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rage électrique des automobiles ont été passés en revue, d'une manière impartiale. Dire quel est le meilleur d'entr'eux serait tâche malaisée. Tous les dispositifs cités ont reçu la sanction de la pratique et ont fourni en général des résultats assez satisfaisants. Ils présentent cependant encore des défauts, et, en toute franchise, on peut dire que le problème n'est pas entièrement résolu. Beaucoup de solutions proposées sont très élégantes et approchent de fort près de l'idéal. Mais aucune n'est actuellement à l'abri de critiques justifiées. Un électricien anglais, quelque peu humoristique proposait de diviser en deux catégories les systèmes employés dans l'une il rangeait ceux qui échauffent un embrayage et dans l'autre ceux qui abîment une batterie. Sans admettre complètement cette façon de voir, il faut néanmoins noter qu'elle a un fond vrai. Le rôle de beaucoup de dispositifs, en effet, consiste à trouver un débouché pour l'énergie en surplus créée par la machine, quand elle tourne à une vitesse plus grande que celle absolument nécessaire pour l'obtention du voltage normal.

Toute la difficulté venant de ce que l'on veut entraîner la dynamo par le moteur principal, certains inventeurs ont préconisé l'emploi d'un petit groupe indépendant. Cette disposition offre de nombreux avantages. Elle permet d'établir la dynamo pour une vitesse économique conduisant à un bon rendement et laisse. beaucoup plus de liberté pour sa construction. La batterie peut être totalement supprimée, ce qui certainement est un avantage appréciable. Par contre, on a alors sur la voiture un moteur de plus à soigner. Mais, étant donnée la très faible puissance qu'il doit fournir, sa construction et partant son entretien peuvent être fort simplifiés. Le type de générateur qui conviendrait le mieux dans ce cas, serait la magnéto. Elle possède en effet la propriété précieuse d'être auto-régulatrice à

toute charge, la réaction d'induit venant contrecarrer le champ des aimants, quand le débit croît. Le seul inconvénient qui puisse être à craindre serait que le flux magnétique n'aille en s'affaiblissant à la longue et ne mette assez vite la machine hors d'usage. On peut objecter que l'on n'a pas observé la chose avec les magnétos d'allumage. Seulement, il faut remarquer que tout ce que l'on demande pour cet usage, est d'avoir une bonne étincelle. Celle-ci peut rester excellente, même avec un affaiblissement du champ intolérable pour la production du courant devant servir à l'éclai rage. Pour être fixé sur ce point, il serait indispensable de procéder à des essais.

Quelle sera la solution qui s'imposera dans un avenir plus ou moins rapproché? On ne saurait le dire en ce moment. Il est probable que l'expérience qui a déjà fait réaliser tant de progrès dans l'automobile, et a conduit insensiblement à l'unification de toutes les pièces importantes pour s'en tenir au type le plus convenable, indiquera ici encore la voie à suivre. Quelle qu'elle soit, il est certain qu'elle conduira à ce principe de n'avoir sur la voiture qu'une seule et unique source d'énergie électrique, servant pour tous les usages l'éclairage, l'allumage des gaz dans le moteur et, probablement aussi, assurant la mise en marche de celui-ci. De plus, le générateur idéal de l'avenir n'utilisera pas d'accumulateurs, toujours encombrants et coûteux. Les efforts des constructeurs s'orienteront-ils vers le groupe indépendant? Peutêtre; des essais ont déjà été entrepris de ce côté, mais jusqu'à présent ils ne sont pas encore sortis de la période expérimentale.

MAURICE DEMANET,
Ingénieur-Électricien.

ORIENTATIONS NOUVELLES

DANS

L'ÉTUDE DU MÉTABOLISME ANIMAL (1)

(Suite)

SECONDE PARTIE

LE POINT CULMINANT DU MÉTABOLISME ANIMAL :
L'ASSIMILATION

2. Le minimum azoté (suite).

a) La détermination numérique du minimum azote. Le premier problème qui se présente ici au chercheur est évidemment de découvrir la valeur du minimum azoté. Comme nous le faisions remarquer un peu plus haut, la solution de ce problème, loin d'épuiser la question qui nous occupe, n'exprimera encore qu'un fait brut, résultat immédiat de dosages comparés. Nous savons déjà que l'organisme peut se maintenir en équilibre azoté, malgré des variations très amples de la quantité d'azote ingérée : il s'agit ici uniquement de déterminer la valeur minima des variations encore tolérées.

Il n'y a guère de recherches significatives à signaler avant celles de Karl Voit. Elles portèrent d'abord

(1) REVUE DES QUEST. SCIENT., 3a série, t. XXIII, 20 avril 1913, pp. 438-491.

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sur des animaux. Voit crut pouvoir en conclure que le minimum azoté, même au cas d'une alimentation suffisamment riche en composés ternaires, était, chez le chien, notablement supérieur au minimum d'excrétion azotée subie pendant le jeûne. Par contre, Munk (1885, 1893), et d'autres, soupçonnaient que ces deux notions de minimum azoté au cours de l'alimentation et d'excrétion azotée au cours du jeûne total --n'étaient pas entièrement comparables. C'est, au fond, ce qu'en dépit de leur conclusion, E. Voit et Korkunoff mirent eux-mêmes en évidence dans un travail ultérieur (1895) ils supposent que 81 % seulement de l'azote excrété au cours du jeûne provient de la désassimilation des albumines somatiques, et vraiment l'hypothèse n'a rien de particulièrement arbitraire si l'on tient compte de la multiplicité presque inextricable de conditions qui peuvent influer sur les pertes brutes d'azote pendant le jeûne. Le point de comparaison sera donc, non plus ces pertes brutes, mais l'excrétion azotée d'origine directement albumineuse. Si nous mettons en regard les pertes brutes d'azote pendant le jeûne et la valeur brute minima de l'azote qu'il faut faire. ingérer pour maintenir encore l'équilibre azoté, nous constaterons, en effet, que la seconde n'est pas constamment supérieure aux premières, ce qui semble contredire la thèse ancienne de C. Voit. Mais, au contraire, si nous restreignons notre comparaison aux excrétions d'origine directement albumineuse, nous obtiendrons, moyennant application de l'hypothèse faite ci-dessus, un pourcentage d'azote alimentaire constamment supérieur à celui de l'excrétion azotée du jeûne par exemple 133, 124, 134, 126, 108, 111..., contre 100. Et ceci est bien, ramenée à une forme plus précise, l'ancienne assertion de Voit: elle pose un problème nouveau pourquoi le catabolisme minimum des albumines est-il supérieur, dans l'état d'alimentation,

à ce qu'il est dans l'état d'inanition azotée ? Tigerstedt (1906) fait remarquer que la différence peut en partie s'expliquer par la production accrue de liquides digestifs que réclame l'alimentation. Nous préférons, pour notre part, la réponse que Mendel oppose à cette difficulté (1911) c'est que la différence en question tend à s'effacer à mesure que l'alimentation non azotée est plus riche et mieux utilisée. Telle est aussi l'opinion de Rubner (1908). On conçoit facilement que le degré d'utilisation des albumines, soit cellulaires soit alimentaires, dépende à la fois des besoins énergétiques, assez variables, de l'organisme et de l'état où se trouvent actuellement les autres composés dynamogènes utilisables la cause de la différence constatée doit être dans un catabolisme énergétique plus ou moins important de l'azote.

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Les expériences de Chittenden sur le minimum azoté chez les animaux carnivores et en particulier chez le chien, l'emportent de beaucoup sur les précédentes par l'habileté de la technique et le soin minutieux des observations. Elles eurent encore l'avantage de se prolonger, sur chaque sujet en expérience, pendant un temps assez long, de six à dix mois. Or il résulte des tableaux publiés par Chittenden (1907), que, moyennant une nourriture bien choisie et de sages précautions d'hygiène, des chiens peuvent subsister sans inconvénient avec une ration moyenne d'azote de 0,26 gr. à 0,33 gr. par kilogramme de poids vif. Cette ration est supérieure au minimum azoté déterminé par d'autres physiologistes; ainsi, si l'on calcule, d'après les tableaux de Voit et Korkunoff (1895), l'azote minimum éliminé, par kilogramme de poids, chez des chiens maintenus en équilibre azoté, on rencontre des valeurs qui s'échelonnent entre 0,147 et 0,223 gr. Mais il faut remarquer, d'abord, que la ration azotée de Chittenden demeure encore fort en dessous de la ration ordinaire, et puis

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