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1561 dehue cognoissance, et que du dict commerce peut provenir Février. non d'aultre la prospérité d'iceluy, toutefois l'on y porfia et y vouloit-on donner à entendre que les Estats l'avoient consenti, que ne se trouva, mais bien par crainte et avec ruse. [Lors m'est long] je dis aucuns à tirer à ce que consentissent aulcune chose »dont par argument sophistique l'on vouloit persuader qu'ils Deussent indirectement consentu les dicts impositions, que ne fust jamais leur intention, comme ils ont hien monstré, et pour penser soustenir ceste faulte, et donner à entendre que ceste imposition n'estoit la cause de la dicte altération, l'on l'a pensé jetter sur les nouvelles éveschés, l'érection desquelles despleu véritablement »à aulcuns des Estats, et mesme l'union des abbayes, et l'on a voulu persuader aucuns que je fusse autheur de ceste nouvelleté, mais le imputant à ambition, comme si par ce moyen j'eusse prétendu »à l'archevesché de Malines, mais en ce nul ne me peut donner meil»leur tesmoignage que sa M. propre et je l'ay, escript à moy de la main de sa M. propre, respondant sur ce que je me plaignois de ce que l'on me chargoit de ceste invention; et par sa lettre sa M. me dict que l'on me faisoit grand tort, confessant que en cette négociation elle s'estoit caché de moy, d'aultant que les aultres et trois Évesques que nous estions lors et moy le contredisions, comme il estoit >vraysemblable, pour que il est plus honorable estre und de quatre que ung de dix-sept, et n'avoir besoing de ce titre pour croistre de adignité, estant yà Cardinal avec l'Évesché d'Arras; et quant au prouffit je feroy appatoir qu'au revenu que je y ay receu perte notable, et n'auront oblié sa M. et Mad. de Parme, combien de fois »et combien long temps jé refusé d'accepter Maline, et avec quel » terme et persuasion l'on me persuada de l'accepter à mon très»grand regret, car je prévoyois fort bien de quelle qualité estoit »cette nouvauté. S'il estoit bien ou non dresser ces éveschés, je le laisseray débactre; il me suffit que je n'y eus part, ny ne m'en parla oncques sa M. que à son partement, après les bulles despeschées, que lors elle fit avec moy la mesme instance que avec Madame de Parme à feu l'Evesque de Liège de Bergues, que Douffrit beaucoup, que fut que nous voulussions ayder à ceste asaincte oeuvre et non la contredire; et je m'asseure que l'intention

ide sa M. a esté fort bonne, et que, si selon icelle l'on procédoit, 1561. elle seroit bonne, et si pour les causes qui le meurent à procurer Février. ›la dicte union des abbayes, et c'est que l'on la contredit encore, et que aucuns qui debvroient ayder l'intention du Roy et mesme Espagnols, pour donner peult-estre à entendre que ce fut le fondement des derniers troubles, ont sollicités la contradiction, et ayder et monstrer de vouloir traverser à icelle, et y en y a tesmoignage notoyre, mais réalement les derniers troubles sont fondés sur les nouvelles contributions et ont continués pour le mauvais gouvernement, foules et cruaultés incroyables dont l'on a usé pour l'hayne entre les nations, et pour prétendre à l'observation des priviléges des pays, qu'est un point que les Castillans, en leur pays, et aultres d'Espagne ont aultant pour recommandé, quoy » qu'ils disent de leur affection envers leur maistre, que ceux des Pays-d'Embas dé leur, et que qui y touchcroit, ils ne salvereroient moyens, tesmoins les dictes Communautés, et ce que se passa aux Courts' de Tolédo l'an 38, et ce que tous les jours l'on voit aux Royaumes d'Aragon, Valence, Catalongne, et le mesme au Royaume de Naples, ny partant sont tenus les Siciliens pour rebelles, ni se doibt pour ce le Prince irriter contre eux. Or je laisseray ce propos, que ne [sert] que incidamment à ma [nation] 'présente, et quant quelqu'un voudra mettre la main à escrire Ice qu'est passé en dix ans au dict Pays-d'Embas, il n'aura faulte de matière, pour faire connoistre le tort que en plusieurs endroits ›l'on a faict aux dicts Pays et faire connoître d'où proviennent les désordres, ce que les a fomenté et accreu (+ MS. B. GR.

XXXIII, p. 275).

Comparez les Lettres 797 et 834.

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* LETTRE XXVII.

Auguste, Électeur de Saxe, au Prince d'Orange. Il consent

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au mariage, malgré l'opposition du Landgrave.

Au commencement de 1561, un grand nombre de Princes Protestants se réunirent à Naumbourg. Les opinions Calvinistes,

1 Cortés.

1561. dominantes dans le Palatinat, ayant excité une opposition trèsFévrier. vive en Allemagne, on croyoit devoir (surtout au moment où le Pape se disposoit à reprendre les erres du Concile de Trente) mettre un terme à cette désunion. Déjà en avril 1559, le Landgrave Philippe écrivoit au Duc Jean-Fréderic de Saxe: « Wir bitten Gott dasz die wege möchten fürgenommen werden dasz wir alle die diesser evangelischer Religion anhängen, zu einhel»ligem verstandt in der spaltung khommen mügen; welches war»lich hoch vonnöthen sein wirdet, dan in kurtzen Jaren ein » Concilium wirdet auszgeschrieben werden: » v. Rommel, Ph, der Gr. III, 309.

.....Unser freundtlich dienst, hochgeborner lieber Oheim. Nachdem wir mit E. L. inn Irem abschiede freundtlich verlassen, derselbenn auch seit der zeitt zugeschriebenn das wir E. L., nach volendung des Naumburgischen tags, unser gemüth in Irer heiratssach halbenn und was darinnen fernner fürlauffenn wurde, freundtlich zu erkennen gebenn wollten, als mögenn wir E. L. freundtlich nicht verhaltten das uns unser freundlicher lieber Vetter, Lantgraff Philips zu Hessenn, unter dem 13 Januarij, und also noch eher dann sich s. L. auff die reise nach der Naumburgh erhaben, geschrieben und unsz zum höchstenn vermahnet und gebethenn diese heirat mit E. L. nicht vor sich gehen zu lassenn, und s. L. nit zu vordenckenn das sie inn solche heirat, ausz ursachenn die s. L. uns durch unsern Cammer-secretarium (1) hette zu gemüth fürenn lassenn, nit bewilligen köndten, auff welch schrei

(1) secretarium; Jénitz. Lui et Knuttel «< quälten mit ihren »Vorstellungen den krank im Bette liegenden alten wunderlichen »Herrn so, dasz dieser heftig auffuhr und erklärte, er wolle nun >>nichts mehr hören und sich lieber erwürgen lassen als einwilligen: » Hist, Tasch. 1836, P. 97.

benn wir s. L. unbeantworttet gelassenn. Wie nun s. L. 1561. etzliche tage nach uns kegenn' der Naumburg kommen, Févrer. hetten wir uns gentzlich vorsehenn, s. L. wurde mit unnsz von dieser sach gerehdet habenn. Es haben aber s. I» (ungeachttet das wir dasz Fräulein derhalben mit unsz genommen) disz handels, weder kegen unsz, noch unser freundtlich liebenn Gemahl, oder auch dem Fräulein selbst, welche s. L. doch sonst angesprochen, mitt keinem wortt nichtt gedachtt noch erwehnet (1). Derhalben wir dan auch bedenckenn gehabtt s. L., über unser albereit vielfältig geschehenn ersuchenn, fernner zum ersten anzusprechen, sonderlich dieweil wir aus derselben schreiben verstandenn, das s. L. nit darzu geneigtt und wenig dardurch zu erhalttenn seindt; also beiderseits unerwenther sach von einander geschiedenn. Als wir aber wiederumb anher inn unser hofflager kommenn, habenn s. L. uns, von Eckersberga aus, ein schreiben bei irem reitendten bothenn hernach geschicktt, darinnen s. L. ire vorige meinung nach lenge widerholet und ausfürlich angezogen, das s. L., sonderlich der religion halbenn, dann auch von wegen der ungleichenn geringenn kegenvormechtnüs und des Fräuleins künfftigenn kinder erniedrigung, diese heirat keines wegs rathenn, noch willigenn köndtenn. Und schliszlich mer dann ein mal, umb Gottes willenn, gebethenn diese heirat abzuwenden und nit für sich gehenn zu lassenn. Wann wir uns aber zu erinnernn wissenn was wir derhalben mitt E. L. vor

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(1) erwehnet. Le Landgrave répond: Da unns nun E L. oder Ire rethe darann erinnert, hetten wir's herzlich gernn gethann. » V. Rommel III. 322. Voyez ci-après la Lettre 30.

1 gegen.

1561. dieser zeitt handeln lassenn, sonderlich aber das letz Février. tere mahl alhier derselben freundtlich versprochenn und

zugesagtt, so seindt wir, ungeachtet aller fürgefallenen
ungelegenheitt und verhinderung, nochmals erbottig
und bedacht demselbenn allenn unsers theils fürstlich
nachzusetzen und gebürliche würkliche volge zu thun.
Wir seindt aber darkegenn auch der freundlichen un-
zweifflichenn hoffnung und zuvorsicht, E. L. werde sich,
inn obberürttenn beschwärlichenn artickeln, sonderlich
die religion belangend, kegenn uns widerumb dermassen
verträulich ercleren, unnd auch kegenn dem fräulein vor-
haltten, damit das fräulein an irer seelen heil und wolfart
nit gehindert, sie auch umb soviel desto mehr bei freundt-
lichem gutten willenn kegenn E. L. erhalttenn und unsz
inn dem nichts vorweislichs möge auffgerücktt, noch
zugemessen werdenn.... Soviell aber die zeit desz beilagers
belangt, wissen wir.., aus vielenn bewegendenn ursachenn,
vor Bartholomei nechstkünfftig nit darzu zu kommen
dann wir seindt bedacht unsere herrenn und freunde in
städtlicher antzahl dartzu freundtlich einzuladen und dem
fräulein ein solch fürstlich beilager auszurichtenn, das
es beidenn E. L. rühmlich und ehrlich sein soll; zweiffeln
auch nit dieweil es noch ein geringe zeitt, E. L. wer-
gar
werdenn derselbenn mit gedult erwartten und freundlich
damit zufriden sein... Dreszden, 17 Februarij Ao 61.

AUGUSTUS Churfürst.

Dem hochgebornnen... Hernn Wilhelmenn,

Printzenn zu Uranien....

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Zu s. L. selbst eignen händern.

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