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la couche brune moustérienne; ils n'ont pas trouvé de traces de sépultures dans ce niveau moustérien, mais en dessous, dans la couche jaune de l'acheuléen ils ont rencontré une cuvette, qu'ils supposent être le fond de la fosse disparue dans laquelle les sujets avaient été ensevelis. Auprès des sujets ils ont recueilli des outils moustériens qui dénotent un ensevelissement intentionnel. Dans le niveau aurignacien du même gisement, ils ont aperçu les pierres détachées de la voûte de la grotte, portant des traces de gravures et de peintures. Ils ont découvert aussi des pierres avec cupules. Les deux archéologues attribuent à ces cupules une signification symbolique ou rituelle. Que marquent ces cupules? Nous croyons qu'on n'en sait rien.

- De l'étude systématique (1) nouvellement entreprise des stations lacustres de l'époque néolithique, situées dans les eaux du lac de Neuchâtel, il résulte que ces stations n'étaient pas établies au-dessus des eaux du lac, mais sur les bords marécageux du lac, dans ce sol inconsistant, où l'ennemi risquait de s'enliser.

- M. Ramstrom (2), professeur à l'Université d'Upsala, s'est demandé si le fameux crâne de Trinil (Java) peut servir à élucider la question des origines de l'homme. Il est arrivé à la conclusion énoncée par M. Boule dans les termes suivants: « L'étude de la calotte crânienne a montré qu'elle offre les principaux caractères d'une calotte crânienne de Chimpanzé. En discutant les données morphologiques fournies par le moulage endocranien, l'auteur arrive à la même conclusion. Le Pithécanthrope n'est qu'un gros Chimpanzé ; et le volume plus considérable du crâne ne saurait à lui seul constituer un argument en faveur de l'hypothèse que le Pithécanthrope est une forme transitoire entre le singe et l'homme ».

J. CLAERHOUT.

(1) P. Vouga, Les Stations lacustres du lac de Neuchâtel, dans ANTHROPOLOGIE, t. XXXIII, numéros 1-3, 1923, PP. 49 et suiv. (2) ANTHROPOLOGIE, t. XXXIII, 1923, p. 199.

ENTOMOLOGIE

Les insectes vivants du monde. On dit souvent que les insectes sont plus nombreux que les autres classes d'animaux; il est donc utile de constater le nombre des espèces

connues.

Le dernier relevé est probablement celui qu'on trouve dans le Manuel d'Entomologie du Prof. Dr Chr. Schröder (1). Après le chapitre 7, Paléontologie, le Dr Handlirsch fait la revision des insectes connus aujourd'hui. Il admet33 ordres, 327 familles et 470.000 espèces. Nous croyons que, pour les familles et les espèces, ce nombre est encore inférieur à la réalité. Ainsi aux ordres des Plecoptera, Ephemeroptera, Strepsiptera, Trichoptera, l'auteur ne signale qu'une famille, tandis que les spécialistes en admettent une douzaine, ou davantage, pour chacun de ces ordres. De même pour les espèces nous pouvons admettre un minimum de 500.000. En revanche, plusieurs auteurs feront un seul ordre de plusieurs que le Dr Handlirsch distingue sous des noms différents.

En modifiant un peu l'extension des ordres proposés par Handlirsch, d'accord avec d'autres auteurs, voici la table générale des insectes.

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(1) Schröder, Handbuch der Entomologie. Berlin, Lichterfelde.

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Soit 27 ordres d'insectes, et, pour les familles, un minimum de 400 (1).

Conférence internationale contre la mouche de l'oli

vier (Dacus oleæ L.). -Les dégâts causés par ce parasite sont énormes en Europe. En Italie on estime à plus de 100 millions de francs les pertes annuelles; elles sont certainement plus grandes encore en Espagne.

A la suite d'une décision prise en mai 1922 par l'Institut International d'Agriculture de Rome, une conférence internationale s'est réunie à Madrid du 18 au 21 juin 1923. Outre les entomologistes espagnols, parmi lesquels surtout M. Manuel Aulló, chef du Service d'Étude et de défense contre les fléaux forestiers, plusieurs délégués du dit Institut y assistèrent, venus du Portugal, de France, d'Italie, de Yougoslavie et du Pérou.

L'Assemblée émit le vœu que les nations intéressées à la lutte contre la mouche de l'olivier se mettent en rapport constant pour atteindre le but et unifier leurs législations. On nommera, à cet effet, une Commission internationale, laquelle se réunira au moins une fois par an. On propose aussi d'introduire en Europe les parasites africains de la mouche de l'olivier et d'accorder une protection plus efficace aux oiseaux insectivores, si utiles à l'Agriculture. On recommande également d'établir partout des Insectariums et des champs d'expérimentation, sur le modèle de ceux que dirige M. Aulló et que les délégués visitèrent avec plaisir (2).

(1) Voir ENTOMOLOGICAL NEWs, April 1923, p. 122. (2) REVISTA DE MONTES, 1923, p. 236.

La collection d'insectes du Musée National des ÉtatsUnis à Washington. L'inventaire des insectes que contient ce grand Musée ou plutôt qu'il contenait en 1919 (1), établit environ 100.000 espèces déterminées (98.925) avec un total de plus de deux millions d'exemplaires (2.125.189). L'ordre le plus nombreux est celui des Coléoptères, avec 32.500 espèces déterminées ; celui des Lépidoptères suit de près, avec 30.653 espèces déterminées et 275.920 échantillons. Le moins nombreux est celui des Tysanoures qui ne compte qu'une centaine d'espèces.

Quoique si riche, la collection des Lépidoptères est sans doute surpassée de beaucoup par celle de Rothschild à Tring, en Angleterre, qui déjà en 1912 comptait un million et demi d'échantillons et n'a pas cessé, depuis lors, de s'accroître rapidement. La collection d'Oberthur à Rennes n'est peut-être pas inférieure à celle de Rothschild; elle est plus riche encore en types d'auteurs anciens; c'est-à-dire d'échantillons qui ont servi pour décrire des espèces nouvelles.

Quant aux Odonates ou Libellules, le Musée des ÉtatsUnis ne peut être qualifié de riche, bien qu'il en contienne 705 espèces représentées par 16.642 échantillons. Le Musée de Bruxelles, qui contient la collection du célèbre odonatologiste Baron Edmond de Sélys-Longchamps, le dépasse de loin; cette collection est la meilleure du monde par l'abondance des types. Le Muséum de Paris est aussi très supérieur, depuis l'incorporation de la très riche collection de M. René Martin, peut-être la deuxième d'Europe.

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Les poils chitineux dans les trachées des Cerambycides (Col.). Une belle découverte du Prof. Carlos E. Porter, de Santiago de Chili, mérite l'attention des entomologistes. En faisant des recherches sur un gros coléoptère, l'Ancistrotus Cumingi Hope, il s'aperçut que les trachées étaient revêtues intérieurement de nombreux poils chitineux, courts et légèrement courbés, implantés sur les taenidia et qui disparaissent seulement aux plus fines ramifications. Par contre, les trachées de la larve de la même espèce ne possèdent pas de ces poils chitineux. En poursuivant ses recherches, il

(1) ANNUAL REPORT, 1920, p. 373.

rouva les mêmes poils chitineux dans les tubes respiratoires de plusieurs espèces de Cérambycides, telles que Ergates faber L. d'Europe, Stenaspis verticalis Serv. du Mexique, Holopterus chilensis Blanch., du Chili, etc. La longueur, la grosseur, le nombre de ces poils chitineux varient naturellement d'une espèce à l'autre.

C'est une curieuse trouvaille qui peut aider à caractériser quelques espèces, peut-être même la famille des Cérambycides, comme l'insinue le Dr Porter (1).

La composition des nids de termites. Les constructions faites par les fourmis blanches, ou termites, pour loger leur très nombreuse famille, sont bien connues depuis longtemps. Il est intéressant de savoir les matériaux dont elles se servent. M. Robert Stumper a étudié ceux de l'espèce congolaise appelée Apicotermes occultus Silv. (2).

Ce termite construit ses nids avec du sable, dont il forme une masse homogène à l'aide de ses excrétions. Il prend invariablement une partie de mastique organique (excrétion d'origine végétale) pour 5,2 à 5,8 de matières minérales empruntées au sol environnant et sélectionnées convenablement.

D'une part, le canal ventilateur apporte l'air pour oxyder et durcir les parties du nid fraîchement construites, et d'autre part il remplace l'air de l'intérieur du nid intoxiqué par la respiration de ses nombreux habitants.

Insectes volés. Ce ne sont pas seulement les objets d'art et précieux qui excitent l'envie des voleurs. Voilà un cas curieux, arrivé à Dresde, dans la maison Staudinger et Bang Haas.

La presse scientifique informa les acheteurs pendant l'été 1921 que plusieurs espèces de Lépidoptères appartenant au genre Parnassius ont disparu de cet établissement, par exemple P. Davidis, Konrathi, charitonius, princeps, imperator, musageta, etc., ainsi que plusieurs Lépidoptères exo

(1) REVISTA CHILENA DE HISTORIA NATURAL, 1921, p. 499.

(2) Voir COMPTES RENDUS DE L'ACAD. DE SCIENC. DE PARIS, séance du 6 août 1923.

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