1565. mariage passe avant avecque la Princesse de Loraine, pour en sçavoir la vérité.... De Brusselles, ce xxx juillet Vostre bien bon frère à vous obéïr, GUILLAUMB DE NASSAU. A Mons' le Conte Louyz de Nassau , mon bon frère. LETTRE CXII. Le Comte H. de Bréderode au Comte Louis de Nissau. Indisposition de celui-ci. Mons' mon frère. Je suys esté fort mary d'antandre de " vostre malladye: j'espéreroys que le bon vyn vous seroyt 1565. plus duysable' que l'eau de la fontayne, au moyns je croys Août. que, sy j'eusse léssé le vyn à ceste myengne dernyére malladye icy à ce vyllayn dyquage, que je y eusse léssé les houseaus; vous asseurant que de ma vye ne fus sy prest. Je pansse que je n'estoyt bon assés pour mouryr et que Dyeu n'eusse seu que fayre de mog, quy est l'ocasyon que je me tyens asseure de vostre part que n'avés ancor garde: reguardé seullement de ne boyr trop d'eau, car on s'en[noye]. – Lelyeutenant de la vénerye de Hollande s'an vast vers M' le Prynce, pour mylle tors que ses' bellytres de la Haye luy font journellement, comme verés par ce que il vous montrerat et dyrast, estant journellement ampêché pour antysyper sur toutes autorytés. Je vous prye lenés la meyn que Mons' luy commande, ungne foys pour tout, ce que il luy plest que il an face an cella, et quominant il orast dorénavant à ce régler; aultrement il ny orast jamés fyn et ne cerast non plus respecté que le moyndre (dennemier) de par dessa. Je vous asseure que je me suys byen aultant apercue, sy M' le Prynce luy commande , que il an vyendrat byen au bout. — Je vous bèse les meyns des nouvelles (1) que m'a ( ausy vyn. Je me parte ce jourduy 4 (1) nouvelles. Il s'agit apparemment des succès remportés par les Turcs : p. 396. I utile. 3 comment. 4 Valladolid. 5 sauroient. 3 ces. 1565. vers Vyanne, là où je ne suys esté de sys sepmeynnes; sy je suys vostre , quy me causerat ne vous user de redyctes : Vostre frère et antyèrement vrey amys à vous H, DE BREDERODE, Je vous supplie fayre mes recommendations à la bonne A Mons" mon frère Mons" le LETTRE CXIII. V Le Prince d'Orange au Comte Louis de Nassau. Affaires de famille. SE Sa at CE 9 d *** Le Comte Guillaume, auquel la première partie de cette lettre se rapporte (voyez p. 339), est apparemment frère du Comte Gunther de Schwartzbourg et du Comle Albert de SchwartzbourgRudolstadt , qui épousa en 1575 Juliane de Nassau. C'est elle dont il s'agit ici; voyez la Lettre 118, in f. Le Prince recommandoit, relativement à son frère Henri, une prudence que sa mère et le Comte Jean de Nassau jugeoient illicite. Le Comte Louis étoit probablement de ce dernier avis. (Voyez la lettre 72). «Ludovicus Nassavius quâ erat aelale , quo ingenii »fervore, quo in peregrino imperio observantiae minus studiosus, ode rebus novandis multa quotidie cum Luteranis et Calvinistis pconsilia versabat: tamen quod (nli scribere atque dicere solebat) otot essent tolo Belgio Nicodemi, quà se ratione explicaret, diffivculter inveniebal. » V. d. Daer, p. 177. 1 Le Prince saisissoit chaque occasion d'être utile aux siens Le 28 1565. janvier 1566 il écrit de Bréda à la Duchesse de Parme : asuivant Aout. » qu'il a pleu à v. Alt, estre contente que sa M. pourvoiant le Sei»gneur Conte de Rennenbourgh de la prévosté dé St. Salvador å Utrecht, mon frère le Conte Henri auroit hors' d'icelle quelque »pension, iceluy Seigneur Conte estant venu icy, sommes, soubz le bon plaisir de v. All., accordez par ensemble que chascun an mil donneroit à mon frère 600 florins de 20 patars pièce » (G. yo). Mon frère. J'ay receu vostre lettre par le paige Walstein et suis d'ung costé bien aise entendre que la fontaine vous fait quelque bien , d'aultre costé suis mari entendre le beau sault que avés faict; si fusse esté l'après-diné si bien que Je matin, l'on eusse dict que c'est ung sault accoustumé des Allemans, mais tout vast bien , puisque en estes ainsi échappé. Je veu ce que mon frère Adolf vous escript et, quant à ce qu'ils seriont d'advis que ma seur deusse eścrire une lettre au Conte Guillaume, me samble qu'il est encores trop tempre' et qu'il vault mieulx attendre ancores un peu, pour veoir que chemin que qué cette affaire prenderat; car jé espoir, puisqu'il a tant tardé sans faire oultérieur pourchas, que il sera despuis par quelque ung esté conseillé de laisser l'affair là et de se mestre le tout hors de la teste; néamuings, si l'on entendisse qu'il pourchasseroit davantaige et, aiant entendu la déclaration de ma seur, il vauldroit ancores passer oultre (ce que ne peus bonnement penser), allors certes il serat plus que nécessaire que ma seur luy escrivisse une bonne lettre. Quant en escrire à George van Holl, ne me semble aussi convenir; car moing des lettres que l'on peult escrire à estrangiers de ung tel faict, me samble toujours le melieur et, belgicisme uit. 7 tot. 1565. oires que sont maintenant amys, après leur mort les lettres leur proffit; parquoi il me samble que pour ce coupil haste que . rir en aultre religion, et auleungs me l'ont demandé où il demeur si longement. Mesmes vous amvoie ung extraict d'ung article qu'il y avoit déans une lettre de l'évesque de Utrecht , parquoy la supson est venue si avant et viendrat (1) France, Voyez p. 344. |