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chem strait selbs wolle underhandler sain und mit der 1565 zait zu guter nutzbarlicher concordia brengen; dan, je Août. mehr man darin handelt, colloquia ansetzt, und zu vereinigen sich understet, je weiter man von einander kompt, und je verbitterter die sachen wird.

Ich bedanck mich auch gegen Euch freundlich des mitgetailten berichts, betreffend was der von Egmond bai der Kön. W. zu Hispanien verrichtet; hoff, diewail ire Kön. W. von ihme so viel berichts entpfangen, dasz sie der pfaffen furn.' zu schmecken, Got solle irer Ma* das hertz waiter mit der klarheit Seines hailigen Evangelij erleuchten; darzu dan viel dun wurd, wan ire Kö. W. mit dem Bapst in ein gezenck queme, der appellation sachen halben; dan, wan ire Kö. Wirde an superioritate papae anfangen zu dubitiren, solchs ist primus gradus zum rechten wege des hailigen Evangelij. Got wolle darzu Sain gnade miltiglich verleien, Amen.

Das ich Euch nit ehr beantwort ist die ursach, das ich izo in sieben wochen nit innerhalb landes gewesen, sondern erstlich mainen bruder Landgraff Ludwig s. L. gemhals (1) haimfart hab helffen leisten und darnach fürters zu mainer schwester, der von Wirtenberg witwe (2), ire Libten in iren langwirige kranckhait zue besuchen, bin gezogen, und erst vor wenig tagen wider haimkommen da mir dan erst Euer schreiben saind überantwortet worden: beger derhalben mich desz langen verzugs entschuldigt zu halten und du Euch hirmit dem Almechtigen befe

(1) gemhals. Hedwige de Wurtemberg.

(2) witwe. Barbara, mariée en 1555 au Duc George de Wurtemberg, mort en 1558.

I furuchmen.

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1565. len, mit bit Ir wollet gute correspondentz mit mir zu Août. halten nit underlassen; derglaichen wil ich wieder dhoun. Wasz izo der Salcedo mit seinen hern dem Cardinal von Lotthringen vor ein spiel anfehet, darvon werdt Ir one zweifel gut wissens dragen, sonst wolte ich Euch den gantzen bericht zugeschickt haben; es ist ein frai gesinde da were niemandts. Es saind zaitungen ankom. men, förcht aber die mheren' saien zu gut, das Don Gartzia mit hundert Spanischen galeën Maltam entsetzt, die dürckische armada zum thail verbrant, zum tail in die flucht bracht, S. Elmo wieder erobert und also einen herlichen m' chen sieg erhalten haben soll (1); bit was Ir darvon gewisses habt mich zu berichten.

Des glaichen seind kontschafft einkommen das die Herzogin von Lottringen ir anforderunge an das Königraich zu Denmarck der Kö. Wirde zu Hispanien wolle verkauffen und das sie derselben practica halben in den Niederländen sei: wiewol ich nun schwerlich glaub dasz ire Kö. Wirde einen krieg zu kauffen so hoch begierig, sonderlich iziger zait, so bit ich doch was Ir darvon wissenschaft oder vernommen hettent, mich vertreulich zu verstendigen.... Datum Cassel, 17 Augusti A° 1565.

WILHELM L. z. HESSEN.

Wollet mir main lang geschwetz nit vor übel halten, dan ich hab Euch lang nit geschrieben, darumb ist mir die feder dismals so wait gelauffen; salutate nomine meo alle gute gesellen die ich kenne.

Den Wolgebornen unserm lieben Vettern und

besondern Ludwigen, Graven zu Nassauw, etc.

Zu selbst eigen händen, sonstet nyemants zu erbrechenu.

(1) soll. Cette nouvelle étoit prématurée.

I mähren. 2 Il y a une déchirure,

LETTRE CXIV.

M. de Chantonnay au C' de Granvelle. Conversation avec 1565. le Comte G. de Schwartzbourg (Ms. B. GR. xx. p. 106). Août.

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Aux Pays-Bas plusieurs, voyant la confusion des affaires, croyoient que bientôt le Cardinal devroit revenir. Morillon lui écrit, de Bruxelles, le 9 juillet : « Les saiges commencent à sentir la faulte »que faict vostre absence, n'achevant les Seigneurs rien, que ne scait ce qu'il faict, et s'est faict fort cognoistre'; l'on ne parle »que de vostre retour (MS. B. M. II. p. 64). Et le 29 août 1565: « Aerschot demeure ferme comme un rocq, et cognoit que ce Gouvernement ne peut durer; il m'at compté d'avoir esté depuis trois sepmaines3 lorsque la Ducesse de Lorraine y passa, et qu'il >parlit avec Monbardoy qui luy demanda comme les choses alloient paricy. Disant que les Seigneurs commençoient à se rappaiser et qu'il avoit ouy dire à l'ung des chefs qu'il seroit encores force que le rouge prestre fut entremis aux affaires; mais comme aultres survin»drent qui rompirent le propos, qu'il n'at heu moien depuis pour »sçavoir de luy qui l'avoit dit, que je suis bien seur n'at esté le Prince d'Oranges: il n'y a que bien que le Duc d'Aerschot ayt >ceste impression, que le rendera plus ferme » (MS. B. M. II. 92).

....Je cognois bien l'humeur du Conte qui est fin et caut et cortesan, et d'autant plus l'ay-je aussi voulu payer de cortesance (1); s'il le prend bien, bien soit, sinon, pour le

(1) cortesance. Le 3 sept. M. de Chantonnay écrit au Cardinal : ...Le Comte de Schwartzenburg... montre grande confiance de >moy; mais je prend cela, comme l'on dit, de corsario à corsario. Il est en merveilleusement grand peur pour ce qui touche à celuy qui luy attouche de près, et dit tousjours que, ny son parent, ny »luy, n'ont jamais entendu ces choses, comme je les luy ay conté...» (MS. B. GR. xx. p. 3).

1 ils ne sçavent ce qu'ils font et se sont fait f. c. Le singulier au lieu du pluriel, comme il arrive souvent dans la Correspondance de Morillon, lorsque les Seigneurs, ou tel autre mot en pluriel est désigné par un chiffre. raconté. 3 Indéchiffrable. 4 cauteleux (Lat, cautus), rusé

2 conté,

artificieux. 5 courtois, flatteur.

1565. moings n'aura-il occasion de se douloir', ny son beauAoût. frère (1) aussi, que l'on n'en aye fait compte... Son discours

fut long, et, à ce qu'il me donna clèrement à entendre, il craint que tout le faix des embroilles des Pays-Bas, des liges, signatures, et livrées, ne tumbe sur son beau-frère et que avec le temps v. S. ne luy rende bien verdement le change; tant plus entendant le Conte par moy que le Roy continuoit (2) d'escrire à icelle et qu'il n'estoit vray, ce que il pensoit, que par commandement du Roy elle fut partie des Pays-Bas ; et luy fiz le discours de comment je la persuaday quant je vins à Bruxelles à cest effect, et que ce fut tout ce que se peut achever avec Madame d'avoir congé pour six sepmaines, mais ce m'estoit tout ung, encoires que ce fussent esté trois, car il me suffisoit que v. S partit, attendu les termes que j'avoye entendu se tenoient en France et le danger de vostre personne, non jà pour les Seigneurs, mais de quéchung' qui n'eust heu que perdre et, faisant ung coup, leur eust pensé faire service et grand plaisir... Quant à ce qu'il disoit que v. S. le payeroit bien avec le temps à son beau-frère, que le naturel de v. S. n'avoit oncques esté cogneu tel.... Le Conte me dit que oncques il n'avoit tant entendu de ces choses.... et que, si les Seigneurs l'eussent ainsi entendu, les choses ne fussent venues si avant.... Que la livrée, signatures, pasquilz, et choses semblables ne luy avoient oncques pleu, et n'avoit voulu recepvoir la livrée, laquelle l'on luy avoit présenté, qu'il vat en Flandres, et veult voir comment il vat de cecy. Qu'il cognoit qu'il y aura du mal

(1) beau-frère; le Prince d'Orange,

(2) continuoit. Voyez cependant p. 392.
plaindre (dolere).

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quelqu'un.

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entendu (1) entre son beau-frère et M. d'Egmont, lequel à 1565.
bien faict ses affaires en Espagne, et que Phintzing a escript Août.
au Conte que Egmont avoit parlé là fort honorablement

tousjours de v. S. et ne souffroit que l'on en parla aultre-
ment.... Et pour ce qu'il disoit que v. S. avoit escript beau
cop de plainctes contre le Prince, que c'estoient abus, et
mesmes quant à la Religion, car je sçavoye que en ce cas
mesme avec occasion v.S. avoit faict bon tesmoinguage(2) de
luy par escript, et debvoit estimer le dit Conte que v. S. n'est
si legière de parler, pour ce que les Princes qui réfèrent
ce que l'on leur a diz, sont creuz sans autre tesmoignage,
car l'on ne les peult prendre à la parole; moings auroit
v. S. escript chose que, luy estant remise devant, ne peut
estre soustenue, ou luy peult causer des ennemis. Quant
à ce qu'il disoit que le Prince se douloit' que l'on eust
parlé en Conseil de sa teste, que cela ne se trouveroit, et
puisque cela estoit passé en Conseil, que l'on interrogât
ceulx qui estoient présents. Le dit Conte me demanda fort
quant Monsieur nostre Prince (3) viendroit ; je luy respon-
diz que jusques à maintenant je ne croyoye qu'il viendroit

(1) malentendu. Le 13 août Bave écrit au Cardinal: il n'y a pas
trop grande amitié entre le Comte d'Egmond et le Prince d'Orange.
»Si M. d'Egmond n'étoit si étroitement lié avec les ST, il chercheroit
»à rompre, quelque bonne mine qu'il leur fasse » (MS. B. GR. xx.
p. 170). Le 24 août Morillon : « L'on s'apperceoit de jour à aultre
que l'affection et amytié et hantise entre Egmont et Oranges se
»resfroydit» (MS. B. M. II. p. 90). Et le 4 déc. Bave: Nul des
»Seigneurs n'ose estre le premier qui rompra la ligue, encore que
»plusieurs en voudroient avec honneur estre dehors » (MS. B GR.
XXI, p. 174).

(2) bon tesmoingnage: voyez p. 52, 53,65.

(3) nostre Prince: voyez p. 301.

I plaignoit.

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