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>que oncques, et ne vaque office ni bénéfice qui ne passe par ses 1564. mains (MS. B. GR. XIII. p. 345).

...Et certes voyant ce feu que trop allumé, j'ayme mieulx d'oster le bois que de le mectre, pour non le plus enflammer, avec ce que je puis bien mal trouver l'opportunité de parler à Madame à part, car en sa chambre ès audiences qu'elle me donne, tousjours Armenteros est assistant, et en la chambre du Conseil, si icelluy advienne et je me veus quelquefois approcher à elle, incontinent elle appelle les Seigneurs, et tiens que le tout se faict ainsi, pour leur montrer qu'elle ne traicte plus riens avec moi à leur desceu, dont, au dehors le Conseil, la présence d'Armenteros sert pour leur tesmoigner et déclarer ce que je auray négocié vers elle, que me faict plus retenu ès choses que je lui aurois à remonstrer et je use de toute circumspection possible, pour non leur donner occasion à se attacher à moy, et quant au changement dont j'ay escript à ́ v. i. S., je tiens que aultres auront donné à icelle plus certain advertissement, et de ma part je ne vouldrois pas voluntiers faire la chose plus griefve, trouvant bon ce que v. i. S. escript de ne vouloir faire semblant vers elle, ains user de la courtoisie accoustumée, et de ma part je faiz le mesme, et ne suis marry de n'avoir part de plusieurs affaires qui me donneroient ennuy, avec le désir que j'ay de me veoir une fois de tout deschargé ; et, quoyque v. i. S. me anime tousjours au contraire, je ne sçay changer ma déliberation, ne pour parents ne pour nepveux, à qui bien en [conveigne'] de faire comme moy, et vouldrois bien, pour toutes mes poeines de l'âge passé, avoir quelque peu de temps pour compter avec nostre Seigneur mon

I convienue, advienne.

Août.

1564. escot, avant que je desloge de ceste vie; non tamen mihi Août, animus est abrumpere, ains chercer tous moyens de l'obtenir avec le bon gré du maistre, en quoy je voudrois qu'il vous pleust me tant assister....

Le Prince d'Oranges et le Marquis de Berges font tout ce qu'ils peuvent pour achever l'accord des vieilles aydes de Brabant, et j'espère qu'ilz viendront en brief à la fin; mais, pour l'entretenement des garnisons ne aultres services, ils disent qu'il n'y a moyen quelconque, sinon avec les Etats-Généraulx l'on advise quelques moyens généraulx, et est ceste opinion desjà tant persuadée à son Alt. et aux aultres que je n'ose plus ouvrir la bouche, combien que encoires par la dernière despèche sa M. le gouste bien peu, et tiens que, si les aultres Estatz entendront la fin que tiennent les dits de Brabant, ils y condescendront mal voluntiers....

L'on parle entre dents de la venue de Monseigneur nostre Prince(1) au lieu du Roy, mais je ne le croy ny ne seroit ce que convient et, si touttefois il vient, l'on en fera le mieulx que l'on pourra.

De plusieurs coustelz l'on affirme ce que vous escripvez du Duc de Saxe (2), que me faict tant plus penser qu'il soit véritable; je ne voy qu'il y aye pourquoy s'en beaulcoup resjouyr. L'on verra qui prendra le gouvernement du pays en main, et comment, et si les choses n'y vont bien ; peult-estre ne vouldront perdre l'occasion ceulx de Weymar; je tiens que l'Empereur y aura perdu ung bon amy..... Bruxelles, 23 août.

(1) Prince. Voyez p. 301.

(2) Duc de Saxe. On avoit répandu le faux bruit de sa mort : voyez p. 297.

LETTRE XCI.

Le Landgrave Guillaume de Hesse au Prince d' Orange. 1564. Réponse à la lettre 88.

... Wir haben E. L. schreibenn de dato Brussel den 13t Aug. endtpfangen gelesenn.....; werenn darauff nitt ungeneygtt E. L. hinwidder wasz von zeittungenn mitzutheylen. So haben wir aber jetziger zeitt nichts sonderlichs, alleyn wasz unsz der Schwedischen vertragsz-handlung, so zue Rostock verhandlett und unsz vertreulichen zugeschicktt wordenn, davon wir E. L. inliegendt abschrift hierneben übersenden, anngelangt, darausz E. L. zu spüren, dasz es sich dero örtter wenig zum fridden anlassett, und zu besorgenn noch immer dar beschwerlicher und zu mehrer witterung und bluttvergiessen gereichenn werde. Der Almechtig wolle esz, durch Seynem unauszförschlichen rath, gnediglichenn vorkommenn.

Dasz der Röm. Keyser, hochlöblichster seligster gedechtnüsz, mit todt abgangenn, haben wir leider zeittlich alhier erfahrenn.... Und wiewol solcher unzeittiger abgang desz frommen Keysersz unnsz zum grosser bekümmernüsz gelangtt, so müssenn wir unsz doch darmit tröstenn dasz der Almechttige, anstatt irer Ma', unsz hinwidderumb eynnen frommen, verstendigenn, fridtliebenden Keyser (1) beschertt, wilcher ohne zweifel fridt, ruhe undt eynigkeytt, auch rechtt und gerechttigkeytt, im Heyligen Reich zu erhalten, weniger nit als der vorige Keyser, alle vetterliche vorsorge und vleisz anwendenn

(1) Keyser. Le Landgrave et son père avoient contribué à faire élire Maximilien Roi des Romains, en 1562. a L. Philipp beför

Août.

1564 wirdett. Der Almechttige wolle i. M. hieryne glück, heyl, Août, und alle wolfarth gnediglichen verleihen.

Die Bündttnüsz betreffend, so der Bapst, Franckreich, Venetianer und Florentiner mit einander gemachtt habenn sollenn, davon ist alhie auch wol mummelung gescheënn, doch habenn wir nichts entlichs oder gewisses darvonn bis anhero erfahrenn können (1). So ist auch wol zu gedencken dasz die beyde Cardinal, nemblich der von Lottringen und Euer heiliger Priester, samptt irem hellischen Vatter, dem Babst, wo sie wasz anrichten könten die decreta iresz gottlosenn conciliabuli vortzusetzen, dasz sie ann innenn nichts wurden lassen erwinden; wie sie dan auch solchs darausz befindt, dasz bei dem Könnig von Franckreich so hefftig ist angehaltenn worden die maueren E. L. statt Uranien zue schleiffen, sed qui sedet in altissimis Dominus irridebit eos, und derselbige wirdett auch seine Christliche Kirchen vor irenn geschwinden anschlegen, ob Gott wil, wol beschützenn... Datum Cassell, am 24ten Aug.

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»derte bey den Wahlfürsten (besonders Sachsen und Pfalz) aus >> Ueberzeugung und Vaterlandsliebe die Erhebung dieses öster»reichischen Prinzen, durch seinen sohn Wilhelm, für welchen > Maximilian eine besondere Zuneigung gewann. » F. Rommel, I. 555.

(1) konnen. Déjà trois années auparavant, le 20 sept. 1561, Languet écrivoit: «ut autem scias istos motus Gallicos serio esse curae multis, Rex Hispaniae, Pontifex Romanus, Veneti et reliqui IE.schwager. Autographe.

LETTRE XCII.

L. de Schwendi au Prince d'Orange. Nouvelles diverses. 1564.

Monseigneur!.... L'Empereur moderne m'at incontinent requis après le trespas de son père, à qui Dieu pardoin, de luy vouloir servir, alléguant que le Roy nostre maistre m'aye donné congé pour cela pour deux ans. Ainsime suis à cela offert et déclairé, réservant toutesfois le service de sa dite M.; je luy ay demandé que feray un tour jusques au Pais-Bas paravant, si mon promte arrivement en Court n'estoit pas si requis, surquoy suis attendant responce. Et en ce pendant je donneray icy ordre à mes affaires domestiques, lequels sont Dieu mercy en bon estat. La peste nous tourmente par tout, mais en ceste' lieu il a encore assés bone paix.

Le Seig de Neuhausen m'escrivit fréchement et est encore très-désirant que la chose que sçavés passe avant. Il demeurera en mesme lieu auprès cest Empereur, comme auprès le père. V. Exc. pourra bien penser, il me semble, que pour vos frères, qui auront aussi affaire de ce Empereur, et pour plusieurs aultres respects, il n'est à refuser.

Des nouvelles ne sçay escripre grand chose; je pense que nous viverons en bone paix ceste année. Le nouveau Empereur tiendra bientost une diète, il embrasse fort ses affaires et crois qu'il gouvernera singulièrement bien. Il a desja prins trois prédicants singuliers, hors pour sa Court.

>Principes Italici dicuntur recens iniisse peculiare foedus adversus Lutheranos: facerent consultius, si adversus Turcam inirent,» Epist. secr. II. 141.

Lee.

Août.

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