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sçavoir ses discours, car il en at plusieurs qui pensent 1565. que tout ce qu'il faict que c'est contre nous aultres. Je November. vous prie vous enquérir le plus que porrés et le plus secrétement, car si il seroit ainsi, il y fauldra mestre remède et en temps. J'ay veu ce que m'escrivés touchant ce que avés faict à Marbourg, et m'at samble fort bien vostre considération, mais de en escrire au Lantgrave, avant que j'ay quelque certitude du consentement de la Royne de Navare, ne me samble convenir. Je désirerois bien sçavoir, quant vous en parlastes de ma volunté de achapter Engien pour tenir ma promesse (1), si ilx trouvèrent bons le dit achapt, ou si ils parloient de mieux aimer que je le achaptisse quelque chose en Allemaigne, et véant que vostre retour serat de brief, remesteray ceste affaire pour allors. Quant au mariage de ma seur Madalena, suis bien d'opinion qu'i se fasse, parquoy le remés, quant à moy, à Madame ma mère et à vous aultres de donner une telle responce au Conte de Holoch (2) comme trouverés convenir; je pens aussi que ma seur se contenterat de ce que Madame nostre mère et vous aultres luy conseillerés et ferés. Il m'a mervilleusement despleu de la mort du filx aîné de l'Electeur de Saxe; car je crains que, pour, le gran regret qu'il en aura receu et pour la fâcherie, qu'il ne tombe en quelque maladie; si nous porrions tant faire qu'il nous volusse donner ung de ces trois esvêchiés pour mon petit filx (3), comme son filx les at eu, nous viendrat mervilleusement à propos. J'espèr qu'il se trou

(1) promesse. Voyez p. 99, in f.

(2) Holoch. Wolfgang, Comte de Hohenlohe, épousa, le 13 janvier 1567, la Comtesse Madelaine de Nassau,

(3) petit fila. Voyez la Lettre 99.

1565 verat à ceste diette en personne, allors aurons bien bon November. moien de en taster quelque chose et aussi du prest qu'il nous vauldrat donner pour l'achapt d'Engien; par quoy me samble mieulx le remestre pour allors. Madame ma mère me escript aussi du mariage de ma seur et du Cont Holoch; je luy en escris le semblable: elle me touche aussi ung mott de mon frère Henry; je lui en respons aussi, comme il me samble qui convient pour son bien; néamoins le tout à correction d'elle et de vous aultres. De masseur Juliana ne luy ay de rien parlé et me' le moings se mester en escritures que c'est le melieur ; toujours viendrat l'on temps assés, quant l'on verrat qu'il pourchasserat davantage, ce que ne peus bonnement croire, pour ce que avons escrit au Conte Schwarzenbourg; et s'il vint ou ung aultre, ne leur fault tenir long propos, ains le coupper court, comme je pens faire de ma part, je ne sçay toutefois si Madame ma mère luy en aurat escript, je pens qu'elle luy aurat faict responce: si ainssi est et qu'el aye aussi faict une lettre au Conte Guillaume, l'on luy porrat amvoier. Je suis mervilleusement esbaï que n'avons nulles nouvelles du Conte de Schwartzenbourg, je ne sçay si il est vif ou mort: si vous entendés quelque chose, vous prie me le mander.... De Brusselles, ce 2 de novembre 4o 1565.

Vostre bien bon frère à vous faire service,

GUILLAUME DE NASSAU.

A Mous le Conte Louys de Nassau,

mon bon frère.

Ici finit la page, mais il est probable que par une déchirure un ou deux mots ont été emportés: peut-être semble.

⭑ LETTRE CXIX.

Le Prince d'Orange au Comte Louis de Nassau. Nouvel. 1565.

les d'Espagne.

** Depuis quelque temps on répandoit le bruit du remplacement prochain de la Gouvernante par son fils ou par sa bellefille, la Princesse de Portugal. Le 7 septembre, M. de Chan Lonnay mande au Cardinal: L'on murmure jà pardeçà que M. »la Duchesse de Parma doibt instruire son fils aux affaires et que, Destant marié, luy parent et sa femme parente, il demeurera Gou>>verneur avec le temps.» (MS. B. GR. xv. p. 18). Cependant le 27 oct. il écrit: « Je ne vois nulle apparence que le Prince de Parme devienne Gouverneur des Pays-Bas, et croy que, s'il fauldra emploier ung homme aultre que le filz du maistre, ce seroit plutost D. Jéhan » (MS. B. GR. xx p. 223). On ne désiroit point ce changement. Bordey écrit au Cardinal le 26 mai: « Quant >au Prince de Parme, je ne puis autre chose juger de lui, sinon » qu'il a rapporté une nourriture d'Espagnol par trop. Et à la longue se fascheroient les Seigneurs de pardeçà de si grande arro»gance (1). Aussi, après le premier compliment, peu de ces Seigneurs »le hantent, et jugeroit que son Alt., selon ce que se voit, l'en>tretiendroit plus tost en cela que de l'en retirer et luy remonstrer >>de faire autrement... » (MS. B. GR. XVII. p. 110).

On faisoit de grands préparatifs pour les fêtes du mariage. Le 16 oct. Morillon écrit : « ...Il y a deux jours que Madame ne faict que >plorer par deux et trois heures au coup. Je ne sçay si c'est que le »Roy luy at escript choses que ne luy plaict, ou s'il y a du mal constent du Duc, pour la folle et oultrageuse despense des nopces, dont non seullement luy, mais la Noblesse et le peuple se moc»>quent, ou si c'est pour les deux ensamble, mais tant y a que »l'on sçait à parler par toutte la ville de ceste plorerie » (MS. B. M. 11. p. 126). Le Duc est sans doute le Duc Octave, père du Prince de Parme. Le 10 oct. l'on écrit au Cardinal: « Bruxellam venit >Octavius Farnesius qui summâ laetitiâ, applausu, et alacritate a

(1) arrogance. Voyez p. 394.

Novembre.

1565. nostris Proceribus, Principe Orangio, etc. fuit exceptus ... Novembre. (MS. B. GR XVII. p. 147).

Lieber bruder... Nhun haben wir durch einen Courier den kauffleuten zustendig, ettlich schreiben entpfangen, darausz wir vernemen wie ire M' in gedachten sachen sich noch nichts resolviert, noch entschloszen; deszen wir uns nit wenig verwundern, angesehen der gnedigen günsten und zusagen von irer M', kürtzlich dem wolgebornen unserm lieben schwagern, Grafen von Egmont, wie E. L. bewust, erzeigt und beschehen. Es vermelden aber gedachte schreiben das ire M' gentzlichs willens und vorhabens sey, auff den zukünfftigen sommer, selbst per sönlich an diesze ort zu kommen und solle iren weg durch Italien nemen, mit mit sampt dem jungen Prinzen, welcher

von dannen abscheiden und wird auff Wien in Oesterreich an Kay. M' hoff sich verfügen, daselbst mit derselben ältisten dochter den heyrat zu volustrecken und die hochzeit zu halten; aber Kön. Ma' ausz Hispanien strack ausz Italien gegen den Grapüntern, durch die Grisons und Savoyen, iren zug nemen und also hieher ankommen, gegenwertig persönlich alles zu verordnen, auch die Princesszin von Portugal, anstat hochgedachter Herzogin von Parma, itziger Guvernantin, einzusetzen und zu bestettigen. Es soll auch der Printz von Hispanien, gleich wie vorhin, 16 pf. obs, also itzunder 4 pf.trauben, gesszen und darauff zwén wasser-trunck gethan haben, darausz er in schwacheit gefallen und kranck worden seye (1)......

Die portugalische flotte und schiffart belangend, zeigt an Boyssot, so mit von hinnen in Portugal geschifft und

(1) kranck worden seye. Ce qui certes n'est pas élonnant. Le

en

gestern alhie zu post ankommen, wie sie der 24th Sept.seyen 1565. zu Lisbone abgeschiffet... So es inen wol gehet, seind wir Novembre. iren zum end dieses monats wartend.... Brusszel, 2 Nov. (1).

E. L.' gantz guttwilliger bruder,

WILHELM PRINTZ ZU URANIEN.

Den Wolgeboren Hern Ludwig, Grafen

zu Nassau etc.... zu Dillenbergh.

Strada,

" Sub initium Novembris Flissingam appulsa est classis. I. 193. Les noces de la Princesse de Portugal avec Alexandre Farnése, destiné à jouer plus tard un si grand rôle dans les Pays-Bas, eurent lieu peu de de jours après. Ce mariage, la fête de la Toison d'Or, et les noces de Monsieur de Montigny avoient attiré à Bruxelles presque toute la Noblesse. In ludos ac pompas effusa Belgarum »Nobilitas est. Verum post hilaritatem nuptialium dierum, sponsis De Belgio digressis, quasi cessantibus induciis, ad dissidia rediere.» 1. l. 194.

LETTRE CXX.

L. de Schwendi au Prince d'Orange. Campagne contre les Turcs; intentions de l'Empereur quant à la religion.

«Den Aufstand in Siebenbürgen hatte, 1565, Maximilians trefflicher Feldoberster, L. Schwendi, glücklich beendigt. Pfister, Gesch. der Teutschen, IV. 320.

Monseigneur! Je supplie v. S. de me pardonner si ne

29 sept. M. de Chantonnay écrit au Cardinal. D. Carlos estant au bois de Ségovie, voulut faire à pied deux lieues; il y a gagné une ›fièvre » (*MS. B. GR. xx. p. 96).

(1) 2ten Nov. Cette lettre et la précédente ont la même date: l'une est autographe et en partie confidentielle; l'autre écrite de la main d'un sécretaire, après l'arrivée inattendue de plusieurs nouvelles,

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