Sayfadaki görseller
PDF
ePub

Catharina Lexhia abbatissa III Roberti-Montis, suo parthenone flammis absumpto, inhabitare cœpit cum sodalibus, abbate Cisterciensi permittente, ubi in hoc usque tempus magna laude sub legibus Cisterciensibus sacræ virgines perseverant. Hujus tamen loci antistitis non adscribitur Catharina, fortasse quod Robertimontanis justius accensenda videretur. Gall. Christ. III. 1036.

--

L'abbaye du Val-Benoit possédoit un refuge à Liége dans la rue de Fauquemont ou des Célestines en Isle, en face de celui du Val-Saint-Lambert. Il est devenu aujourd'hui la maison du comte de Hoen.

ABBAYE DE TERBEECK. - FEMMES.

L'abbaye de NOTRE-DAME à TERBECK, appelée aussi autrefois Straten ou Stratem et LE VAL DE SAINT-TRON, du lieu où elle avoit été originairement établie selon SAUMERY, III. p. 366, dans le douzième siècle, pour des filles de l'Ordre de Saint Benoit, fut transferée l'an 1221 dans un lieu nommé Terbeeck et passa en même temps à l'Ordre de Citeaux. Ainsi parlent les auteurs du Gallia Christiana, III. 1031. qu'on doit préférer à SAUMERY écrivain souvent inexact. MIRÆUS nomme cette abbaye BECK au lieu de Terbeeck (1).

Parthenon BEATÆ MARIÆ DE TERBEECK dictus olim STRATEN vel STRATEM seu VALLIS SANCTI TRUDONIS a loco primævæ fundationis, transfertur anno 1221 ad locum in quo stat TERBEECK nuncupatum, simulque transit ab Ordine Benedictino ad Cisterciensem. Gall. Christ. III. 1031.

1221

[blocks in formation]

On ignore le nom du fondateur et l'année de la construction du monastère de VIVEGNIS, dans la langue du pays

(1) Chronicon Cisterciense, p. 308.

1235

Vi-Vegnis, Vieux Vignoble, aussi appellé la Paix NotreDame. Les historiens du pays en fixent l'époque au temps d'Albéron I, évêque de Liége. Ce monastère étoit composé, dans son origine, de personnes de l'un et de l'autre sexe, qui pratiquoient la règle de S. Augustin, comme dans celui de Beaufay; mais l'an 1235, Jean d'Eppes, évêque de Liége, réunit les hommes à Beaufay et les filles à Vivegnis, lesquelles eurent pour supérieure une nommée Mathilde. Ces religieuses embrassèrent peu après l'institut de Citeaux et donnèrent à leur maison le nom de LA VIGNE-NOTREDAME(1). Le relâchement s'y étant introduit, le Prince Erard de La Marck entreprit, en 1511, de rétablir la discipline par le moien de quelques religieuses qu'il y fit venir d'ailleurs; mais les anciennes s'étant opposées à son dessein, il fut obligé d'employer des moyens violents pour le faire réussir. Gall. Christ. III. 1040. · SAUMERY. Délices du pays de Liége. IV. 50. CHAPEAVILLE. Gesta Pontificum Leodiensium. III. 246.

--

Le refuge de l'abbaye de Vivegnis à Liége étoit situé entre la place de Saint-Barthélémy et la rue dite del crase Poie ou de la Poule grasse.

VETUS VINETUM SOU VETUS VINEA. Is parthenon olim appellatus VINEA NOSTRÆ DOMINÆ seu DOMINI, ac fortasse VIVENISSA apud MIREUM, Chronicon Cisterciense, p. 308, infra Leodium sesquimilliari, non procul Mosa, via Trajectensi, incerto conditur auctore et anno pro sacris virginibus instituti Augustiniani, quibus ab initio clausis in eodem cum viris cœnobio, disjunctis tamen habitationibus, Johannes Apianus episcopus Leodiensis auctor fuit (anno 1235) ut collectæ in unum puellæ aliam familiam, viri alteram componerent. Hujusce porro instituti geminæ erant familiæ, (1) FISEN. Hist. Eccl. Leod. I. 224. 322. II. 323.

Bellofageti altera, altera in Vinea Nostræ Dominæ. Itaque cum viris omnibus Bellofageti mansit prior Renerus, ac in Veteri Vinea Mathildis antistita cum virginibus, quæ aliquanto post tempore Cisterciensem disciplinam amplexæ, in hunc diem perseverant. — Gall. Christ. III. 1040.

[blocks in formation]

L'abbaye de LA PAIX-DIEU, à une lieue et demie de Huy, en Hesbaye, reconnoit Arnoul de Corswareme pour fondateur. Ce gentilhomme se croyant dans un danger imminent de perdre la vie par les mains d'un frère, son ennemi implacable, le supplia au nom du Dieu de paix de la lui conserver. Il l'obtint, et en reconnaissance de ce bienfait, il fit une donation à sa mère de la plus grande partie des biens dont il devoit hériter, à condition de bâtir un monastère de Cisterciennes. Il entra ensuite dans l'Ordre des Frères Mineurs.

Les intentions d'Arnoul furent remplies; le monastère fut construit l'an 1239 dans l'endroit, dit-on, où les deux frères s'étoient rencontrés et reconciliés: ce qui lui fit donner le nom de Paix-Dieu. — Gall. Christ. III. 1037-1038. La Paix-Dieu possédoit un refuge à Hui, rue d'Alne.

PAX DEI. PACIS DEI Cœnobium Cisterciensis Ordinis puellarum, sesqui milliari Hoio distans Hasbaniam versus, auctorem agnoscit Arnoldum Corswaremium nobili genere prognatum, qui præsenti aliquando defunctus periculo mortis, quam a fratre germano suo, jamdudum inimico, mox subiturum se credebat, exorato per Deum pacis, Deo vitam consecravit in Ordine Minorum; cui priusquam aggregaretur, hæreditatis suæ potiorem partem matri donavit ea pactione, ut Cisterciensi familiæ cœnobium exstrueret.

Fecit mater anno post millesimum et ducentesimum

1239

undetricesimo: voluntque delectum fuisse locum illum non procul Hoio, ubi pacem a fratre obtinuerat Arnoldus. — Gall. Christ. III. 1037-1038.

[blocks in formation]

1240

L'abbaye D'ORIENTE dans la terre de Rumen, fut érigée pour des filles de l'Ordre de Citeaux, l'an 1240, par Arnoul comte de Los. Gall. Christ. III. 1042.

Mantelius (1) met son origine à l'an 1331, mais il paroit qu'elle doit être plus ancienne.

ORIENTIS abbatia Cisterciensis Ordinis puellarum fundatur anno 1240 ab Arnoldo de Loz, princípe Leodiensi et comite Lossensi, non longe a Trudonopoli, ad quam urbem postmodum translata est (2). — Gall. Christ. III. 1042.

(1) Historia Lossensis, p. 292. SAUMERY. II. 229. (2) WOLTERS. Notice historique sur la commune de Rummen. Pp. 61, 237-257. D'après cet auteur la fondation de l'abbaye d'Orienten doit être rapportée vers l'année 1234.

[blocks in formation]

Gérard, seigneur de Diest, et châtelain d'Anvers, étant veuf de sa première femme Marie de Looz, fille d'Arnoul VIII, morte sans enfans peu après son mariage, au lieu de rendre sa dot, songea à l'emploier à quelque œuvre pieuse. Il fit solliciter le Prieur de la Grande Chartreuse de concourir au dessein qu'il avoit de fonder une maison de son Ordre à ZELEM, à une lieue de Diest; et aiant obtenu son consentement l'an 1327, il assigna des biens suffisans, tant pour la construction de l'édifice que pour l'entretien des religieux. L'an 1335 cette donation, faite en date du 1er février 1328, fut approuvée par le comte de Looz, Louis III du nom, qui seul avoit droit de la contester. Il semble qu'un autre seigneur nommé Jean de Rachenhove eut aussi part à cette fondation.-SAUMERY. Délices du Pays de Liége. IV. 210. MIREUS. Opera diplomatica. III. 157 et 433.—Gall. Christ. III. Instrumenta, 175-176.

Encore à présent la disposition des heures de l'office divin et le nombre des psaumes est le même pour les Chartreux que dans la règle de Saint Benoit. Avant la canonisation de Saint Bruno, leur fondateur, ils faisoient mémoire de Saint Benoit dans leur Confiteor, comme les Bénédictins; et ils font encore la fête de Saint Benoit comme l'un de leurs principaux patrons. DOM CALMET. Histoire

1327

« ÖncekiDevam »