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de son père, à la partie Allemande des biens de la Maison de Nassau'.

Il ne consuma point sa vie, comme le Comte Henri, en de lointains voyages et de fréquentes expéditions militaires. Il quitta peu l'Allemagne. Il se prononça vivement, il est vrai, contre les intrigues des François1, et, en 1521, il se trouva au siège de Mézières; mais, en général, il recherchoit les occasions d'être utile beaucoup plus que celles de remporter des succès éclatants. Il semble avoir sacrifié l'amour de la gloire au désir de se vouer exclusivement au bien-être de ses Etats. I n'a pas été apprécié comme il auroit dû l'être. La gloire de son fils, en rejaillissant sur lui, a beaucoup trop

»am Renten fünf Cuenten nach Hispanischer Rechnung: p. 200. Puis on se disputa sur le rang des Familles; les Espagnols vouloient donner la préséance à Zenette; le Comte jugeoit das es dem Hause Nassau etwas vercleinerung were und sein wurde: » p. 199. Il fut convenu qu'en Espagne Zenette auroit le pas, et en Allemagne Nassau. Ce mariage, désagréable à la Noblesse Castillane, le fut spécialement au Duc d'Albe: der Hertzog von Alva ist mein widerparthey etwas gewest, darumb, das er sie für seinen Enckel selbs gern gehabt hette: » p. 198. Veuve de Henri, la Marquise, en 1539, se remaria à Ferdinand d'Arragon, fils du Roi de Naples, Peut-être le Comte eut-il à se plaindre de sa prodigalité : écrivant, en 1529, à son frère sur le choix d'une épouse, il observe, on diroit presque, avec un pénible retour sur lui-même; das die »ein gut Hairatsgut mitbrachte; [waad] was sie ainem dickmals zubrengen, das vertzehren sie auch wol: » p. 211.

Le Comte avoit ajouté aux biens de sa Famille quelques endroits, Hooge en Lage Zwaluwe, Dongen, Heusden.

■ M. Arnoldi, dans son Histoire, a donné une excellente biographie de ce Prince; III 1. p. 76–296.

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eclipse ses propres mérites. Il est juste de rappeler qu'il tient un rang distingué entre les Princes les plus estimables de l'Allemagne et parmi les plus courageux témoins de la foi.

Il faut qu'on ait eu confiance en sa valeur et son habileté; car, en 1532, on lui offrit un commandement supérieur dans les armées Impériales.

Il avoit à lutter contre l'exiguité de ses ressources. Le surnom de Riche lui fut donné mal à propos. Après de longues et vives disputes avec la Hesse, il acquit enfin une partie du Comté de Catzenellenbogen; mais moyennant bien des fraix, et des sacrifices'.

La principale affaire de sa vie fut l'introduction et le maintien de la Réforme'. Il montra dans cette oeuvre beaucoup de courage, de fermeté, et de persévérance; il y joignit la prudence et la modération doublement nécessaires à cause de sa position difficile. La petitesse de ses Etats lui rendoit le courroux de l'Empereur redoutable, et la résistance à ses ordres ou à ses désirs étoit pénible, son frère et plus tard son fils se trouvant à la Cour de Charles-Quint'.

1 Il a consumé en ceste poursuite son bien et son âge» (ci-après p. 12). La Lettre 51 fait voir que la succession du Comte ne fut rien moins que brillante, et un de ses fils écrit en 1564: maintenant >enfin nous connoissons l'état de nos affaires mieux que personne n'a pu le savoir depuis cinquante ans et au delà » (p. 343).

2. Ensuivant les exemples des bons Roys David, Josias, et autres, il a réformé les Eglises de ces Terres qu'il tenoit en Allemagne et les a répurgées des abus, selon la parolle de Dieu: » Apol. p. 386.

3 On a prétendu que le Comte Henri étoit partisan de la Réforme. Aan het hoofd der regenten die het werk der Hervorming

Déjà en 1517, c'est-à dire, lorsque la lumière du réveil Evangélique ne faisoit encore que poindre à l'horizon, le Comte s'opposa sérieusement au scandaleux trafic des indulgences. Il assista en 1521 à la Diète de Worms; il n'aura pas entendu sans émotion la défense courageuse de Luther. Mais il semble surtout avoir reçu une impression salutaire et durable d'une visite que le jeune Duc Jean-Frederic de Saxe lui fit en 1526 à Dillenbourg'.

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begunstigden stond Hendrik van Nassau... Verbazend groot was de invloed van dezen voortreffelijken Vorst op het werk der Hervor»ming in de Nederlanden: » Ypcy en Dermout, Gesch. der Nederlandsche Hervormde Kerk, I, 67. Cette assertion ne repose sur aucun fondement solide. Le Comte, quoique déplorant peut-être la corruption du Clergé, étoit fort loin de faire cause commune avec les adhérents de Luther. Au contraire, il combattoit avec zèle les ennemis du Pape. Il n'épargna pas les insinuations et les instances pour détacher son frère du parti Protestant. A l'occasion d'un projet de mariage, il lui écrit, en 1529: die von Saxen ist mir etwas zu>wider, ausz dem das ich nit zweifel E. L. sei Ires tails unsers alten >> christlichen loblichen Glaubens und wesens, und so weisz E. L. wie es deszhalb in Sachsen stet. Und solt nu zweierlei Glauben »in einem Hause sein, so kan E. L. wol ermessen wie sich das zusamen schicken wurde, das mich besser vermieden dünkt. Und > so hets mit denen von Wirtemberg, sorg ich, deszhalb auch vast >>dieselbe Gelegenheit: » Arnoldi, Hist. D. p. 210. Il y a aux Archives une Lettre Papale du 4 mars 1531, permettant au Comte et à son épouse de faire gras les jours défendus († MS.). - Arnoldi dit avec raison: «Es ist ganz ungezweifelt dasz Heinrich, eine ifriger >> Anhanger Carls und der Religion, in der er erzogen war, keine >Gelegenheit unbenützt liesz den Grafen Wilhelm ebenfalls bei » derselben zu erhalten: » Gesch. III. P. 166.

Le 16 mai le Duc lui écrit; « Nachdem ich euch auch zu >Tillenberg zugesaget ettliche Lutterische Bücher zu schicken, so thue ich euch der so fyl ich ir hab in disser eile bekommen

En 1530 il se rendit à la Diète d'Augsbourg. L'Empereur le chargea de détacher l'Electeur de Saxe du parti Evangélique. Ignoroit-on ses croyances, ou bien vouloiton dissimuler, espérant peut-être, par cette marque de confiance, le faire revenir de son penchant vers la Réforme? En ce cas on fut désappointé: au lieu de ramener les autres au Papisme, il se décida bientôt à embrasser ouvertement la Confession d'Augsbourg.

A son retour il introduisit à Dillenbourg et à Siegen des pasteurs Evangéliques. Successivement il abolit la

»mügen, überschicken, und hoff ich wil damit eynen gutten Christen aus euch machen mit Götlicher Hülff: » 1. 7. p. 167. I semble y avoir eu également plus tard entre lui et le Comte des rapports assez intimes. Dans les papiers de celui-ci nous trouvons la lettre suivante de Luther adressée au Duc et relative à Mélanchthon: << Ich bitte gantz undertheniglich E. L. wolten Magistro Philippo im nahmen Gottes erlauben in Franckreich zu ziehen. Zu solcher bith bewegen mich der ehrlichen frommen leut klegliche schrifft, so dem feur kaum entgangen sindt, undt, auff M. Philippi zukunft, den König mit allem vleisz dahin »bracht das des mordens undt brennens ein endt worden ist. Solt nun den guten leuten ihr trost feilen', möchten die bluthunde »ursachen gewinn die sachen mehr zu verbithern undt mit brennen undt würgen weither fahren, das ich acht M. Ph. kan fast nit wol mit guthem gewissen sie in solchen nöthen lassen. . . . Wer weisz was Gott thun will, welchs gedancken seindt ja alzeit >> höher undt besser dan die unsern.... Unser gebet ist ohn das E. Chf. G. für Goth teglich erbothen, darzu auch in vleyszigen > werck; Derselbige stercke und leite E. Chf. G. mit Seinem heiligen Geiste zu seinem gnedigen guthen willen, Amen. Dinstags nach Assumpt. 1535. E. Chf. G. undertheniger MARt. Luther, » (+ M.S.)

fehlen.

Messe et les autres cérémonies contraires à la Parole de de Dieu. En 1536 il prit part à la Ligue de Smalcalde. C'étoit une détermination hardie pour un Prince auquel la prudence humaine devoit conseiller tout au moins une stricte neutralité.

La violence n'est pas ce qui ébranle le plus aisément la foi. Souvent on y résiste, tandis que l'on tombe bientôt dans le piège tendu à l'ambition et à la cupidité. Les séductions de ce genre ne furent point épargnées au Comte; d'autant plus dangereuses que, sans exiger de rétractation formelle, on essayoit de le gagner d'une manière indirecte.

En 1531, la Maison d'Autriche, ayant pris possession du Würtemberg, lui en offrit le Stadhoudérat. Son frère lui conseilla d'accepter ce poste important, dont il pourroit tirer honneur et profit'; mais Guillaume ne se laissa point amorcer par ces avantages, ne voulant, en aucune façon, prendre part à des actes nuisibles à la cause Evangélique.

En 1532 on voulut le nommer général de l'armée impériale. Refus pour les mêmes motifs.

En 1533 on tacha de lui faire accepter la Toison d'Or. Les Chevaliers juroient le maintien de la Religion Catholique Romaine. Le Roi Ferdinand invita le Comte à venir recevoir les insignes; il s'excusa sur l'impossibilité d'observer fidèlement les Statuts.

Le Comte avoit extrêmement à coeur l'affaire de Catze

Il refusa,

wie es scheint, aus Rücksichten auf Religion: » Arn., Hist. D. p. 215.

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