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1560.

Décembre.

que yo confiesso que no es todo quanto se devria con razon, mas es quanto, sin hazer peor, se puede, y es assi que y delo antigo, y delo nuevo movido por causa delos vezinos hay harto mal, mas no se puede executar come se querria el remedio.... Brux. 6 déc.

+ LETTRE XXVa,

La Duchesse de Parme au Prince d'Orange. Elle désire fort son retour (G.).

*

Le Roi François II fut, le 5 déc. « soudainement emporté de »ce monde, sur le poinct que ceux de Guise ne doutoient nullement que leur grandeur ne fust establie à jamais: » De Bèze, I. p. 401. Il laissoit pour successeur Charles IX enfant

Mon Cousin! Ce m'a esté bien grand plaisir d'entendre, par voz lettres du 3o du mois passé, le progrez de vostre voiaige, et que, s'estant si bien achevées et en si bonne compagnie les nopces du Conte de Schwartzberg, vostre beau-frère, vous soyez en délibération de, après avoir visité le Duc Auguste et entrevenu aux nopces de la fille(1) du Conte George de Mansfeldt, que se feront tost, vous mettre en chemin pour retourner; et certes, comme il y a longtemps que vous estes party et que tous les jours surviennent choses d'importance, et tant plus, estant, comme vous aurez entendu, survenu le trespas du Roy très-Chrestien, avec le contentement que ce m'est de vous avoir tousjours en présence, je désire singulière

(1) fille. Anne, fille du Comte Jean-George de Mansfeldt, mariée le 15 déc. 1560 à Jean-Philippe de Leiningen-Dachsburg,

ment vostre retour, et lors espéré-je d'entendre plus par- 1560. ticulièrement ce que vous aurez jà entendu et descouvre- Décembre. rez encore de l'estat présent d'Allemagne, et mesmes du costel de Saxe, la volonté et inclination des Princes et aultres personnages de sorte, tant ceulx qui sont pensionaires de sa M. que ceulx qui ne le sont, pour, avec vostre advis et communication, adviser sur ce que de ce costel se pourroit faire plus à propoz de ce qui convient au service du maistre, pour lequel je suis certaine qu'à vostre accoustumé, vous aurez faict et ferez aux lieux où vous vous serez treuvé, tout le bon office possible . . . De Bruxelles, le 22 déc. 1560.

Le Prince rendit visite à l'Electeur Auguste. Le 17 déc. 1560, remerciant l'Electrice für die in Dresden erwiesene Gnade und Freundschaft, il ajoute: a wie wohl ich E. L. im letsten Abscheit der bewuszt sach balben gepetten, so hab ich doch nit künnen underlassen E. L. mit dissem kleine Brieffle gantz underthänig zu ersuchen, mit bit Sie wolle Ire die bewuszte sache lasse bevolen sein, und helfen das beste darinne thun, damit es balt geschehen möchte, uff das ich einmal der martel möcht abkommen. Denn wenn E. L, wuszten wie mir das wörmlein dach und nacht das hertz durchfrieszt, so wert Sie sunder zweiffel ein grosz mitleiden mit mir haben; und thun hiermit E. L. in dem schutz des Allmechtigen in gesuntheit » bevelhen. —E. L. allezeit undertheniger williger Diener in ehren, W. Printz zu Uranien: » Hist. Tasch. p. 99. Et huit jours plus tard, de Sondershausen, à l'Electeur: «E. L. F. Gn. gesundheit ⚫haben ich neben den andern Heren so dicke und offt getruncken das ich mich letzlich schier auf E. L. F. Gn. gesundheit eine schwachheit erwerckt und geursacht haben sehn musz: » l. 1.

LETTRE XXVI.

1561. Le Prince d'Orange au Comte de Schwartzbourg. Retour; affaires de France.

Janvier.

** On s'étoit hâté de relâcher le Prince de Condé. La Régence, qui sembloit devoir appartenir au Roi de Navarre, fut, par son irrésolution et sa foiblesse, déférée à la Reine-mère. Le Connétable de Monmorency se joignit bientôt au Duc de Guise et au Maréchal de St. André; de sorte que les conséquences de la mort du Roi furent moins favorables aux Réformés qu'on ne l'avoit cru. Voyez p. 96, sq.

Mons". Aiant la commodité par ce porteur de vous mander de mes nouvelles, je n'ay volu délesser de vous advertir comme je suis arrivé issi en bonne santé, combien que ay faict assés de désordre sur le chemin, comme vous aurés le tout plus amplement entendu par vostre frère Grave Hans Guntert. Je vous asseur que je me treuve issi bien seulet', despuis que suis parti de vostre compaignie, et ne sçay oblier la bonne chière que nous avés faict. Je me souhait arrier après de vous, tant pour vous veoir, comme pour estre plus près de fraielle Ainge3. Jé gran désir d'entendre ce qui ce ast passé à ceste journé de Nauenbourg (1) et mesmement les propos qui sont passé entre le Lantgrave et le Duc de Saxe touchant mon mariage. Je ne me sçaurois assés louer de tant de favorables et amies lettres que le Duc m'ast escript despuis mon partement, par lesquelles il me déclaire de plus en plus sa bonne volunté. Je ne suis ancores esté à la Court, car pour quelques affaires je suis allé (1) Nauenbourg. Voyez p. 77.

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ung tour en Holande, de sorte que pour le présent je ne 1561. scay rien der enouveau, car tout chose est quoy' issi. De Janvier. France l'on dict que Monsieur de Vendosme(1) et le Conestable gouvernent le tout et que ceulx de Guise ont perdu beaucoup de leur crédit, combien qu'ils sont ancores au gouvernement: il l'on faict assampler leurs Estas, mais jusques à maintenant l'on ne sçait ce qu'ilx auront résolu. J'espèr par mes premières je vous advertiray de plus de nouvelles, parquoy feray fin de ceste...... Datum' Breda, ce 30 jour de janvier l'an 61.

+ LETTRE XXVIa.

Granvelle, Evêque d'Arras, au Roi. Evêchés; mariage du
Prince d'Orange (MS. B. GR. VII. p. 51).

En lo delos Obispados scrivi aun conla postrera ocasion, y quanto mas se dilata el despacho, mas crescen las dificultades, porque ganan tierra los contrarios, y por no tener nada en la mano conque resistirles, se puede hazer poco en favor delos dichos Obispados, sino responder en las coyunturas que se ofrecen, àlas dubdas que se siembran por imprimir mal el pueblo y vengan, o no, las bullas de Roma, creo que llegando las cartas de v. M. de mano propria para el Principe d'Oranges, y para el Conde d'Aigmont, sera menester dar selas, y juntamente con ellas informarles mas particularmente de todo lo que hay, y si antes deste tiempo viniessen las bul(1) M. de Vendosme; le Roi de Navarre.

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1561. las, de que tengo todavia poca esperança, viendo como lo Février, toman en Roma, seria menos mal, y procurariamos de

intentar el negocio, para ver quienes se querrian abiertamente oponer, y con que fundamento, con procurar que porfiando se llevasse adelante, si se pudiesse.

El dicho Principe d'Oranges es buelto à su casa, y esta esperando passo para Hollar.da, para hallarse enla junta de aquellos Estados, y procurar el servicio de v. M., enque se muestra harto prompto el me ha scripto lo que v. M. vera por la copia, por donde se vee claro que el casamiento està concluydo; no sé si todavia le pornàn Alemanes en ausencia embaracos, como muchas vezes acontesse, y mas quando personalmente el Landgravio havrà hablado con el Duque Augusto, haviendo se opuesto al dicho casamiento por lo dela religion, como v. M. havrà entendido, y parece que podria hazer con mas fuerça la dicha oposicion, quando hayan concertado lo que tractan en Nambourg. Yo cierto quisiera mucho que no se hiziera el dicho casamiento, por todos los respectos que en ello se han considerado desde el principio, mas ya seria tarde para contradezir, y yo todavia espero dela bondad y virtud del dicho Principe que no bastarà todo esto para apartarle dela verdadera religion, aunque me da pena que, hallando desto de la religion en lo que me scrive, habla de se, ay no dize nada dela Señora.... 4 de hebrero, de-Brussellas.

A cette époque Granvelle, que le Roi pressoit déjà d'accepter l'Archevêché de Malines, fut élevé au Cardinalat. Durant plusieurs mois encore il refusa ces honneurs. Et non sans motif. Une faveur si marquée, de la part, et du Roi, et du Pape, accrédita les soup

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