque d'Orléans, qui y termina sa vie en 742 (3), exilé par le prince Charles (4). Cette célèbre abbaye ainsi que la ville à laquelle elle a donné sa naissance, sont connues sous le nom de SAINT-TRON ou de SAINTTRUIDEN. Gall. Christ. III. 952.

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Les Bénédictins de l'abbaye de Saint Tron avoient anciennement un refuge à Liége comme l'écrit Raoul abbé de ce monastère dans sa Chronique (5). Je conjecture qu'il étoit situé dans la paroisse de Saint-Tron et de SaintClément, car elle avoit ces deux Saints pour titulaires.

BENEDICTINUM S. TRUDONIS monasterium in Hasbania ex nomine auctoris appellationem traxit, uti etiam locus antea SARCHINIUM dictus, qui ex celebritate sancti fundatoris ex vico in oppidum evasit Trudonopolim nuncupatum. Fundatum est anno 662 ad Cisindriam fluvium in diœcesi Tungrensi seu Trajectensi, sexto milliari Leodio, dedicaturque anno 664 (6) III Idus (7) Octobris ex Cointio in honorem S. Quintini martyris et S. Remigii confessoris, a Theodardo episcopo Trajectensi; quod nihilominus ab ipso S. Trudone, vel antequam illud conderet, consentiente Remaclo Tungrensi epis

(1) J. G. SchooNBROODT. Inventaire analytique et chronologique des Chartes du Chapitre de Saint Lambert, à Liége, pp. 18 et 19, nos 52 à 59. (2) Le 23 novembre. (3) Le 20 février. (4) Charles Martel. (3) Chronique de l'Abbaye de S. Trond. I. 20 et 163. Edit. de M. le Chev. Cam. DE BORMAN. (6) 657. MIRÆUS. Origines Benedictinorum, p. 140. Anno pontificatus Theodardi tertio, ex FISEXO ad annum 655, n° 43. (7) Alias Kalendas.

copo, Mettensi S. Stephani ecclesiæ attributum est, eo pacto ut ea in urbe sacris litteris erudiretur; reveraque sub tutela Mettensium episcoporum constanter permansit, donec Hugo de Petraponte Leodicensis episcopus a Johanne Mettensi antistite abbatiam et municipium Trudonianum in patrocinium suum anno 1227 recepit. Porro præter S. Trudonem eo in cœnobio quiescentem, celebris est memoria S. Eucherii episcopi Aurelianensis, qui a Carolo principe in exsilium actus, ibidem vitam cum exsilio absolvit anno 742. Perstat etiamnunc monasterium imperiale S. Trudonis ordini Benedictino addictum, quod anno 1603 Bursfeldensi congregationi accessit. Gall. Christ. III. 952.

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Le monastère de CELLES sur la Lesche, près de Dinant, fut bâti l'an 669 par S. Hadelin, disciple de S. Remacle. Pepin d'Héristal et Plectrude, sa femme, lui donnèrent quelques terres. Trois frères (1) du voisinage du désert où il s'étoit retiré et qu'on appelloit Les quatre Monts, lui cédèrent les possessions qu'ils avoient en cet endroit. Avec ce secours et quelques autres donations qui lui furent faites, il construisit le monastère de Celles dont il prit la conduite. Cette abbaïe étoit déjà avant le milieu du dixième siècle, devenue une collégiale, qui fut, sous l'épiscopat d'Adolphe de La Marck, évêque de Liége, transférée à Visé avec le corps du saint fondateur (2). BULTEAU. Abrégé de l'histoire de l'Ordre de Saint Benoit. II. 639.

S. MARIE ET S. HADELINI cœnobium CELLENSE ad Letiam (Lesch) fluvium haud procul a Dionanto oppido ad Mosam, hunc sanctum B. Remacli discipulum anno 669 auctorem

(1) Brion, Triclin et Bauduin. Abrégé de la vie de Saint Hudelin. P. 14. Liége, 1788. (2) Le 11 octobre 1338.

669.

669.

Vers 701.

agnoscit. Crevit autem ex munificentia præcipue Pippini, non regis, sed principis, cognomento Heristallensis. Lapsu temporis monachi mutati sunt in canonicos seculares, jam ante medium seculum decimum, qui baronum Cellensium vexationibus fatigati, Cellis relictis, Visetum in oppidum, Trajectum inter et Leodium translati sunt circa 1337, Adolfo a Marka episcopo Leodiensi probante, eosque illuc deducente cum sacro B. Hadelini corpore.-Gall. Christ. III. 937.

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Le monastère de BILSEN, autrement MUNSTER-BILSEN fut bâti l'an 669 par Ste Landrade, et dédié à la Ste Vierge par S. Lambert, évêque de Maestricht. Elle en fut la première abbesse et mourut vers l'an 690. Ce monastère devint dans la suite un chapitre composé de trente Demoiselles nobles et de quelques chanoines, lesquels ont pour patron le diacre S. Amour, originaire d'Aquitaine, mort le 8 Octobre à Munster-Bilsen où l'on célèbre sa fête (1).

BELISIA fuit olim monasterium puellare ordinis S. Benedicti, a sinistris viæ qua Tungris Trajectum itur, non longe ab oppido Bilsen, quod a S. Landrada conditum anno 669, S. Lambertus episcopus Trajectensis in honorem B. Mariæ dedicavit, nunc vero collegium est triginta nobilium canonicarum, et sex vel octo canonicorum, sub patrocinio Sancti Amoris, qui gente Aquitanus, et diaconus gradu, Belisiæ beato fine vitam clausit die 8 Octobris. Gall. Christ. III. 995-996.

ABBAYE DE SAINT HUBERT EN ARDENNE.

HOMMES.

Le monastère d'ANDAGINE ou ANDAINE, sur le ruisseau (1) J. WOLTERS. Notice historique sur l'ancien chapitre de chanoinesses nobles de Munsterbilsen, dans la province actuelle de Limbourg. Gand, 1849.

de ce nom, au milieu des Ardennes, fut bâti l'an 704 par S. Beregise, assisté des libéralités de Pepin, maire du palais, dont il étoit le chapellain, et de Plectrude son épouse. Cette maison étant tombée par disette dans le relâchement, Walcand pourvut à ses besoins en lui donnant des fonds tirés de son patrimoine, et y rétablit l'observance à l'aide de quelques pieux et savans moines qu'il y fit venir d'ailleurs. Certains auteurs prétendent que jusqu'alors cette abbaye avoit été possédée par des clercs auxquels Walcand, selon eux, substitua des moines. Quoy qu'il en soit, elle devint florissante sous son épiscopat. L'an 817 (1) il y fit transporter avec l'agrément de l'archevêque de Cologne, son métropolitain, le corps de S. Hubert dont elle prit depuis le nom. Les anciens monuments portent que cette translation se fit la neuvième année depuis la mort de ce Saint, ce qui montre l'erreur de ceux qui mettent cette cérémonie en 825. DOM CLÉMENT. L'Art de vérifier les dates, III. 129.

ANDAGINENSE seu ANDAINENSE S. PETRI, modo S. HUBERTI monasterium, ordinis quondam canonicalis nunc Benedictini, positum est in Arduenna silva ad amnem seu fontem Andaginam vel Andainam, a quo primum locus nomen accepit. Ejus initia revocantur a Cointio ad annum circiter 704 (2) auctore S. Beregiso, qui tum Pipini majoris domus regiæ capellanus, ex ejusdem liberalitate et Plectrudis conjugis monasterium ædificavit sub instituto canonicali, quod deinde Valcandus episcopus Leodicensis in Benedictinum

:

(1) Le 30 septembre. (2) Anno 687, ex monasterii codice MS. qui inscribitur Cantatorium at si S. Hubertus cœnobii oratorium consecravit, uti legitur in historia ejusdem asceterii MS. auctore D. ADULPHO HAPPART** ejusdem loci monacho sub anno 1535, cum idem S. Hubertus non ante annum 708 ex Cointio creatus fuerit episcopus, origo coenobii differenda videtur.

* Le Cantatorium a été publié et traduit par M. DE ROBAULX de Soumor. Brux. 1843.

** Historia abbatiæ Sancti Huberti. MS. de l'Université de Liège.

commutavit. Viget etiamnum sub abbate regulari, ditionis S. Huberti domino, strictiori regulæ Benedictinæ observantiæ, quam accepit a reformata SS. Vitoni et Hidulfi congregatione, addictum, quanquam ei non subjacet (1). Gall. Christ. III. 966.

ABBAYE D'EICK, PRÈS DE MASEICK. FEMMES.

Vers 730. Le monastère d'ЕICк, près de Maseick, fut fondé vers l'an 730 par Adalhard et Guiomara son épouse, en faveur de - Harlinde et de Relinde, leurs filles, lesquelles ayant reçu leur éducation dans un monastère nommé Valenciene, s'y retirèrent. Elles en furent établies abbesses par S. Willibrord et par S. Boniface, de la manière prescrite par la sainte règle. Il est vraisemblable que S. Willibrord bénit Harlinde, et qu'après sa mort arrivée vers l'an 745, S. Boniface lui substitua Relinde. D'abord elles n'eurent que douze filles dans leur communauté, mais leur réputation en attira beaucoup d'autres qui y vinrent prendre le voile noir. Relinde termina sa vie dans un âge décrépit et opéra plusieurs miracles après sa mort. Ava abbesse d'Eick, ayant bâti une église en pierres, Francon, évêque de Tongre, leva leurs corps de terre et en fit la translation (2). Cette abbaye ayant été ruinée par les Normands, fut donnée (5) à des chanoines séculiers, qui passèrent dans la suite à Maseick (4). — BULTEAU. Abrégé de l'histoire de l'Ordre de S. Benoit. II. 153-154.

(4) Histoire du Monastère de S. Hubert en Ardenne, composée par dom ROMUALD HENCART religieux du même Monastère. MS. de la bibliothèque de M. le chevalier X. de Theux. (2) Le 22 mars 900. FISEN. Hist. eccl. Leod. I, 125. (3) En 934. J. WOLTERS. Notice historique sur la ville de Maeseyck, 1855. p. 11. (4) Le 3 novembre 1570. MS. de l'Université de Liége, no 188, pp. 103-108. WOLTERS. Idem, pp. 38 et 97. Bulletin de la Société scientifique et littéraire du Limbourg, à Tongres, I, 54. 1852.

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